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 "Le diable est aux vaches!": mésentente entre UPA et Québec!

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Québécois parmi d'autres
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MessageSujet: "Le diable est aux vaches!": mésentente entre UPA et Québec!   "Le diable est aux vaches!": mésentente entre UPA et Québec! EmptyJeu 02 Déc 2010, 23:46

C'EST TRÈS SÉRIEUX!!!! C'EST TRÈS GRAVE CE QUI SE PASSE!!!

Avec ses compressions de l'assurance-stabilisation, JEAN CHAREST est en train de faire fermer plusieurs rangs et villages du Québec, et même quelques régions!!!!

PLUS DE 4000 FERMES vont devoir faire faillite ===et combien de suicides de producteurs agricoles!!===

Charest coupe l'assurance-stabilisation sur le premier 25% de producteurs agricoles qui arrivent le plus en déficit, ALORS QUE CE SONT EUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN pour les années courantes!!!

Ce ne sont pas eux le problème, les petits et moyens producteurs agricoles uniques sur leur terre, MAIS PLUTÔT LES GROSSES COMPAGNIES D'INTÉGRATEURS, qui trafiquent les chiffres, AVEC L'ACCORD TACITE DE LA FINANCIÈRE AGRICOLE, pour retirer le plus d'assurance, tel qu'on a vu dans le reportage télévisé de "LA SEMAINE VERTE" il y a quelques semaines!!!

C'est au gouvernement du Québec à trouver une solution pour protéger les petits producteurs agricoles, SURTOUT LES NOUVEAUX JEUNES PRODUCTEURS AGRICOLES QUI VIENNENT DE S'INSTALLER DEPUIS SEULEMENT QUELQUES ANNÉES, et qui, eux, en ont le plus besoin!!! Et le gouvernement du Québec devrait trouver une solution pour faire débarquer les intégrateurs de cette assurance!!

Tout le monde sait, en économie, que c'est souvent après 2 ou 3 ans d'activités qu'une compagnie peut faire ses frais, pas tout de suite la première année!! ET LÀ, CHAREST VIENT LEUR DONNER UN COUP DE COUTEAU DANS LE DOS À TOUS CES JEUNES PRODUCTEURS AGRICOLES qui viennent juste de s'installer sur des terres!

Donc, conséquences de cette nouvelle politique: IL N'Y AURA PLUS AUCUN NOUVEAU PRODUCTEUR AGRICOLE, ENCORE MOINS PARMI LES JEUNES, POUR VENIR S'INSTALLER EN RÉGIONS DANS DIFFÉRENTES PRODUCTIONS AGRICOLES!!

http://www.ruefrontenac.com/affaires/119-enjeux/31016-rien-ne-va-plus-entre-lupa-et-quebec

TITRE: Rien ne va plus entre l'UPA et Québec

par Yvon Laprade, journal "Rue Frontenac", le 1er décembre 2010


Le diable est aux vaches entre le gouvernement Charest et l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Réunis en congrès à Québec, les agriculteurs n’ont pas décoléré après avoir entendu les «tièdes propos» du ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard.

«On est très mécontents. On s’attendait à ce qu’il réponde à nos demandes, mais on ne peut pas dire qu’il s’est vraiment avancé», a déclaré mercredi à Rue Frontenac le porte-parole de l’UPA, Patrice Juneau.

Il admet que l’UPA, qui tient son 86e congrès en présence de 420 délégués, avait de grandes attentes et misait sur la «visite» du ministre pour faire avancer deux importants dossiers touchant le régime syndical agricole et la mise en marché collective.

Le président de l’Union des producteurs agricoles, Christian Lacasse, a parlé d’un «rendez-vous manqué», de «désarroi» et du «désespoir» des agriculteurs.

Et le ministre Lessard est reparti sans être parvenu à établir un dialogue avec l’UPA sur les questions de l’heure.

Compressions de 85 M$
Concrètement, les producteurs agricoles n’acceptent pas que Québec impose des compressions de 85 millions de dollars au programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles.

