Où la langue française est très peu utilisée, et où on a vu, EN PREMIER, les grands Chefs d'État, dont SARKO L'AMÉRICAIN, accepter de nommer un SECRÉTAIRE GÉNÉRAL QUI NE PARLAIT PAS UN MOT DE FRANÇAIS!!!!
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SARKO L'AMÉRICAIN, qui, lui, aurait dû ÊTRE UN DES PREMIERS À EXIGER QUE LES PORTE-PAROLES DES GRANDES INSTITUTIONS INTERNATIONALES puissent parler en français couramment!!
http://www.lagazette.sn/spip.php?article4138
EXTRAIT:
Recrutement à l’Organisation des Nations unies
Les francophones défavorisés
mercredi 7 novembre 2012
Sur 84% des fiches d’embauche à l’Onu, l’anglais est une langue obligatoire contre 17% seulement pour le français. Une situation qui menace la diversité linguistique dans les organisations internationales et sur laquelle les fonctionnaires francophones des organisations internationales ont attiré l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement présents à Kinshasa lors du 14e sommet de la francophonie.
Le 12 octobre, au premier jour du sommet de la Francophonie à Kinshasa, capitale de la République démocratique de Congo (Rdc), les fonctionnaires francophones des organisations internationales ont sonné la mobilisation. Non pour s’opposer à la venue de François Hollande en terre congolaise mais pour célébrer la Journée du Français dans les Organisations Internationales. Ce 14e sommet de la francophonie a été, en effet, mis à profit par l’Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (Affoi) pour fêter la diversité linguistique mais surtout pour attirer l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’organisation internationale de la francophonie (Oif) sur les conclusions du Rapport Vareilles sur le recrutement à l’Onu. Une étude qui « mettait en lumière des anomalies quant aux équilibres linguistiques dans les conditions d’embauche aux Nations Unies ». Pour les membres de cette assemblée, cette réaction institutionnelle est nécessaire pour créer une prise de conscience aigue sur le sujet.
Le rapport Vareilles a fait un constat inquiétant pour le français. Dans ses conclusions, le rapport sur le recrutement à l’Onu révèle la discrimination dont sont victimes les candidats francophones à un poste : « Bien que l’anglais et le français sont les deux langues de travail du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, il parait évident au regard de cette étude qu’il existe un problème d’équité entre les candidats anglophones et francophones ». Selon ce document, sur 84% des fiches d’embauche à l’Onu, l’anglais est une langue obligatoire contre 17% seulement pour le français. « Si cette pratique demeure, s’inquiète Catherine Lafforgue, l’Onu sera une structure anglophone ». Pour la directrice de la Communication à l’Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (Affoi), « la réalité est plus grave. Malgré les discours de façade, l’anglais est la seule langue de travail. » « Ces chiffres justifiés par les rationalisations des pratiques sont la preuve qu’une nouvelle étape est franchie. Si cela continue il n’y aura plus de barrière sur la route du modèle unique et cela va provoquer une déséquilibre de représentativité », ajoute-t-elle, se faisant l’écho d’un sentiment partagé par beaucoup. Le rapport Vareilles dont le but était de faire un bilan et une analyse détaillée de l’emploi et du recrutement à l’ONU a en outre indiqué qu’il soit particulièrement dommageable et regrettable pour les candidats francophones que le guide d’instruction de 197 pages ne soit pas traduit en français.
FIN DE L'EXTRAIT
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