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 Zachary Richard dénonce les préjugés..(ou le Quebec bashing)

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Québécois parmi d'autres
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Zachary Richard dénonce les préjugés..(ou le Quebec bashing) Empty
MessageSujet: Zachary Richard dénonce les préjugés..(ou le Quebec bashing)   Zachary Richard dénonce les préjugés..(ou le Quebec bashing) EmptySam 08 Sep 2012, 10:40

Une façon polie de dire à certains de se la fermer... selon moi..

voir:

http://www.journaldemontreal.com/2012/09/06/zachary-richard-denonce-les-prejuges

Zachary Richard se désole de la haine et des préjugés qui ont entouré la dernière élection provinciale.

EXTRAIT de l'extrait de son RAPPORT MENSUEL, cité dans ce journal:

«Pendant que le tueur se faisait transporter par la police, il criait : “ Les Anglais se réveillent. C’est la vengeance des Anglais. ” On traite clairement avec un fou, mais il semble que la folie se propage. »

«La nouvelle de l’événement fait le tour du monde et vient assombrir la victoire du Parti Québécois. Mais ce qui est dangereux, c’est l’implication que ceci est la faute du Parti Québécois, et que les séparatistes ne sont que des terroristes. »

«On ne peut pas permettre à un fou de déstabiliser la com­mu­nauté. On ne peut pas permettre à nos passions de nous conduire vers la haine. La ligne de combat de la société québécoise ne se démarque pas entre Anglais et Français, mais entre la tolérance et le préjugé. » La fusillade qui a ébranlé le Québec, mardi soir, a profondément choqué Zachary Richard. Dans un billet ­publié sur son site Web, l’artiste louisianais dit ­s’inquiéter des divisions que pourrait engendrer cet événement tragique.

« Dans le contexte de ce monde fou, ce n’est pas si surprenant que la folie arrive à notre porte après tout, écrit-il. Mais ce qui m’inquiète et qui me dégoûte est la réaction de certains suite à cet événement tragique. »

L’auteur-compositeur-interprète, qui a maintes fois franchi la porte de l’entrée des artistes du Métropolis au cours de sa carrière, déplore qu’une page Facebook ait été créée dans le but de réclamer la démission de Mme Marois.

Il s’inquiète également de propos véhiculés par le quotidien The Globe and Mail, dans les jours qui ont précédé l’élection. Il mentionne, entre autres, un éditorial publié le 31 août.

Il le cite ainsi: « Certainement les Canadiens raisonnables seront d'accord qu’une victoire du Parti québécois sera extrêmement néfaste pour le Québec et le Canada. La campagne a dévoilé la vision irrationnelle, extrémiste et même perverse de Pauline Marois et ses supporters séparatistes. Ils n’aiment pas le Canada. (...) Il semble même qu’ils n’aiment pas les gens qui ne leur ressemblent pas ou qui ne parlent pas comme eux. »

« C’est un point de vue haineux, basé sur des préjugés et qui ne mérite que du dédain, affirme-t-il dans son billet. S’il y a cauchemar créé, c’est par un journaliste si peu responsable qui propage des propos inflammatoires. »

FIN DE L'EXTRAIT

le RAPPORT MENSUEL de ZACHARY RICHARD:

http://www.zacharyrichard.com/francais/rapportmensuel.php?year=2012

EXTRAIT

La nouvelle de l’évènement fait le tour du monde et vient assombrir la victoire du Parti Québécois. Mais ce qui est dangereux c’est l’implication que ceci est la faute du Parti Québécois, et que les séparatistes ne sont que des terroristes. Ce qui me dérange c’est que cet évènement peut engendrer la peur.

Je voyage souvent à Moncton, Nouveau-Brunswick où j’observe un phénomène dérangeant parfois. En entrant dans un ascenseur, ou en rencontrant quelqu’un dans la rue, on a (au moins j’ai) un moment d’hésitation. S’il s’agit de s’adresser à un inconnu, on parle en anglais, ou on dit « Hello » sans accent, créant délibérément une ambiguïté linguistique et donc culturelle. Ceci dans la crainte de déranger.

Pendant une grande partie de leur histoire, les francophones de l’Acadie s’effaçaient et les vestiges de cette auto-dégradation se manifeste toujours dans une gène qui s’éveille en public devant des inconnus. Il ne faudra pas qu’une pareille chose s’installe à Montréal. Il ne faudrait pas qu’on devienne réticent de parler une langue, quelque soit la langue. Il ne faudra pas que les communautés linguistiques deviennent des groupes ennemis. Il ne faudra pas que le choix de parler le français nous mette dans une position antagoniste par rapport aux Anglophones. Et surtout il ne faudra pas que les Anglophones imaginent que les Francophones sont leurs ennemis.

FIN DE L'EXTRAIT

Personnellement, j'en suis presque rendu à l'étape que dénonce Zachary Richard: quand je vais dans des commerces du centre-ville, à Montréal, au Québec, j'hésite à l'occasion de me faire servir en français, de peur de contrarier le commerçant ou ses employés.... ALORS QUE CELA DEVRAIT ÊTRE LE CONTRAIRE!!
.
Même, quelques fois, des tout nouveaux commerçants de d'autres nationalités m'indiquent clairement et fermement de sortir de leur magasin, quand j'insiste un peu trop de parler en français!! C'en est rendu à ce point!!! TERRIBLE!!
Pour eux, parler 2 ou 3 langues, c'est une obligation, mais pas la langue française!! C'est un fait -------que je dénonce-------- et pas seulement des histoires de peurs, de la fabulation.
.
Dans mon milieu, dans mon quartier, aussi, quand je vais dans un restaurant grec ou italien (pizza), les employés et le patron se parlent souvent dans leur propre langue. D'un côté, je trouve heureux que ces gens veuillent conserver leur propre langue, mais, d'un autre côté, je trouve cela désolant de voir que leur intégration à la vie en société en souffre un peu s'ils agissent toujours ainsi...
Mais, personnellement, je n'en fais pas de cas, c'est leur choix... , et je ne leur en veux pas, sauf qu'ils doivent au minimum me parler en français, cependant, s'ils tiennent à ma clientèle..
.
Plusieurs font du "QUEBEC BASHING", comme si c'était maintenant rendu naturel...
la définition de ce mot, selon wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_bashing

.
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