Le PLC en train de devenir un Dead Duck???

C'est le grand souverainiste René Lévesque qui rirait bien sur la menace qui pèse sur le Parti Libéral du Canada après avoir été le premier à nous faire part de "Dead Duck" pour décrire l'état des francophones hors-Québec.

Hélas cet état est vite atteint lorsque les idéologies de la bonne parure deviennent insoutenables et le vide intérieur ne résiste plus à l'examen de la réalité du terrain. Le renouvellement n'y est plus lorsque les groupes d'intérêt habituels n'y voient plus l'appât du gain facile. Les méthodes de subterfuge entretiennent un cynisme grandissant si ce n'est sa manifestation de l'apathie. L'élite des médias, de "l'academia" et du Parti entretenue pendant si longtemps pour fabriquer le Mensonge devient l'handicap le plus pénible pour déterminer que seront les nouveaux dogmes.

Se revigorer de "francophilie", de nouvelle immigration franco et de globalisation pour maintenir l'illusion passée mènent à de nouvelles dérives. La prochaine génération, les classes entrepreneuriales, professionnelles et ouvrières sont déjà parties en exode pour de nouvelles illusions menées par de nouveaux caméléons de transparence ou du bris des solitudes. Le questionnement sur les méthodes de communication avec "la Base" n'est plus perçue que comme une dernière chance devant le désespoir du subterfuge final.

Comme on dit par chez moi à l'aut bout du Pays: "Been there, done that and gotten the T-shirt". Et pis "Poetic justice", non?

Le Canard-Turbot

Il te faut lire aujourd'hui la version papier (ou électronique avec abonnement ou sur Vigile un peu plus tard???) du journal Le Devoir(p.B6):

Citation :

Ceci est une chronique littéraire
Jean Dion

Un ancien ministre libéral fédéral a écrit, en page 4 d'un livre (traduction maison): «Nous avons gagné trop souvent, pendant trop longtemps. (texte intégral)

AF

AF a écrit:

Il te faut lire aujourd'hui la version papier (ou électronique avec abonnement ou sur Vigile un peu plus tard???) du journal Le Devoir(p.B6):

Citation :

Ceci est une chronique littéraire
Jean Dion
Un ancien ministre libéral fédéral a écrit, en page 4 d'un livre (traduction maison): «Nous avons gagné trop souvent, pendant trop longtemps. (texte intégral)

AF

Bon. Pas sur VIGILE. Pas assez «intello».

Il s'agissait d'un commentaire incisif et amusant, liant sport et politique, à partir d'une citation du livre The game(1983) publié par le nouveau candidat à la chefferie du PLC Ken Driden. Voici la citation au complet à défaut de l'article:

Citation :

«Nous avons gagné trop souvent, pendant trop longtemps.Nous reconnaissons chaque signal, chaque signe, nous voyons notre fin dans tout ce que nous faisons. Comme une starlette devant son miroir le matin, tout ce que nous percevons est annonciateur d'un effondrement.»

À +

AF

gaulois a écrit:

C'est le grand souverainiste René Lévesque qui rirait bien sur la menace qui pèse sur le Parti Libéral du Canada après avoir été le premier à nous faire part de "Dead Duck" pour décrire l'état des francophones hors-Québec.

Hélas cet état est vite atteint lorsque les idéologies de la bonne parure deviennent insoutenables et le vide intérieur ne résiste plus à l'examen de la réalité du terrain. Le renouvellement n'y est plus lorsque les groupes d'intérêt habituels n'y voient plus l'appât du gain facile. Les méthodes de subterfuge entretiennent un cynisme grandissant si ce n'est sa manifestation de l'apathie. L'élite des médias, de "l'academia" et du Parti entretenue pendant si longtemps pour fabriquer le Mensonge devient l'handicap le plus pénible pour déterminer que seront les nouveaux dogmes.

Se revigorer de "francophilie", de nouvelle immigration franco et de globalisation pour maintenir l'illusion passée mènent à de nouvelles dérives. La prochaine génération, les classes entrepreneuriales, professionnelles et ouvrières sont déjà parties en exode pour de nouvelles illusions menées par de nouveaux caméléons de transparence ou du bris des solitudes. Le questionnement sur les méthodes de communication avec "la Base" n'est plus perçue que comme une dernière chance devant le désespoir du subterfuge final.

