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| | Jacques Godbout: la suite. | |
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Auteur | Message |
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AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 01:38 | |
| - Citation :
- Continuons le débat, il ne fait que commencer
Jacques Godbout
Écrivain et cinéaste
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006
Il est assez étonnant qu'une courte entrevue, publiée dans L'Actualité du 1er septembre dernier, ait provoqué d'aussi nombreuses réactions, dont certaines quasi viscérales. La mise en page des titres du magazine, qui insistait sur une hypothétique disparition de la culture nationale québécoise en 2076, a sans doute évité à quelques épistoliers le souci de lire mes propos avec attention. D'autres, qui ont su apporter des nuances à mes affirmations, ont déjà enrichi le débat en cours. Je les en remercie.
La suite sur: http://www.ledevoir.com/2006/09/23/118920.html
Bonne lecture! AF
Dernière édition par le Sam 23 Sep 2006, 01:44, édité 1 fois | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 01:41 | |
| Oups! J'y pense... Il vous faudra peut-être attendre quelques heures si vous n'êtes pas abonnés... Bye! AF | |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 02:05 | |
| Quoi ! À cause de tes principes il faudra attendre à 5 heures du matte que Le Devoir actualise sa page. - Citation :
- sur une hypothétique disparition...
aaahhhh ! J'aurais ajouté très hypothétique. - Citation :
Continuons le débat, il ne fait que commencer. C'est repartie. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 07:52 | |
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| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:05 | |
| Le voilà le texte au complet. - Citation :
- Continuons le débat, il ne fait que commencer
Jacques Godbout Écrivain et cinéaste
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006
Il est assez étonnant qu'une courte entrevue, publiée dans L'Actualité du 1er septembre dernier, ait provoqué d'aussi nombreuses réactions, dont certaines quasi viscérales. La mise en page des titres du magazine, qui insistait sur une hypothétique disparition de la culture nationale québécoise en 2076, a sans doute évité à quelques épistoliers le souci de lire mes propos avec attention. D'autres, qui ont su apporter des nuances à mes affirmations, ont déjà enrichi le débat en cours. Je les en remercie.
Personne évidemment ne veut disparaître, mais ce n'est pas moi qui ai inventé le déclin démographique de la nation. Dans dix ans, les citoyens de plus de 65 ans dépasseront en nombre les moins de 20 ans au pays de Maria Chapdelaine. La population du Canada atteindra les 40 millions d'habitants dans 30 ans. Mais au rythme où se côtoient naissances et décès, le Québec ne comptera pourtant alors que quelque huit millions de citoyens. Le poids politique relatif du Québec dans la Confédération sera considérablement réduit.
En tant que «prophète de malheur», j'avais choisi l'horizon de 2076 pour émettre l'hypothèse d'une disparition de la culture franco-québécoise (soit 70 ans, trois générations), mais les démographes refusent de s'avancer aussi loin, les variables étant trop
nombreuses. Une seule certitude : les enfants que nous n'avons pas eus ne seront pas à nos côtés. Donner naissance est un choix personnel, le résultat est collectif.
Optimiste, j'avancerais qu'avec une politique nataliste et familiale généreuse comme celle pratiquée en France, par exemple, nous pourrions inverser quelque peu la tendance actuelle. Pessimiste, je dirais que les Canadiens français qu'on dit «de souche» formeront au Québec, avant la fin du siècle, une minorité parmi d'autres. Déjà, dans plusieurs écoles publiques de Montréal, les enfants d'origine étrangère sont majoritaires.
Ce n'est pas grave ? Je veux bien, mais j'ai le droit de rappeler que l'ethnie canadienne-française a modelé le paysage, défriché et travaillé la terre puis servi en usine, que c'est elle qui a fondé les villages et les villes que nous habitons, que ce sont ces Canadiens (l'appellation de «Québécois» date de 40 ans à peine) qui se sont battus pour conserver vivante la langue française, créant avec imagination une culture d'Amérique originale.
Une société frileuse ?
Au Québec, la mémoire fait problème. On ne s'entend même pas sur la façon d'enseigner notre rapport au passé. L'histoire du Québec appartient pourtant à l'Occident judéo-chrétien; c'est celle du continent américain dans un contexte de guerres coloniales.
Avons-nous encore peur de certains faits ? Les Amérindiens ont été les premières victimes de la mondialisation, qui n'est pas une invention récente; la Nouvelle-France n'intéressait pas la mère patrie; les Anglais ont pris en charge le développement économique et scientifique; les Écossais ont créé les infrastructures du Canada; le clergé catholique s'est opposé à un ministère de l'Éducation jusqu'à la Révolution tranquille; nous nous sommes enrichis à l'occasion de la Seconde Guerre mondiale; notre histoire est celle d'un peuple courageux, patient et particulièrement méritant.
