Prix "Orange" et "Citron" de la Féd. des Journalistes du QC!

Voici un très bon article:

http://www.ledevoir.com/societe/medias/364268/congres-de-la-fpjq-des-journalistes-et-photographes-recompenses

EXTRAIT:

TITRE: Congrès de la FPJQ -
Le Devoir récompensé pour un éditorial sur la crise étudiante

Radio-Canada domine les prix Judith-Jasmin

par Stéphane Baillargeon, le journal "LE DEVOIR"
le 18 novembre 2012

Radio-Canada (RC) passe le râteau dans la talle des prix Judith-Jasmin 2012. La Société d’État rafle plus de la moitié des récompenses (cinq sur huit), y compris le Grand prix.

Le Devoir se distingue dans la catégorie Opinion. Le Judith-Jasmin est remis à Marie-Andrée Chouinard pour un éditorial cosigné par Jean-Robert Sansfaçon, Josée Boileau, Bernard Descôteaux et Serge Truffaut, toute l’équipe éditoriale du journal quoi.

Par ailleurs, le magazine L’actualité et le quotidien La Presse reçoivent une distinction chacun.

Les prix Judith-Jasmin récompensent les meilleures productions journalistiques de l’année au Québec, des travaux jugés par des pairs. Les lauriers étaient distribués samedi soir à St-Sauveur, dans le cadre du colloque annuel e la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

Le texte de Mme Chouinard intitulé «Abus de pouvoir», paraît le 19 mai 2012, en pleine crise du printemps, alors que le gouvernement Charest vient de faire adopter par l’Assemblée nationale la loi 78 dans le but d’assurer un retour aux études tout en limitant le droit de manifester. «S’il fallait une loi pour assurer les conditions d’accès à l’enseignement, ce qui était nécessaire en soi, rien ne justifiait de suspendre les droits démocratiques fondamentaux de l’ensemble des citoyens québécois», dit alors le commentaire critique exceptionnellement endossé par tous les éditorialistes.

Le jury félicite l'initiative de l'équipe éditoriale du Devoir pour son sens des responsabilités journalistiques. Il ajoute que le texte est «bien écrit, courageux et extrêmement pertinent. Il colle de près à l'actualité et illustre à merveille le rôle d'un média en société, gardien des abus et capable de critiquer et de faire entendre une voix au-dessus de la mêlée.»

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pour relire l'article en question: "ABUS DE POUVOIR", contre la nouvelle loi 78, en mai dernier, dans le journal "Le Devoir":
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/350475/loi-78-abus-de-pouvoir
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FIN DE L'EXTRAIT

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LES PRIX "CITRON":
voir les commentaires, dans le journal "Le Devoir", à la suite du texte:
des gens que je ne connais pas, mais avec qui je suis entièrement d'accord:

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Et les grands perdants sont :

Richard Martineau, Eric Duhaime, Mario Dumont, Gilles Proulx, Jean Lapierre, Anne-Marie Dussault, Pierre Bruneau, pour leurs analyses tendancieuses et leur parti pris.

Et il serait temps que le public se réveille et cesse de s'abreuver au travers des informations biaisées servies de manière à contrôler les esprits et à orienter l'opinion publique.

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Suggestion à la FPJQ

Ce n'est pas encore parfait. Pourquoi ne pas accorder des prix citrons à certains journalistes, chroniqueurs ou commentateurs dits «experts» qui font la loi dans tous les médias - aux dépens du droit du public à une information crédible - pour augmenter les cotes d'écoute, les revenus publicitaires et favoriser les idées de leurs employeurs (comme durant les campagnes électorales) ?/!*
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FIN DES COMMENTAIRES écrits dans le journal
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D'ailleurs, on peut voir toute l'analyse du dossier de la "grève étudiante", dans un autre article du journal "Le Devoir".
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ET où on indique, d'ailleurs, que les chroniques d'un autre journal quotidien était TRÈS BIAISÉE, et contre les étudiants

http://www.ledevoir.com/societe/medias/364262/les-journaux-ont-ils-ete-trop-partisans-pendant-le-conflit-etudiant

EXTRAIT:
Voici d’autres faits saillants de l’enquête :

Les quotidiens québécois ont publié à peu près le même pourcentage d’articles jugés neutres par rapport aux différents protagonistes du conflit étudiant. Le Devoir et le JdeM affichent un score semblable de 78% d’articles neutres pour la nouvelle, le portrait et l’entrevue. La Presse monte à 82% et The Gazette à 84%. La moyenne du groupe se stabilise à 81%.

L’écart se creuse avec les chroniques et les éditoriaux. Cette part de la production du JdeM est jugée neutre un coup sur quatre (25%), à 27% dans le journal anglophone, à 32% dans La Presse et à 36% dans Le Devoir. Les chroniques seules du Devoir seraient neutres dans 39% des cas. The Gazette se démarque avec des textes d’analyses jugés neutre à 89% tandis que la moyenne francophone baisse à 62%.

L’orientation des chroniques du Journal de Montréal s’avère la plus défavorable à l’endroit du mouvement étudiant contre la hausse, et de loin, avec un indice de –157. The Gazette se situe à –77, La Presse à –39 et Le Devoir passe au noir avec + 18.

Par contre, le JdeM affiche un score parfaitement neutre (0) pour ses nouvelles. Ce journal est donc à la fois le plus «objectif» dans le reportage et le plus «subjectif» dans le commentaire. La Presse se situe à –11 dans la nouvelle, The Gazette à – 14 et Le Devoir à + 28, ce qui en fait encore une fois le seul journal à passer dans le camp des grévistes.

L’orientation du traitement du gouvernement donne des scores beaucoup moins contrastés avec cette fois le JdeM (-39), La Presse (-32) et Le Devoir (–39) nez à nez pour la nouvelle et un peu plus différenciés pour le commentaire, soit –27 pour le JdeM, - 63 pour La Presse et –77 pour Le Devoir. The Gazette a presque équilibré son traitement de l’État avec –2 en chroniques et aux éditoriaux.

L’orientation varie en intensité selon le type d’auteur, les chroniqueurs et collaborateurs externes (y compris les auteurs des lettres d’opinion) semblant plus marqués que les journalistes. Au Devoir par exemple, l’orientation défavorable au gouvernement (- 312) s’explique en bonne partie par la virulence des tiers (-196) par rapport au traitement de la salle (-116). De même au JdeM, les chroniqueurs et autres donneurs d’opinion étaient plus orientés (-152) que les auteurs journalistes (-91).

FIN DE L'EXTRAIT

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