«Ça va tomber comme des mouches s’il y a de telles compressions. Des milliers d’entreprises agricoles vont en payer le prix», soutient Patrice Juneau.

Ce programme, administré par la Financière agricole, est en place pour «stabiliser» les entreprises agricoles en moins bonne santé financière. Or, avec les compressions, ce sont les plus fragiles qui écoperaient, prévient l’UPA.

Québec voudrait exclure 25 % des fermes les moins efficaces de la formule de calcul des coûts de production, ce qui soulève l’ire des agriculteurs.

Pas moins de 4 000 fermes pourraient ainsi cesser l’exploitation agricole, conséquence de cette réforme hautement contestée, et contestable, du modèle agricole québécois.

Sur un autre tableau, l’Union des producteurs agricoles souhaite que le ministre de l’Agriculture soit «plus clair, plus précis», sur le principe du régime syndical. Concrètement, l’UPA veut continuer de jouer son rôle d’organisation syndicale pour représenter les agriculteurs dans les champs politiques et commerciaux.

«C’est une question de rapport de force. Nous parvenons à faire une mise en marché collective parce que nous avons les outils et les ressources. Mais si on nous affaiblit (en permettant à d’autres syndicats d’agriculteurs de faire cette mise en marché collective auprès des géants de l’alimentation comme Loblaw et Metro), nous allons forcément moins bien servir nos membres», analyse Patrice Juneau.

Et il ajoute: «Le gouvernement veut modifier le régime syndical, mais on a vu ce que ç’a donné dans l’industrie de la construction. Dans cette industrie, il y a plusieurs syndicats qui ont tous leur façon de fonctionner. Ce n’est pas ce modèle qu’on souhaite dans l’agriculture. Nous, on souhaite qu’il y ait une seule organisation.»

Motoneiges
Ces vives tensions entre le gouvernement et l’UPA – certains parlent désormais d’une crise de l’agriculture – ne font pas que des victimes chez les agriculteurs. En riposte au ministre de l’Agriculture, les agriculteurs vont interdire l’accès aux motoneigistes sur leurs terres au cours de la saison hivernale.

«Le mot d’ordre est maintenu. Nous allons recourir à ce moyen de pression ultime puisque nous n’avons pas réussi à négocier avec le gouvernement sur la question de l’assurance stabilisation», a précisé Patrice Juneau.

Cette stratégie de l’UPA de bloquer les sentiers de motoneiges et de véhicules tout terrain en serait une de «cul-de-sac» et serait même «dangereuse», a critiqué l’Union paysanne, un regroupement d’agriculteurs qui se disent mal servis par l’UPA.

L’Union paysanne aurait reçu l’adhésion de 500 agriculteurs et se propose de faire sentir sa présence dans plusieurs régions du Québec en 2011, dans le Témiscamingue, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et Lanaudière.

Les agriculteurs qui en font partie estiment que les programmes de mise en marché de l’UPA ne sont pas adaptés en fonction des régions. Plusieurs soutiennent que l’Union des producteurs agricoles, qui rejoint 95 % des agriculteurs sur la base d’une adhésion volontaire contre 1 à 2 % à l’Union paysanne, préconise plutôt des mesures mur à mur pour tout le Québec.

Entre-temps, les agriculteurs attendent avec impatience, et une grande anxiété, la sortie du Livre vert qui devrait baliser pour la première fois les politiques agricoles et agroalimentaires au Québec.

«Pas de nourriture sans agriculture», rétorque l’UPA.

FIN DU TEXTE

Commentaires: l'assurance-stabilisation des prix permet aux producteurs agricoles de recevoir de l'argent si les coûts de production moyens se trouvent plus élevés que les prix de vente de façon générale pour une année donnée.

Les producteurs agricoles payent une prime d'assurance, pour être assurés. Le gouvernement du Québec fournit un certain montant dans le "pot" de cette assurance.