L'immigration tranquille
Le titre d'étranger fait aussi problème au Québec. Quand cesse-t-on d'être un étranger ? Tout immigré résidant permanent («immigrant» est un anglicisme) peut devenir citoyen canadien s'il séjourne 36 mois au pays : nous croyons au droit du sol. Mais une adresse civique crée-t-elle un citoyen ? La maîtrise de la langue commune, la connaissance de l'histoire du Québec et le respect des institutions politiques ne devraient-ils pas être un préalable à la citoyenneté, comme cela se pratique dans certains pays d'Europe ?
Le multiculturalisme canadien, politique officielle de non-discrimination, s'est indiscutablement transformé en une rectitude perverse. Plusieurs communautés ont pris prétexte de la Charte des droits et libertés pour se replier sur elles-mêmes, se transformer en baronnie et prétendre recréer sur le sol canadien les conditions politiques, économiques et religieuses de leur pays d'origine.
Or le bien commun de la société québécoise est plus important que le multiculturalisme, d'autant plus que ce bien commun repose en partie, dans la sphère publique, sur une culture laïque, encore fragile, qui n'a pas à s'accommoder de la panoplie des particularismes religieux ou ethniques. L'individu peut croire à ses dieux, cela demeure du domaine privé.
L'immigration est une aventure qui se joue à deux : ce n'est pas être xénophobe que d'en discuter. Les Québécois qu'on dit «de souche» ont de toute façon connu le métissage avec les peuples autochtones dès l'arrivée des premiers colons français. Mais si on songe que, d'un point de vue statistique, ce peuple reçoit désormais chaque année, de l'étranger, l'équivalent de la population de Rimouski, il faut lui donner les moyens de continuer à se «métisser».
Le Québec a de façon urgente le plus grand besoin de privilégier l'accueil des immigrés, ce qui veut dire des investissements importants dans l'enseignement intensif du français, de la culture, des institutions et de la conscience du territoire. Nous sollicitons l'immigré, il faut accélérer son intégration.
Il est aussi grand temps que les Québécois cessent de confondre une «ouverture» d'esprit avec le plaisir qu'ils prennent à voyager ou à fréquenter les restaurants ethniques. L'ouverture à l'autre demande aussi d'affirmer ses propres valeurs. Tout se passe en ce moment comme si, soit par indifférence, soit parce que nous doutons de pouvoir le réussir, il serait impossible d'intégrer l'immigré dans notre société moderne. Les visites à la cabane à sucre ne suffisent plus : les librairies et les théâtres, les musées et les bibliothèques publiques sont aussi des lieux où amener nos nouveaux compatriotes.
Vous avez dit «racisme» ?
Les fanatiques du multiculturalisme (et de l'antiracisme) confondent racisme et résistance culturelle. Le racisme est une discrimination fondée sur la race; la résistance culturelle est fondée sur le bien commun. Ce n'est pas être antisémite, par exemple, que de dénoncer la coercition des garçons dont la secte des hassidims, contrevenant à la loi, veut faire des rabbins (ces adolescents ont-ils choisit le rabbinat en toute connaissance de cause ?). Tous les enfants du Québec ont droit, par la loi, à l'enseignement des mêmes matières profanes et scientifiques. Nous avons cessé hier de tolérer des institutions où des garçons de cet âge se préparaient à devenir frères séminaristes.
Ce n'est pas être raciste que de rappeler que l'islam a vécu sa Renaissance avant son Moyen Âge. Ce n'est pas être raciste que de récuser le voile islamiste et de refuser qu'on impose la burqa aux femmes, fussent-elles les épouses d'un imam. Nous croyons que les femmes ont droit, autant que les hommes, de vivre à visage découvert.
Il arrive que des avocats et des juges prônant certains accommodements «raisonnables» souffrent de ce qui ressemble à de la juridite aiguë. On ne doit sous aucun prétexte transformer des pratiques cultuelles en valeurs culturelles.
Sait-on encore débattre ?
Michel Vastel me demandait, dans L'Actualité, quel serait l'avenir du Québec. J'ai insisté pour répondre : «Ce que les gens qui y seront voudront qu'il soit.» Mais à parler d'avenir, on oublie trop facilement le présent : ce sont les décisions politiques, les investissements choisis, les modèles proposés aujourd'hui qui feront le Québec de nos descendants, de même que nous avons reçu en héritage le produit des décisions de nos ascendants.
Il y a encore trop de tabous dans nos discussions, trop de rectitude politique dans nos discours, trop de consensus mous dans les médias, trop de naïveté dans nos démarches.
Disparaître ?
Tout se transforme : le Canada français pauvre, catholique, conservateur dans lequel je suis né en 1933 est disparu, je ne crois pas le regretter. Mais j'ai conservé la mémoire du pays de mon père et de l'apport de sa génération à l'évolution de la société.
Je ne veux pas accepter n'importe quelle transformation à n'importe quel prix. Je soutiens que les acquis du Québec et même la qualité cosmopolite de Montréal vont s'éroder si la majorité des citoyens ne remet pas en question un multiculturalisme délétère. Faut-il que le Canada soit devenu sans personnalité pour que le turban coiffe des officiers de la Gendarmerie canadienne et que des Ontariens aient pu envisager d'accepter la charia comme loi de la famille !
