Nos traîtres!

J'ai entendu peu de Québécois réagir à la volte-face (Il en faut deux, pour faire ÇA!) de Pierre-Marc Johnson, ex-chef du Parti québécois, qui appuie la candidature de son ami personnel Bachand, un Libéral(PLQ), dans Outremont-ma-chère!N'est -ce pas le comté(au fédéral) d'un de leurs semblables, Jean Lapierre (ex-bloquiste) qui défend maintenant le fédéralisme aux côtés de S. Dion, P. Pettigrew,Liza Frulla...? On peut tous les mettre dans le même sac, n'est-ce pas ?Quel nom donnneriez-vous à ce fichier ???

C'est la première fois qu'un ancien premier-ministre souverainiste renie la cause ouvertement.Il a dit qu'un référendum n'était pas souhaitable.

En rétrospective ça donne raison au regretté Gérald Godin et des autres qui ont planifié son éjection pour faire place à Parizeau dans les années 80 qui a ensuite pousser la grosse machine bleue à fond pour mener au référendum 1995.Sans cela,l'échec de meech aurait passer comme lettre à la poste sans rien faire et s'aurait pû être la fin de l'objectif.

Certains placent aussi Lucien Bouchard dans la liste des traitres.Là c'est pousser le bouchon un peu loin à mon avis.

Rien n'indique qu'il n'est plus souverainiste et qu'il ne prenne pas part activement à la prise 3.Bouchard est justement très bien perçu dans le segment de la population qui fera la différence.Si ceux si ont le sentiment que les ardents souverainistes renient totalement son oeuvre et son discours,ça devient problématique de les convaincre d'adhérer au mouvement du OUI.
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Citation :

De Johnson à Parizeau
Alors que le chef du Parti québécois, PierreMarc Johnson, se trouvait à Paris pour y rencontrer des personnalités politiques, le député de Mercier, Gérald Godin, convoquait la presse pour déclarer que Pierre-Marc Johnson n'était pas un bon chef de parti, qu'il conduisait le PQ à la dérive et qu'il souhaitait le retour de Jacques Parizeau à la tête d'un parti revenu à son premier objectif: l'indépendance du Québec.

La déclaration du député péquiste provoque immédiatement une crise dans le parti. Le chef doit-il exclure le député dissident ? Sur les entrefaites, le chef historique du Parti québécois, René Lévesque, meurt subitement et fait l'objet de funérailles d'État. Cet événement a pour effet de raviver les sentiments nationalistes des ex-militants péquistes qui se disent prêts à reprendre du service sous un leader prônant l'indépendance. La sortie de Gérald Godin prend par ailleurs l'allure d'une rébellion. Combien de députés doivent être exclus du caucus du parti? Déjà trois députés se sont publiquement rangés du côté du député de Mercier pour réclamer un renouvellement du leadership. Le jour même où le chef Pierre-Marc Johnson doit rencontrer le caucus des députés pour discuter de cette question, il annonce, à la surprise générale, qu'il démissionne de son poste de chef de parti et de député à l'Assemblée nationale. Immédiatement, les yeux se tournent vers Jacques Parizeau, ancien ministre des Finances sous le gouvernement Lévesque et partisan de l'indépendance du Québec. Huit jours après la démission de Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau annonce qu'il sera candidat si son retour suscite une vague d'adhésions. En lançant sa campagne au leadership, Jacques Parizeau fait savoir qu'il dévoilera peu à peu son programme dans un numéro de « strip-tease intellectuel ». Au mépris des lois élémentaires de l'art de l'effeuillage cependant, il dévoile à la première occasion la partie centrale de son programme: lors des prochaines élections générales, il demandera aux Québécois un mandat pour négocier avec Ottawa l'accession du Québec à la souveraineté. Le candidat Parizeau proposera aux membres du parti d'adopter un « programme à deux vitesses ». La première vitesse visant à régler des problèmes immédiats, ou ce que le PQ avait appelé avant l'élection de 1976 un programme de bon gouvernement. Puis une seconde vitesse déterminant le type de société que le Parti québécois entend bâtir dans un Québec souverain. Jacques Parizeau sera finalement le seul candidat et il deviendra chef du parti le 18 mars 1988. L'ensemble de l'opération, du déboulonnage de l'ancien chef à la consécration du nouveau, aura pris moins de cinq mois.

