Un peuple s'enracine dans la terre qu'il connaît.
Le plus le peuple demeure sur la terre qu'il connaît, le plus profond sont ses racines.
Le plus profond sont ses racines, le plus grand et fort est le peuple, surtout en termes d'identité nationale.
Est-ce qu'un peuple qui se transplante amène ses racines avec lui? Ou seulement la mémoire de ses racines?
Est-ce que les Québécois se rappellent de leurs racines de la France qu'ils ne connaissent pas? Ou plutôt de leurs racines du Québec qu'ils connaissent?
Et si un peuple se transplante dans une terre pleine d'autres sortes de plantes...?
Cette pauvre plante peut survivre, et peut même se battre pour assurer sa survie, mais peut-elle vraiment s'enraciner d'une façon profonde dans un environnement dominé par d'autres plantes?
Je dirais que, pour moi, c'est une question de profondeur.
Dans ce monde superficiel, c'est devenu une question d'importance capitale.
Les peuples vraiments fiers sont ceux qui peuvent dire qu'ils vivent toujours et encore sur la terre de leurs ancêtres, ceux qui peuvent savoir qu'ils sont "chez eux" depuis des siècles.
Ça c'est des vraies racines!
Où sont nos racines vraiment...?