Tout n'a pas été dit
Le numéro de L'Actualité portait sur le trentième anniversaire de sa naissance (1976) et concordait avec l'apogée de la Révolution tranquille. C'est pourquoi je n'ai pas évoqué l'apport des féministes ou des jeunes; ce n'était pas le sujet.
Je n'ai pas non plus mentionné les nombreuses difficultés d'aujourd'hui : la qualité inégale de la langue que nous disons officielle, l'illettrisme de 50 % de la population, le décrochage scolaire de trop nombreux garçons, l'exportation du travail en Asie en échange des entrepôts de Wal-Mart dans la périphérie des villes, la substitution des systèmes de divertissement à l'esprit critique, la commercialisation systématique des moeurs. Il y a mille choses à faire et à changer si on ne refuse pas les débats d'idée. Débattre en civilisé, ce n'est pas insulter l'autre mais réfléchir avec lui.
Pour la suite du monde
En ce début du millénaire, la société québécoise est en équilibre instable, sa démographie à un point mort. Ou nous reculons sous la pression des conservatismes multiculturels, ou nous progressons en misant sur toutes les forces vives, y compris sur celles des immigrés qui voudront nous accompagner, comme l'ont déjà fait de nombreux citoyens d'origine écossaise, irlandaise, italienne, portugaise, haïtienne, chilienne ou vietnamienne, par exemple, qui, depuis plusieurs années, participent à ces chantiers avec les Québécois qu'on dit «de souche».
Il faut comprendre qu'en trois générations, d'aujourd'hui à 2076, s'affirme ou se brade l'héritage culturel québécois, sa créativité, son originalité, sa mémoire. Je n'ai d'ailleurs rien dit dans cette entrevue que je n'avais écrit en 1996 dans le roman Le Temps des Galarneau.
Je ne serai pas là en 2076, et même mes plus virulents détracteurs seront édentés. Les enfants qui naissent aujourd'hui raconteront l'histoire du Québec comme ils l'auront vécue. Peut-on me reprocher de souhaiter qu'elle s'inscrive dans une certaine continuité ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:37 | |
| - Citation :
- En tant que «prophète de malheur», j'avais choisi l'horizon de 2076 pour émettre l'hypothèse d'une disparition de la culture franco-québécoise (soit 70 ans, trois générations), mais les démographes refusent de s'avancer aussi loin, les variables étant trop nombreuses.
Pourquoi alors Godbout se prononce, n'étant pas lui-même un démographe?... - Citation :
- Optimiste, j'avancerais qu'avec une politique nataliste et familiale généreuse comme celle pratiquée en France, par exemple, nous pourrions inverser quelque peu la tendance actuelle. Pessimiste, je dirais que les Canadiens français qu'on dit «de souche» formeront au Québec, avant la fin du siècle, une minorité parmi d'autres. Déjà, dans plusieurs écoles publiques de Montréal, les enfants d'origine étrangère sont majoritaires.
N'importe qui peut faire ce genre de prédictions à deux volets... - Citation :
- Au Québec, la mémoire fait problème. On ne s'entend même pas sur la façon d'enseigner notre rapport au passé. L'histoire du Québec appartient pourtant à l'Occident judéo-chrétien; c'est celle du continent américain dans un contexte de guerres coloniales.
L'enseignement dans notre réseau (comme la dilapidation de nos ressources naturelles), c'est l'héritage des boomers comme Godbout. Comment alors devrais-je recevoir cette leçon de la part d'un représentant d'une génération qui a tout pris et rien laissé?... - Citation :
- Le titre d'étranger fait aussi problème au Québec. Quand cesse-t-on d'être un étranger ? Tout immigré résidant permanent («immigrant» est un anglicisme) peut devenir citoyen canadien s'il séjourne 36 mois au pays : nous croyons au droit du sol. Mais une adresse civique crée-t-elle un citoyen ? La maîtrise de la langue commune, la connaissance de l'histoire du Québec et le respect des institutions politiques ne devraient-ils pas être un préalable à la citoyenneté, comme cela se pratique dans certains pays d'Europe ?
Serait-ce une accusation de racisme ou d'intolérance??? - Citation :
- Le multiculturalisme canadien, politique officielle de non-discrimination, s'est indiscutablement transformé en une rectitude perverse. Plusieurs communautés ont pris prétexte de la Charte des droits et libertés pour se replier sur elles-mêmes, se transformer en baronnie et prétendre recréer sur le sol canadien les conditions politiques, économiques et religieuses de leur pays d'origine.
Faudrait demander à Trudeau ce qu'il en pense... - Citation :
- Or le bien commun de la société québécoise est plus important que le multiculturalisme, d'autant plus que ce bien commun repose en partie, dans la sphère publique, sur une culture laïque, encore fragile, qui n'a pas à s'accommoder de la panoplie des particularismes religieux ou ethniques. L'individu peut croire à ses dieux, cela demeure du domaine privé.