Si je me souviens bien Pierre Marc Johnson n'a jamais été élu comme premier ministre mais a plutôt été un remplacant intérimaire. Vrai?

Vu de l'extérieur, le comté d'Outremont me semble devenu un comté repère pour les vire-capot. Vrai?

N'est-ce pas le comté fédéral de Jean Lapierre, un autre vire-capot . Vrai?

Quels sont les chances du PQ dans ce chateau-fort Libéral

Effectivement,premier ministre non-élu suite à la démission de René Lévesque.

La prise de Outremont serait une surprise et Charest se verrait contesté à l'interne dans son leadership s'il perdait Outremont.

14 AVRIL 2003


SÉGUIN, Yves Libéral 14 278
LAPIERRE, Marilyse Parti québécois 8 218
HANLEY, Jill Union des forces progressistes 1 818
DE SERRES, Christian Action démocratique du Québec 1 712
DAIGLE, Maryève Bloc-Pot 345
CHARRON, Louise Parti marxiste-léniniste du Québec 119

Sénateur a écrit:

Si je me souviens bien Pierre Marc Johnson n'a jamais été élu comme premier ministre mais a plutôt été un remplacant intérimaire. Vrai?

Vu de l'extérieur, le comté d'Outremont me semble devenu un comté repère pour les vire-capot. Vrai?

N'est-ce pas le comté fédéral de Jean Lapierre, un autre vire-capot . Vrai?

Quels sont les chances du PQ dans ce chateau-fort Libéral

Vrai partout, Sénateur!Le PQ devrait y concentrer plus d'efforts. Outremont-en-haut, c'est le petit Westmount des Québécois parvenus ( R.Bourassa,Claude Ryan,Jean Lapierre!!!, la Haute direction de Radio-Granada, d'Hydro-Québec,etc.etc. Quand on est riche et francophone, on vit sur l'autre butte du Mont-Royal, c-à.d. Outre-Mont...les Anglos riches eux vivent à West-Mount (ou Hamstead)...Il y a de rares exceptions,à Westmount, comme M. de Gaspé-Beaubien(Expo '67 etc.) , Michèle Tisseyre(Vous vous rappelez de sa prestation pour le Kéneda au vieux Forum ?)et Jean Charest...Sequin qui a quitté le PLQ, était le député d'Outremont,avant de claquer la porte. Il y habite sans doute AUSSI.... C'est le comté voisin du mien, j'y passe souvent, je ne pourrais même pas dire qui est condidat(e) du P.Q.,un nom à consonnance arabe, je crois... Pour y avoir du succès, il faut être un natif ou un résident$$$, comme Bachand

Ouf! Il y a du chemin à faire pour arriver à une victoire péquiste là.

Il a t-il des sondages qui démontrent une certaine lutte ou bien c'est une victoire certaine ? D'après toi

Et Jean Lapierre c'est Outremont ou bien c'est le comté de Pettigrew

Ça semble facile pour les dur-de-dur libéraux, ils n'ont qu'à se présenter dans Outrement. C'était le comté de Trudeau aussi

Non pas de sondage public encore.

Lapierrre c'est le même territoire que Outremont au provincial,il a passé par la peau des fesses quand la vague bleue bloquiste déferlait.

Le petit groulx c'est Papineau,à surveiller le soir des élections,il va suer comme un cochon.500 votes de majorité en 2004.

PET,c'était le député de town of Mount Royal,Ville dans l'ile de Montréal qui a construit un mur de la honte sur le blvd l'Acadie pour bien délimiter et repousser les immigrants du quartier voisin.

Michel Rivard avait porté les couleurs du parti rhinocéros contre PET.