Comme on dit par chez moi à l'aut bout du Pays: "Been there, done that and gotten the T-shirt". Et pis "Poetic justice", non?

Le Canard-Turbot

Le PLC n'est pas le seul «Dead Duck» en devenir.

Le PLQ itou!

Citation :

Lise Payette
Mont Orford: friser le ridicule
Journal de Montréal
08/05/2006 14h09

Il s'est passé quelque chose de grave au Québec cette dernière fin de semaine. 500 délégués libéraux réunis en Congrès à Trois Rivières ont choisi de se ranger derrière leur chef qui leur proposait de respecter l'opinion de 18% de la population québécoise qui appuie la vente d'une partie du Mont Orford plutôt que de respecter le 82% qui s'y oppose. Jean Charest appelle ça une victoire...
Les quelques voix dissidentes qui se trouvaient sur place, celles des Mulcair, Paradis ou Dépôt ont été à peine entendues et ces messieurs ont été priés de plier bagage puisqu'ils ne pouvaient chanter en choeur les louanges du tout-puissant chef libéral. La dissidence n'a pas sa place quand le maître a parlé.


Un premier ministre irritant


Drôle de façon d'interpréter le rôle de Premier ministre selon Jean Charest. Comme si le pouvoir lui était monté à la tête.


Un Premier ministre, dans un pays comme le nôtre, ne dispose absolument pas d'un pouvoir absolu. Heureusement. Quoiqu'en pense son propre parti, un vote des membres libéraux dans un congrès ne peut pas tenir lieu d'une approbation de la population.


C'est connu qu'en politique, quand un projet a des irritants, il vaut mieux se pencher sur les irritants pour les faire disparaître que de tirer sur la fleur pour la faire pousser plus vite. Quand l'irritant est la façon d'agir du Premier ministre lui-même, c'est plus délicat.


Quand 65% des citoyens demandent le départ d'un Premier ministre, celui qui est visé par ce jugement populaire doit certainement en tenir compte et cesser d'agir comme s'il était le Roi Soleil.


Jean Charest a peut-être des ressemblances physiques avec Louis XIV, mais ça s'arrête là. Il n'est ni dans le bon pays, ni dans le bon siècle.


Le bras de fer


Sauf dans les républiques de bananes où quelques grosses têtes se conduisent en rois tout puissants, le modèle est assez peu populaire dans nos sociétés. Nous préférons nos leaders avec un peu plus d'humilité, un peu moins d'arrogance, mieux disposés à gérer les affaires communes pour le mieux être de la population en général et pas seulement pour quelques favoris.


Le Mont Orford est devenu un symbole. Celui de la direction que la majorité de la population souhaite prendre en ce qui concerne la protection de son territoire. Visiblement elle ne veut pas de condos au bas des pistes. Le Gouvernement a sous-estimé la réaction d'une population qui en a assez de se faire mentir en pleine face par des élus qui font un gros trip de pouvoir.


Le Gouvernement Charest avec Jean Charest à sa tête, fait fausse route. Son entêtement est devenu incompréhensible.


A moins de motivations que nous ne connaissons pas, pourquoi un Premier ministre fait-il autant d'efforts pour déplaire à 82% de sa population?


A moins que ce soit pour détourner l'attention... Pendant que la population s'organise autour du Mont Orford, le Roi Soleil lance sa politique de développement de l'énergie avec des projets de barrage pour des milliards de dollars visant à fabriquer de l'électricité surtout pour l'exportation aux Etats Unis.


En même temps, il accepte un strapontin à l'Unesco où les sièges seront toujours réservés pour le Canada et il annonce dans le même souffle qu'il pourrait envisager de signer le retour du Québec dans la Constitution rapatriée par Trudeau. Le Roi Soleil s'attaque à de gros morceaux.


On ferait bien de s'occuper de nos affaires avant de découvrir qu'il ne nous reste plus rien. Pendant que le Roi Soleil vit son histoire d'amour avec Stephen Harper, la population devrait surveiller ses biens. Histoire de ne pas se retrouver les culottes à terre.

Disponible sur http://www.vigile.net/

AF