Un bon argument pour la séparation. Godbout serait devenu séparatiste? - Citation :
- Mais si on songe que, d'un point de vue statistique, ce peuple reçoit désormais chaque année, de l'étranger, l'équivalent de la population de Rimouski, il faut lui donner les moyens de continuer à se «métisser».
De kessé? Les Québécois font déjà des mariages inter-ethniques. - Citation :
- Le Québec a de façon urgente le plus grand besoin de privilégier l'accueil des immigrés, ce qui veut dire des investissements importants dans l'enseignement intensif du français, de la culture, des institutions et de la conscience du territoire. Nous sollicitons l'immigré, il faut accélérer son intégration.
Rapatrions nos points d'impôts et on aura le cash pour recevoir en classe A-1 les nouveaux immigrants. - Citation :
- Tout se passe en ce moment comme si, soit par indifférence, soit parce que nous doutons de pouvoir le réussir, il serait impossible d'intégrer l'immigré dans notre société moderne. Les visites à la cabane à sucre ne suffisent plus : les librairies et les théâtres, les musées et les bibliothèques publiques sont aussi des lieux où amener nos nouveaux compatriotes.
C'est quoi cette idée de les tenir par la main. Que se passe-t-il ailleurs? Les immigrants s'intègrent par eux-mêmes: c'est à eux de faire un effort. - Citation :
- Je ne veux pas accepter n'importe quelle transformation à n'importe quel prix. Je soutiens que les acquis du Québec et même la qualité cosmopolite de Montréal vont s'éroder si la majorité des citoyens ne remet pas en question un multiculturalisme délétère. Faut-il que le Canada soit devenu sans personnalité pour que le turban coiffe des officiers de la Gendarmerie canadienne et que des Ontariens aient pu envisager d'accepter la charia comme loi de la famille !
Ça, c'est davantage un problème canadien qu'un problème québécois. Et la solution passe par une modification de la Charte des droits qui permet à l'heure actuelle ce genre d'abérration. - Citation :
- Je n'ai pas non plus mentionné les nombreuses difficultés d'aujourd'hui : la qualité inégale de la langue que nous disons officielle, l'illettrisme de 50 % de la population, le décrochage scolaire de trop nombreux garçons, l'exportation du travail en Asie en échange des entrepôts de Wal-Mart dans la périphérie des villes, la substitution des systèmes de divertissement à l'esprit critique, la commercialisation systématique des moeurs. Il y a mille choses à faire et à changer si on ne refuse pas les débats d'idée. Débattre en civilisé, ce n'est pas insulter l'autre mais réfléchir avec lui.
Ce problème affecte le monde occidental au grand complet: il s'agit d'une américanisation des sociétés. La globalisation des sociétés succèdera à l'américanisation. On n'est pas sortis de l'auberge. |
| | | Sénateur Prince de l'Acadie
Nombre de messages : 4141 Localisation : Bathurst en Acadie Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:44 | |
| Vous en avez des connections Patriote Lamarche Vive la liberté du oueb et phoque Google avec sa tentative de contrôle de l'information | |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:49 | |
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| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:52 | |
| Ça c'est pour Lamarche : - Citation :
- La mise en page des titres du magazine, qui insistait sur une hypothétique disparition de la culture nationale québécoise en 2076, a sans doute évité à quelques épistoliers le souci de lire mes propos avec attention.
Ça, c'est pour, hum..., je n'ose le dire : - Citation :
- D'autres, qui ont su apporter des nuances à mes affirmations, ont déjà enrichi le débat en cours. Je les en remercie.
S'cusez-là! AF | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 08:54 | |
| Dis-le ma chère, dis-le... ps: comme vous l'aurez deviné, j'ai pas été impressionné par la réplique de Godbout. |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 09:08 | |
| - spacecowboy a écrit:
- Je suis nouvellement abonné à l'édition du samedi seulement, en remplacement de la grosse Presse du week-end.
- Citation :
- Je te reviens là-dessus. (Mais comme il est de formation à l'école des jésuites, il est bien capable de nous faire avaler n'importe quoi.)
Puis-je suggérer que tu as peut-être amorcé la lecture de ce papier avec une «p'tite rage au coeur» Je ne pense pas être de ceux qui «avalent» n'importe quoi. Du moins, je l'espère. Mais voilà, je considère qu'il s'agit d'un excellent texte d'autant plus qu'il rejoint globalement, pour ne pas dire entièrement, mon point de vue. (Je vais le relire encore, à tête reposée, question de m'en assurer. ) - Citation :
- Un bon argument pour la séparation.
À plus tard! Un bon café m'attend! AF | |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 09:14 | |
| - Citation :
- D'autres, qui ont su apporter des nuances à mes affirmations, ont déjà enrichi le débat en cours. Je les en remercie.
Quand même Jacquôt,ceux qui se sont objecté n'ont rien apporté. Tu as lancé un débat,tu devrais être content qu'on réagisse. Come on
Dernière édition par le Sam 23 Sep 2006, 09:16, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 09:14 | |
| AF, je pensais davantage au public pur et dur de Godbout, qui avale quoi qu'il dise.
