Le gouvernement du Québec met de la pression sur le fédéral pour l'obliger à mettre en place des mesures pour compenser les entreprises de fromages fins, AVANT DE DONNER SON ACCORD OFFICIEL AU FÉDÉRAL, pour la signature de l'Accord UE-Canada...
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Tout le monde sait que le fédéral a donné le Québec en échange pour pouvoir plus exporter de la viande de boeufs de l'ouest en Europe... ; TRADUCTION: FAIRE ENCORE PLUS PROFITER L'ALBERTA AU DÉTRIMENT DU QUÉBEC, dans l'accord CANADA-UE, alors que l'Alberta bénéficie DÉJÀ de beaucoup des subventions du fédéral, et, directement, de l'argent des Québécois, pour subventionner toutes les entreprises de gaz et de pétrole en Alberta. -----En effet, à chaque fois que le fédéral donne en crédits d'impôt ou subventions $1 milliard à des industries du pétrole en Alberta, il y a $200 à $250 MILLIONS qui proviennent des Québécois!!!! Le fédéral investit beaucoup plus en Alberta, et en Ontario aussi, qu'au Québec, EN PROPORTION DES ARGENTS qu'il ramasse au Québec. DONC, LES QUÉBÉCOIS SUBVENTIONNENT LE PÉTROLE DE L'ALBERTA, pour ceux qui ne le savaient pas --------
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ÇA, il n'y a personne qui dit le contraire, ET MÊME L'UNION EUROPÉENNE NE S'ATTENDAIT PAS À ÇA (ouvrir les portes du CANADA à l'arrivée des fromages de France, en compensation de plus de boeufs de l'Ouest en Europe), à ce qui était écrit sur des médias français il y a quelques semaines (ce que j'ai lu)...
En passant, il y a juste des journalistes de la télévision publique québécoise, QUI NE CONNAISSENT RIEN EN AGRICULTURE, qui ne peuvent concevoir que le fédéral a troqué les fromages du Québec contre le boeuf de l'ouest. Ces journalistes vont dire que ce n'est pas possible (comme j'ai entendu leur dire lors d'émissions sur des sujets d'actualité), mais eux, ils ne seraient même pas capables de faire la différence entre un boeuf et une vache!!!
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VOIR LE TEXTE:
http://www.laterre.ca/politique/quebec-maintient-la-pression-sur-le-federal/
TITRE: Québec maintient la pression sur le fédéralLe gouvernement Marois garde la pression sur le fédéral afin de préserver l’industrie des fromages fins du Québec, menacée par l’Accord économique et commercial global (AECG) signé par le Canada et l’Union européenne.
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le 18 novembre 2013, par Jean-Charles Gagné - Politique, journal "La Terre".
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La première ministre du Québec, Pauline Marois, a en effet déclaré, le 15 novembre dernier, à Toronto, que le Québec va ratifier l’accord Canada-Union européenne seulement après que le gouvernement fédéral aura mis en place un mécanisme pour compenser les impacts négatifs de cette entente sur les producteurs laitiers et fromagers. Mme Marois a tenu ces propos lors de la rencontre du Conseil de la fédération, dans la Ville Reine.
Le vice-premier ministre et ministre québécois de l’Agriculture, François Gendron, a pour sa part profité de la visite à Montréal du premier ministre Stephen Harper, le même jour, pour lui demander de respecter ses engagements quant aux mesures compensatoires promises pour protéger l’industrie fromagère exceptionnelle du Québec, notamment celle des fromages fins.Le 19 octobre dernier, le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, révélait la position du Québec au sujet de cette entente de principe.
Il rappelait d’abord que Québec s’était opposé au compromis du fédéral comportant l’importation additionnelle de 17 000 tonnes de fromages au Canada, dont 16 000 en fromages fins. Et il soulignait l’engagement ferme obtenu du fédéral afin de compenser d’éventuelles pertes de revenus des producteurs laitiers attribuables à la hausse de ce contingent d’importation.
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COMMENTAIRES de québécois: ça, je ne l'avais pas su officiellement, que le Québec ---lire Mme Marois, le Ministre de l'Agriculture et le Ministre des Finances du Québec--- n'était pas en faveur de cet échange "fromages-boeufs", mais j'en étais sûr
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L’engagement du fédéral visait aussi le contrôle aux frontières à court terme et l’obligation de tenir compte de la part du Québec lors de l’attribution des licences d’importation de fromages fins.
Rappelons que le Québec produit 60 % des fromages fins au Canada.Porte-parole de la Fédération des producteurs de lait du Québec, François Dumontier a semblé apprécier que le Québec réitère, dans le cadre d’une rencontre du Conseil de la fédération, son engagement envers l’industrie fromagère et pose des conditions en regard de la ratification de l’AECG. Le Québec est pour l’instant la seule province canadienne à avoir posé de telles conditions de ratification, a-t-il noté.
FIN DU TEXTE
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