Très bonne question!!!
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/HOPPE/48281
EXTRAIT:
Vers une technocratie monoculturelle
Qui défend encore le français à l’ONU ?
Du 12 au 14 octobre, Kinshasa accueille le 14e Sommet de la francophonie. Comme les précédentes, cette rencontre doit célébrer en grande pompe la « beauté de la langue française ». Pourtant, souvent par négligence, les pays francophones aban-donnent les organisations internationales à la domination de l’anglais.
par Dominique Hoppe, octobre 2012
Aperçu« Dans le contexte des réalités économiques et des restrictions financières, la tendance au monolinguisme est loin d’être en recul, avec l’utilisation hégémonique d’une langue, l’anglais, par rapport aux cinq autres langues des Nations unies pour des raisons de pragmatisme. Les chefs de secrétariat des organisations ne montrent pas toujours l’exemple et n’assurent pas non plus efficacement la surveillance, le contrôle et le respect de la parité entre les six langues officielles, ni le traitement égal des langues de travail au sein des secrétariats. » Ce constat sévère, posé par le Corps commun d’inspection mandaté par l’Organisation des Nations unies (ONU). se trouve confirmé par une autre étude consacrée au recrutement des fonctionnaires. Laquelle établit que, même si anglais et français sont les deux langues de travail du secrétariat, la première est exigée dans 87 % des cas et la seconde, dans 7 %.
FIN DE L'EXTRAIT
Commentaires: Premièrement, c'est aux pays de la FRANCOPHONIE d'exiger que les représentants des grandes institutions internationales puissent parler la LANGUE FRANÇAISE.
Avec l'élection de SARKOZY, en France, dans les dernières années, ces institutions ont nommé ou élu des représentants ou des secrétaires généraux QUI NE PEUVENT PARLER EN FRANÇAIS, contrairement à ce qui se faisait dans le passé.
Le plus grand défenseur de la LANGUE FRANÇAISE, au niveau international, le président de la FRANCE, soit Sarkozy en l'occurrence, acceptait la nomination de représentants UNIQUEMENT ANGLOPHONES.
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Donc, il ne faut pas être surpris que, maintenant, ces institutions utilisent de MOINS EN MOINS la langue française.
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