J'ai sincèrement jamais pensé que tu appartenais à cette clientèle. Et puis, quand bien même ce serait le cas, ce serait ton droit. Mais ce n'est pas parce que tu partages avec nous un texte de Godbout que tu passerais automatiquement pour une fan. Vraiment pas.
Pour ce qui sont de mes observations, quoiqu'elles soient succintes, je les maintiens. Elles ne sont pas insultantes, elles ne font que répondre aux arguments de Godbout.
Bye! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 09:18 | |
| AF, je pensais davantage au public pur et dur de Godbout, qui avale quoi qu'il dise.
J'ai sincèrement jamais pensé que tu appartenais à cette clientèle. Ce n'est pas parce que tu partages avec nous un texte de Godbout que tu passerais pour une fan. Vraiment pas.
Pour ce qui sont de mes observations, quoiqu'elles soient succintes, je les maintiens. Elles ne sont pas insultantes, elles ne font que répondre aux arguments de Godbout.
Bye! |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 10:35 | |
| Bon,suite aux réactions virulantes devant la thèse Godbout première version et proportionelles au ton employé et à sa vision,il apporte des nuances et modère.
Mais le fond demeure,ce sur quoi,je suis toujours en désaccord.Pas certain d'avoir la patience de reprendre point par point comme Spacecowboy l'a fait.Ça serait de reprendre les mêmes points d'objection ammenés dans le débat initial.
Dernière édition par le Sam 23 Sep 2006, 11:21, édité 1 fois | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 10:49 | |
| - spacecowboy a écrit:
-
- Citation :
- En tant que «prophète de malheur», j'avais choisi l'horizon de 2076 pour émettre l'hypothèse d'une disparition de la culture franco-québécoise (soit 70 ans, trois générations), mais les démographes refusent de s'avancer aussi loin, les variables étant trop nombreuses.
Pourquoi alors Godbout se prononce, n'étant pas lui-même un démographe?...
La réflexion sur un sujet donné doit-t-elle être uniquement l’affaire de spécialistes? Honnêtement, je ne le pense pas. Mais, dans cette optique, puis-je me prononcer? N’étant pas moi-même spécialiste à cet égard. À tout les égards en fait.
- Citation :
- Optimiste, j'avancerais qu'avec une politique nataliste et familiale généreuse comme celle pratiquée en France, par exemple, nous pourrions inverser quelque peu la tendance actuelle. Pessimiste, je dirais que les Canadiens français qu'on dit «de souche» formeront au Québec, avant la fin du siècle, une minorité parmi d'autres. Déjà, dans plusieurs écoles publiques de Montréal, les enfants d'origine étrangère sont majoritaires.
N'importe qui peut faire ce genre de prédictions à deux volets...
Bien sûr. Mais quel est ton point au juste?
- Citation :
- Au Québec, la mémoire fait problème. On ne s'entend même pas sur la façon d'enseigner notre rapport au passé. L'histoire du Québec appartient pourtant à l'Occident judéo-chrétien; c'est celle du continent américain dans un contexte de guerres coloniales.
L'enseignement dans notre réseau (comme la dilapidation de nos ressources naturelles), c'est l'héritage des boomers comme Godbout. Comment alors devrais-je recevoir cette leçon de la part d'un représentant d'une génération qui a tout pris et rien laissé?...
Tu négliges le fait qu’ils ont eux-mêmes hérités d’un très lourd héritage. Vu sous cet angle, comment est-il possible d’affirmer ainsi que cette génération a tout pris et rien laissé?
- Citation :
- Le titre d'étranger fait aussi problème au Québec. Quand cesse-t-on d'être un étranger ? Tout immigré résidant permanent («immigrant» est un anglicisme) peut devenir citoyen canadien s'il séjourne 36 mois au pays : nous croyons au droit du sol. Mais une adresse civique crée-t-elle un citoyen ? La maîtrise de la langue commune, la connaissance de l'histoire du Québec et le respect des institutions politiques ne devraient-ils pas être un préalable à la citoyenneté, comme cela se pratique dans certains pays d'Europe ?
Serait-ce une accusation de racisme ou d'intolérance???
Absolument pas!
- Citation :
- Le multiculturalisme canadien, politique officielle de non-discrimination, s'est indiscutablement transformé en une rectitude perverse. Plusieurs communautés ont pris prétexte de la Charte des droits et libertés pour se replier sur elles-mêmes, se transformer en baronnie et prétendre recréer sur le sol canadien les conditions politiques, économiques et religieuses de leur pays d'origine.
Faudrait demander à Trudeau ce qu'il en pense...
Et toi, qu’en penses-tu? Es-tu d’accord avec ce qu’il avance ou non? Je pense que tu l’es, non
- Citation :
- Or le bien commun de la société québécoise est plus important que le multiculturalisme, d'autant plus que ce bien commun repose en partie, dans la sphère publique, sur une culture laïque, encore fragile, qui n'a pas à s'accommoder de la panoplie des particularismes religieux ou ethniques. L'individu peut croire à ses dieux, cela demeure du domaine privé.
Un bon argument pour la séparation. Godbout serait devenu séparatiste?
