Le "règne animal" a fourni à travers l'histoire un environnement riche en métaphores pour décrire la condition humaine et passer des leçons de grande sagesse, tel qu'illustré par le fabuliste de la Rome Ancienne Aesope ou encore celui de notre héritage linguistique francophone, i.e. Jean de Lafontaine. Le recul pris amène une toute autre perspective pour rejoindre les gens autrement zombifiés dans la "bêtise" humaine de leur propre ràtte réce... Le grand souverainiste Québécois René Lévesque s'en inspirait lorsqu'il décrivait jadis les francophones hors-Québec comme des "Dead Ducks" bien avant que Jean Chrétien en prenne leçon et reconnaisse l'assimilation comme simplement "un fait de la vie".
Les médias tels que Le Canard Enchainé s'inspirent aussi du règne animal pour mieux comprendre l'actualité à travers la satire, la contre-culture, et possiblement le carrément contre-nature. Le "Ministère Responsable pour les Espèces en voie de Disparition" et la fragilité de l'écosystème des peuples soumis aux bureaucrates demeurent à ce jour d'importants outils pour l'analyse de la francophonie hors-Québec par votre honorable serviteur, Le Canard Réincarné. Oui, on y trouve aussi une influence bien anglo, i.e. Georges Orwell, l'auteur de Animal Farm incidemment.
Le média alternatif québécois du Couac tient une chronique appelée "Le cercle de zoologie politique". La dernière parution s'intitule "Le castor qui voulait voler" et semble bien expliquer la politique étrangère du gouvernement Harper. Il y a là belle leçon sur la bêtise humaine et les besoins de la souveraineté des espèces en cause. Bravo aux francos pour bien utiliser l'héritage de leur patrimoine! Le bémol: les francophones hors-Québec l'auraient-ils oublié: n'y a-t'il pas un zoo politique en état d'abandon par le zouquipeure parti sur une autre balloune de la bêtise humaine?
Sujet: Le cercle de zoologie politique