Et tout dépendant des années ===on a vu que les producteurs de grain, en cet été 2010, ne savaient plus où entreposer leur production tant qu'il y en avait, donc, pour eux, cette production était, au contraire, très lucrative!!!=== différentes productions agricoles peuvent être rentables une année ou 2 ou 3 ans, et pendant 2 ou 3 ans, cette production se trouve déficitaire...

Ceux qui ont les reins solides n'ont pas besoin de cette assurance, mais les nouveaux producteurs agricoles, généralement assez jeunes, ont besoin de cette assurance, ET, DE PLUS, TOUT LEUR CRÉDIT AUPRÈS DES BANQUES VA S'EN TROUVER SOUVENT BLOQUÉ, puisque les banques exigeaient, comme garantie de prêt, que le producteur agricole soit assuré auprès de l'assurance-stabilisation afin de couvrir le prêt en cas de perte sur leur production agricole... MAIS LÀ, ILS NE SAURONT MÊME PLUS, À L'AVANCE, s'ils vont pouvoir retirer de l'assurance ou non si leur production est déficitaire...!!! CATASTROPHE!!!

JUSTE POUR CE "FLOU", à cause de cet inconnu, les banques et les Caisses Populaires vont vouloir couper le crédit, ou bien en refuser des nouveaux, à de nombreux producteurs agricoles... , et ainsi, les amener à faire faillite dans l'année qui vient, sans pouvoir connaître de bonnes années de production agricole!

Donc, comme conséquence à moyen terme: FERMETURE DE RÉGIONS....

ET NOUS SERONS "POGNÉS" à manger des produits OGM des USA ou bien à boire du lait à la mélamine de Chine!!!

ET DIRE QUE LES USA SUBVENTIONNENT À PEU PRÈS 10 FOIS PLUS qu'au Québec LEUR PRODUCTION AGRICOLE!!! .

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affraid Question What the fuck ?!?

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=============================

CONCERNANT LES SENTIERS DE MOTO-NEIGE: si Charest s'entête à ne pas changer sa loi, bientôt, D'ICI 2 OU 3 ANS, LES MOTONEIGISTES SERONT LES SEULS À SE PROMENER DANS LES RÉGIONS!!! Ils n'auront même plus besoin d'avoir les autorisations des producteurs agricoles; plus personne ne sera propriétaire de ces terres!! Et c'est à se demander si c'est ça où Charest veut en venir!!!
.




================================

Le communiqué du Parti Québécois qui appuie la position de l'UPA et des producteurs agricoles....
http://pq.org/actualite/communiques/crise_dans_le_milieu_agricole_jean_charest_doit_ecouter_les_producteurs_agrico

.....mais on voit tout de suite qu'il ne semble pas y avoir grand-monde, au PQ, qui comprenne les enjeux de ces changements!!! J'espère que le PQ saura trouver un interlocuteur d'expérience dans leurs rangs, concernant la production agricole...
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MessageSujet: Re: "Le diable est aux vaches!": mésentente entre UPA et Québec!   "Le diable est aux vaches!": mésentente entre UPA et Québec! EmptySam 04 Déc 2010, 01:55

Et le ministre de l'Agriculture envoie promener "chez le diable" les préfets et les représentants des Conférences régionales des élus (CRÉ) réunis par la Fédération québécoise des municipalités....

À croire qu'il y a sûrement plus de "fun" chez le "yable" qu'ailleurs!!!!!

http://www.laterre.ca/politique/envoyes-chez-le-diable-par-lessard/

le 3 décembre 2010, par Pierre-Yvon Bégin, journal "La Terre de Chez Nous!":

COPIE:

TITRE: Envoyés chez le diable par Lessard

Dure semaine pour le ministre de l’Agriculture du Québec, Laurent Lessard. Après un passage difficile au congrès de l’Union des producteurs agricoles mercredi, celui-ci aurait perdu son calme hier devant 80 préfets et représentants des Conférences régionales des élus (CRÉ) réunis par la Fédération québécoise des municipalités. Vendredi matin, le ministre a dû s’expliquer à l’Assemblée nationale.