Difficile de répondre de façon catégorique pour autrui.
- Citation :
- Mais si on songe que, d'un point de vue statistique, ce peuple reçoit désormais chaque année, de l'étranger, l'équivalent de la population de Rimouski, il faut lui donner les moyens de continuer à se «métisser».
De kessé? Les Québécois font déjà des mariages inter-ethniques.
Euh… Dit-t-il le contraire?
- Citation :
- Le Québec a de façon urgente le plus grand besoin de privilégier l'accueil des immigrés, ce qui veut dire des investissements importants dans l'enseignement intensif du français, de la culture, des institutions et de la conscience du territoire. Nous sollicitons l'immigré, il faut accélérer son intégration.
Rapatrions nos points d'impôts et on aura le cash pour recevoir en classe A-1 les nouveaux immigrants.
Tu suggères ici une solution possible. Donc, tu ne t’opposes pas à ce qu’il dit. N'est-ce pas?
- Citation :
- Tout se passe en ce moment comme si, soit par indifférence, soit parce que nous doutons de pouvoir le réussir, il serait impossible d'intégrer l'immigré dans notre société moderne. Les visites à la cabane à sucre ne suffisent plus : les librairies et les théâtres, les musées et les bibliothèques publiques sont aussi des lieux où amener nos nouveaux compatriotes.
C'est quoi cette idée de les tenir par la main. Que se passe-t-il ailleurs? Les immigrants s'intègrent par eux-mêmes: c'est à eux de faire un effort.
- AF a écrit:
- Ce que l'on nomme «intégration» n'est pas une mince affaire. Cette intégration est aussi variable d'un individu, d'une famille, d'une communauté et d'une génération à l'autre. Et cette problématique n'est pas seulement présente au Québec. En réalité, je pense qu'il est juste d'avancer que la société d'accueil ne peut endosser toute cette responsabilité à elle seule. C'est là un «chemin» qui se fait à deux. Ce chemin est cependant plus tortueux lorsque les cultures en question sont plus éloignées l'une de l'autre. Cela demeure toujours possible, bien évidemment, mais il faut reconnaître que cela peut être difficile et requiert surtout beaucoup d'empathie de part et d'autre.
Brièvement, disons qu’ il est essentiel de se doter de tout les outils afin de favoriser une meilleure intégration.
- Citation :
- Je ne veux pas accepter n'importe quelle transformation à n'importe quel prix. Je soutiens que les acquis du Québec et même la qualité cosmopolite de Montréal vont s'éroder si la majorité des citoyens ne remet pas en question un multiculturalisme délétère. Faut-il que le Canada soit devenu sans personnalité pour que le turban coiffe des officiers de la Gendarmerie canadienne et que des Ontariens aient pu envisager d'accepter la charia comme loi de la famille !
Ça, c'est davantage un problème canadien qu'un problème québécois. Et la solution passe par une modification de la Charte des droits qui permet à l'heure actuelle ce genre d'abérration.
Pour l’instant, cette problématique «canadienne» est aussi la nôtre. Du reste, n’es-tu pas d’accord avec ce qu’il dit?
- Citation :
- Je n'ai pas non plus mentionné les nombreuses difficultés d'aujourd'hui : la qualité inégale de la langue que nous disons officielle, l'illettrisme de 50 % de la population, le décrochage scolaire de trop nombreux garçons, l'exportation du travail en Asie en échange des entrepôts de Wal-Mart dans la périphérie des villes, la substitution des systèmes de divertissement à l'esprit critique, la commercialisation systématique des moeurs. Il y a mille choses à faire et à changer si on ne refuse pas les débats d'idée. Débattre en civilisé, ce n'est pas insulter l'autre mais réfléchir avec lui.
Ce problème affecte le monde occidental au grand complet: il s'agit d'une américanisation des sociétés. La globalisation des sociétés succèdera à l'américanisation. On n'est pas sortis de l'auberge.
Évidemment.
Mais, doit-on cesser de se questionner et d’en discuter pour autant?
Poser la question...
À plus tard! AF | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 10:53 | |
| - Lamarche a écrit:
- Bon,suite aux réactions virulantes devant la thèse Godbout première version et proportielles au ton employé et à sa vision,il apporte des nuances et modère.
Mais le fond demeure,ce sur quoi,je suis toujours en désaccord.Pas certain d'avoir la patience de reprendre point par point comme Spacecowboy l'a fait.Ça serait de reprendre les mêmes points d'objection ammenés dans le débat initial. - spacecowboy a écrit:
- N'importe qui peut faire ce genre de prédictions à deux volets...
- AF a écrit:
- N'importe qui peut faire ce genre de réflexions à deux volets...
Bye! AF | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 10:56 | |
| - spacecowboy a écrit:
- J'ai sincèrement jamais pensé que tu appartenais à cette clientèle.
