Nos propres quartiers et ghettos...

Je ne crois pas que nous puissions faire de leçons aux Français en ce qui concerne les débordements qui ont pris naissance dans les quartiers ( les cités, comme ils disent....)Je laisserai à des Québécois de souche le soin de parler des quartiers défavorisés et des ghettos du Québec. (Je les connais, mais on pourrait m'accuser d'intrusion...)

Je m'en tiendrai donc à Halifax (N.-Ecosse) et à St-John (N.-Brunswick) dans le ''Merrytimes''.On a déjà rasé, en N.-Ecosse un quartier noir au complet,Africville. Inutile de dire que depuis, la valeur de ces terrains a grimpé et que la population locale a complètement changé, pour du plus pâle...Un correspondant de Halifax me dit que l'on continue à détruire les quartiers défavorisés et que l'on relocalise les gens à une heure d'autobus du centre-ville alors qu'il faut 30 minutes seulement aux habitants des quartiers blancs pour faire le même trajet. Qui plus est, l'autobus des ''relocalisés'' ne fait le trajet que deux fois en matinée et deux fois en soirée,(pour le cheap labour, sans doute).(On se croirait en Afrique du Sud au temps de l'Apartheid...) Halifax compte environ 200,000 Acadiens qui sont pour la plupart, assimilés,anglicisés, me dit mon correspondant.Il resterait environ 250,000 francophones(?) au sein de cette municipalité de 500,000 habitants...

Pour ce qui est de St-John ( la Loyaliste), N.-Brunswick,le quartier nord de la ville, (le North End) est bien connu.La majorité des familles y gagnent moins de 30,000$ par année,de nombreuses femmes célibataires y vivent parce que le prix de loyers est moins élevé et 80% des habitants sont locataires...Les murs fissurés, les carreaux brisés sont visibles partout.655 maisons auraient besoin de fenêtres isolées pour mieu affronter les grands froids d'hiver.Il n'y a pas de calorifère dans certaines pièces de ces logements. Il a fallu la mobilisation d'un comité de citoyens pour réussir à permettre l'accès des jeunes au centre communautaire local, alors que le taux de criminalité est élevé dans les rues du North End.

Non, à bien y penser, nous n'avons pas de leçons à donner à personne! Et avec nos ''gangs de rue'' qui font la pluie et le beau temps même en PRISON,nous n'avons qu'à bien nous tenir...

Et ici à Winnipeg, c'est les aborigènes (les Premières Nations). Winnipeg a un grand nombre d'aborigènes, et ce n'est pas rare de voir des aborigènes sans demeure endormis dans un abribus ("bus shelter"). Je ne peux pas citer d'exemples de quartiers pauvres en particulier...
Il y a quelques mois, un jeune aborigène a été tué par un policier qui, il paraît, avait été un peu trop vite à tirer. Ce n'est pas un incident isolé - j'ai entendu plusieurs histoires semblables au sujet des relations entre les aborigènes et nos "défenseurs publics".

A l'oeil
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Citation :

Halifax compte environ 200,000 Acadiens qui sont pour la plupart, assimilés,anglicisés, me dit mon correspondant.Il resterait environ 250,000 francophones(?) au sein de cette municipalité de 500,000 habitants...

Ca me semble fort comme chiffre. Tu es certain À l'oeil! que ta source est bonne

Sénateur a écrit:

A l'oeil
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Citation :

Halifax compte environ 200,000 Acadiens qui sont pour la plupart, assimilés,anglicisés, me dit mon correspondant.Il resterait environ 250,000 francophones(?) au sein de cette municipalité de 500,000 habitants...

Ca me semble fort comme chiffre. Tu es certain À l'oeil! que ta source est bonne

Merci Sénateur. Je suis allé vérifier les données du Recensement de 2001 qui sont encore plus désolantes...La population de Halifax était de 353,000 h. dont seulement 10,180... se disaient de langue française.Malheureusement, le recensement n'indique pas les nombre d'assimilés qui ne parlent plus le français ou se disent de langue anglaise. J'en informe mon correspondant trop optimiste.

A l'oeil! a écrit:

Sénateur a écrit:

A l'oeil
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Citation :

Halifax compte environ 200,000 Acadiens qui sont pour la plupart, assimilés,anglicisés, me dit mon correspondant.Il resterait environ 250,000 francophones(?) au sein de cette municipalité de 500,000 habitants...

Ca me semble fort comme chiffre. Tu es certain À l'oeil! que ta source est bonne

Merci Sénateur. Je suis allé vérifier les données du Recensement de 2001 qui sont encore plus désolantes...La population de Halifax était de 353,000 h. dont seulement 10,180... se disaient de langue française.Malheureusement, le recensement n'indique pas les nombre d'assimilés qui ne parlent plus le français ou se disent de langue anglaise. J'en informe mon correspondant trop optimiste.

Il me semblait bien aussi car la SNA nous dit que nous sommes + ou - 250,000 Acadiens dans les Maritimes dont quelque 225,000 au New B. Il en reste donc plus qu'environ 25,000 pour les autres provinces.

Petit peuple, grand peuple

J’ai 3 reportages sur la pauvreté et ghettos de population amérindienne qui m'ont beaucoup touché diffuser au Point. Je vous laisse les liens. Les 3 sur sur ce lien de Novembre.

http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/tj22h/archive50_200511.shtml

Citation :

À livre ouvert

(11 novembre 2005) Dans son dernier essai, le sociologue suisse Jean Ziegler y va d’un point de vue engagé, révolté. Il dénonce les grandes multinationales, qui se sont approprié les richesses et qui maintiennent les pays pauvres dans un état de soumission. Comment? En ayant recours, selon lui, à deux armes de destruction massive: la dette et la faim. C’est ce qu’il appelle L’empire de la honte.

Dénuement

(16 novembre 2005) - Il est difficile d’imaginer, aujourd'hui au Québec, un village dont les maisons non ni eau courante ni électricité. C'est pourtant le cas de la communauté algonquine de Kitcisakik, dans le parc de la Vérendrye.

C’est un peu le tiers-monde au Québec. L'extrême désolation de ce village autochtone fait que les enfants d'âge scolaire sont même envoyés en pension à Val-d'Or, faute d'infrastructures adéquates.

Le cri des exclus

(17 novembre 2005) - Le retour au calme semble se confirmer en France à la suite des violences urbaines des dernières semaines, mais le malaise a des racines profondes. L'heure est donc maintenant à l'examen de conscience.

Le pays est confronté au drame de ses banlieues, devenues de véritables poudrières. Et la France doit revoir d'urgence la place faite aux immigrants et à leurs enfants.

Michel Cormier et Bruno Bonamigo se sont rendus dans l'un de ces ghettos français, celui de La Madeleine, près d'Évreux, en Normandie, pour mieux comprendre la colère de ses habitants.