« Hier, alors que le premier ministre l'avait renvoyé à ses devoirs, le ministre a perdu son calme, a été grossier et a envoyé chez le diable les membres de la Fédération québécoise des municipalités », a accusé la chef de l’opposition, Pauline Marois.

Pour une deuxième journée consécutive, fait rarissime, la leader péquiste a ouvert la période des questions par l’agriculture, délaissant les scandales de la construction.

Laurent Lessard a répliqué qu’il avait eu une rencontre « intéressante » avec la Fédération, reconnaissant avoir utilisé une expression « inappropriée » en réponse à une « question serrée ». Le ministre, qui coiffe aussi le chapeau des Affaires municipales, dit s’être corrigé « instantanément ».

« Parce que avant la politique, ma mère m'a appris la politesse », a déclaré Laurent Lessard. Préfet de la MRC d’Acton, Jean-Marie Laplante a rapporté au Journal de Québec que le ministre « s’est emporté et a lâché quelques blasphèmes ».

Le premier ministre s’est porté à la défense de son ministre, disant lui faire « totalement » confiance. Porte-parole de l’opposition en matière d’agriculture et députée d’Iberville, Marie Bouillé a demandé pourquoi le ministre s’entêtait à imposer une coupure (25 %) qui mettait des milliers de fermes en péril.

« Pour tous ceux qui dépendent de l’assurance, on va trouver une solution », a promis Laurent Lessard.

Jeudi, en ouverture de la période des questions, la chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, avait déjà pressé le premier ministre de trouver une solution à la crise des revenus. Chef du second groupe d’opposition, Gérard Deltell en a rajouté, demandant à Jean Charest de s’occuper des agriculteurs avant son départ pour le Mexique, dimanche.

« Hier (mercredi), a déclaré la chef du Parti québécois, le ministre de l’Agriculture s’est présenté les mains vides devant les producteurs. Il s’est contenté d’une vieille promesse réchauffée qui est à la limite du cynisme. Au moment où l’agriculture connaît une des pires crises du revenu, sans précédent, le ministre s’engage à redistribuer des surplus de La Financière agricole, si un jour il y en avait. On appelle ça rire du monde. »

Jean Charest s’est pour sa part défendu en rappelant que son gouvernement a plus que doublé le budget de La Financière agricole en le portant à 630 M$, tout en absorbant le déficit d’un milliard de dollars.

« On va trouver les solutions », a promis Jean Charest, accusant la chef péquiste de créer des problèmes.

Chef de l’Action démocratique du Québec, Gérard Deltell exhorte pour sa part le premier ministre à reprendre le dossier et à convoquer une rencontre au sommet avec le ministre Laurent Lessard, le président de l’UPA, Christian Lacasse, et la direction de La Financière agricole.

« On va régler nos affaires », a promis le ministre Lessard, rappelant que son gouvernement a toujours répondu « présent ».

Porte-parole de l’Action démocratique en matière d’agriculture et député de Beauce-Nord, Janvier Grondin a ajouté que c’est la mesure du « moins 25 % » qui causait problème.

« Dans le milieu agricole, a-t-il déclaré, on est habitués, quand il y a des fermes qui ont de la misère à côté de chez nous, nos voisins, on ne les écrase pas, on va les aider. Et c’est là que le bât blesse. »

Le ministre de l’Agriculture s’est dit « d’accord » avec le député, promettant de trouver une solution.

« On est d’accord que les 630 M$ sont suffisants, a-t-il répondu. On est d’accord qu’il ne doit pas y avoir de déficit, puis ensemble, on va trouver la solution… »

FIN DU TEXTE
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Commentaires --ou question--: jusqu'à quel point la collusion et les entourloupettes existent-elles pour les grosses entreprises dans ce domaine, envers la Financière Agricole ???
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