Je le sais bien. D'ailleurs, je me souviens avoir écrit quelque part que je ne suis pas une «inconditionnelle» ou une «fan» de Godbout. À+ AF | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:00 | |
| | |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:03 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:39 | |
| - AF a écrit:
- spacecowboy a écrit:
-
- Citation :
- En tant que «prophète de malheur», j'avais choisi l'horizon de 2076 pour émettre l'hypothèse d'une disparition de la culture franco-québécoise (soit 70 ans, trois générations), mais les démographes refusent de s'avancer aussi loin, les variables étant trop nombreuses.
Pourquoi alors Godbout se prononce, n'étant pas lui-même un démographe?...
La réflexion sur un sujet donné doit-t-elle être uniquement l’affaire de spécialistes? Honnêtement, je ne le pense pas. Mais, dans cette optique, puis-je me prononcer? N’étant pas moi-même spécialiste à cet égard. À tout les égards en fait. Tu vois, AF, c'est le genre d'astuces de Godbout qui m'énerve. Il dit que seules des démographes devraient se prononcer sur cette question, ensuite il prend le relais et se prononce. Du patinage artistique comme lui seul est capable de le faire. Ici, il se fait populo - genre, tout le monde a droit à son opinion avant de faire plus élite plus tard dans sa démonstration. - Citation :
-
- Citation :
- Optimiste, j'avancerais qu'avec une politique nataliste et familiale généreuse comme celle pratiquée en France, par exemple, nous pourrions inverser quelque peu la tendance actuelle. Pessimiste, je dirais que les Canadiens français qu'on dit «de souche» formeront au Québec, avant la fin du siècle, une minorité parmi d'autres. Déjà, dans plusieurs écoles publiques de Montréal, les enfants d'origine étrangère sont majoritaires.
N'importe qui peut faire ce genre de prédictions à deux volets...
Bien sûr. Mais quel est ton point au juste? Godbout s'amuse à faire des hypothèses couvrant tout le champ des possibilités. Il ne joue plus à l'oracle, il fait des hypothèses. Pourtant, il s'était prononcé dans le sens de la disparition du peuple québécois. Encore du patinage jésuitique. - Citation :
-
- Citation :
- Au Québec, la mémoire fait problème. On ne s'entend même pas sur la façon d'enseigner notre rapport au passé. L'histoire du Québec appartient pourtant à l'Occident judéo-chrétien; c'est celle du continent américain dans un contexte de guerres coloniales.
L'enseignement dans notre réseau (comme la dilapidation de nos ressources naturelles), c'est l'héritage des boomers comme Godbout. Comment alors devrais-je recevoir cette leçon de la part d'un représentant d'une génération qui a tout pris et rien laissé?...
Tu négliges le fait qu’ils ont eux-mêmes hérités d’un très lourd héritage. Vu sous cet angle, comment est-il possible d’affirmer ainsi que cette génération a tout pris et rien laissé? C'est eux qui ont décidé des réformes dont celle de l'éducation. C'est à eux à prendre leurs responsabilités et à porter une partie du blâme au lieu de s'en prendre à la génération actuelle qui, selon lui, ne fait pas le poids. Discours de boomer fendant. - Citation :
-
- Citation :
- Le titre d'étranger fait aussi problème au Québec. Quand cesse-t-on d'être un étranger ? Tout immigré résidant permanent («immigrant» est un anglicisme) peut devenir citoyen canadien s'il séjourne 36 mois au pays : nous croyons au droit du sol. Mais une adresse civique crée-t-elle un citoyen ? La maîtrise de la langue commune, la connaissance de l'histoire du Québec et le respect des institutions politiques ne devraient-ils pas être un préalable à la citoyenneté, comme cela se pratique dans certains pays d'Europe ?
Serait-ce une accusation de racisme ou d'intolérance???
Absolument pas! AF, je reprends le propos de Godbout: Le titre d'étranger fait aussi problème au Québec. - Citation :
- Comment dois-je le comprendre?
- Citation :
-
- Citation :
- Le multiculturalisme canadien, politique officielle de non-discrimination, s'est indiscutablement transformé en une rectitude perverse. Plusieurs communautés ont pris prétexte de la Charte des droits et libertés pour se replier sur elles-mêmes, se transformer en baronnie et prétendre recréer sur le sol canadien les conditions politiques, économiques et religieuses de leur pays d'origine.
Faudrait demander à Trudeau ce qu'il en pense...
Et toi, qu’en penses-tu? Es-tu d’accord avec ce qu’il avance ou non? Je pense que tu l’es, non Ben, c'est pas juste le problème québécois. En ce sens, je reproche à Godbout de se prononcer sur cette question de la Charte sans pointer du doigt le responsable de ces dérapages, Trudeau le bien-nommé. - Citation :
-
- Citation :
- Or le bien commun de la société québécoise est plus important que le multiculturalisme, d'autant plus que ce bien commun repose en partie, dans la sphère publique, sur une culture laïque, encore fragile, qui n'a pas à s'accommoder de la panoplie des particularismes religieux ou ethniques. L'individu peut croire à ses dieux, cela demeure du domaine privé.
Un bon argument pour la séparation. Godbout serait devenu séparatiste?
Difficile de répondre de façon catégorique pour autrui. Bof, suffit de bien relire ce qu'il dit pour en sortir le sens qui s'impose. Tsé? - Citation :
-
- Citation :
- Mais si on songe que, d'un point de vue statistique, ce peuple reçoit désormais chaque année, de l'étranger, l'équivalent de la population de Rimouski, il faut lui donner les moyens de continuer à se «métisser».
De kessé? Les Québécois font déjà des mariages inter-ethniques.
Euh… Dit-t-il le contraire? Non, il ne dit pas le contraire. C'est une évidence comme ceux de La Palissade... Il défonce une porte ouverte. - Citation :
-
- Citation :
- Le Québec a de façon urgente le plus grand besoin de privilégier l'accueil des immigrés, ce qui veut dire des investissements importants dans l'enseignement intensif du français, de la culture, des institutions et de la conscience du territoire. Nous sollicitons l'immigré, il faut accélérer son intégration.
Rapatrions nos points d'impôts et on aura le cash pour recevoir en classe A-1 les nouveaux immigrants.
Tu suggères ici une solution possible. Donc, tu ne t’opposes pas à ce qu’il dit. N'est-ce pas? Mais ça s'est déjà fait, AF, avec les COFE. Pourquoi je m'opposerais à tout ce qu'il dit? Le problème, c'est le financement. Toujours une question de cash. - Citation :
-
- Citation :
- Tout se passe en ce moment comme si, soit par indifférence, soit parce que nous doutons de pouvoir le réussir, il serait impossible d'intégrer l'immigré dans notre société moderne. Les visites à la cabane à sucre ne suffisent plus : les librairies et les théâtres, les musées et les bibliothèques publiques sont aussi des lieux où amener nos nouveaux compatriotes.
C'est quoi cette idée de les tenir par la main. Que se passe-t-il ailleurs? Les immigrants s'intègrent par eux-mêmes: c'est à eux de faire un effort.
- AF a écrit:
- Ce que l'on nomme «intégration» n'est pas une mince affaire. Cette intégration est aussi variable d'un individu, d'une famille, d'une communauté et d'une génération à l'autre. Et cette problématique n'est pas seulement présente au Québec. En réalité, je pense qu'il est juste d'avancer que la société d'accueil ne peut endosser toute cette responsabilité à elle seule. C'est là un «chemin» qui se fait à deux. Ce chemin est cependant plus tortueux lorsque les cultures en question sont plus éloignées l'une de l'autre. Cela demeure toujours possible, bien évidemment, mais il faut reconnaître que cela peut être difficile et requiert surtout beaucoup d'empathie de part et d'autre.
Brièvement, disons qu’ il est essentiel de se doter de tout les outils afin de favoriser une meilleure intégration. Je ne faisais que souligner que Godbout s'en prend encore à nos politiques d'intégration. Elles ne sont pas parfaites mais de là à aller préparer les sorties des immigrés, il y a une marge. Godbout est très prompt à critiquer ses concitoyens mais il ne semble pas faire le même effort pour les nouveaux-arrivés. - Citation :
-
- Citation :
- Je ne veux pas accepter n'importe quelle transformation à n'importe quel prix. Je soutiens que les acquis du Québec et même la qualité cosmopolite de Montréal vont s'éroder si la majorité des citoyens ne remet pas en question un multiculturalisme délétère. Faut-il que le Canada soit devenu sans personnalité pour que le turban coiffe des officiers de la Gendarmerie canadienne et que des Ontariens aient pu envisager d'accepter la charia comme loi de la famille !
Ça, c'est davantage un problème canadien qu'un problème québécois. Et la solution passe par une modification de la Charte des droits qui permet à l'heure actuelle ce genre d'abérration.
Pour l’instant, cette problématique «canadienne» est aussi la nôtre. Du reste, n’es-tu pas d’accord avec ce qu’il dit? Ben oui, mais je trouvais important de dire que l'avenir du Québec est pour le moment conditionné par les politiques fédérales, ce que Godbout ne prend pas la peine de souligner comme il le devrait.
Dernière édition par le Sam 23 Sep 2006, 11:42, édité 2 fois |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:39 | |
| | |
| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:41 | |
| ..........................
Dernière édition par le Sam 23 Sep 2006, 11:56, édité 1 fois | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:47 | |
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| | | Lamarche Prince de Montréal
Nombre de messages : 3090 Localisation : Québec,pays Français d'Amérique Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Jacques Godbout: la suite. Sam 23 Sep 2006, 11:53 | |
| J'ai dit ça moi Bon j'édite mon dernier post,si ça donné cette impression.Venne a choisi des extraits représentatifs pour ensuite commenter.Je me suis basé là-dessus et ensuite sur un autre,un jeune étudiant dans une lettre ouverte dans Le Devoir.Venne c'est pas Floc et toi non plus.Floc a piqué un extrait de la pensée de Gérard Filion pour nous beurrer,quand on lit le texte au complet,c'est pas ça du tout.Venne travaille autrement d'ou la pertinance de commenter légitimement suite aux extraits qu'il a soumis. | |
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