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 Le jour où le "Canada Français" a disparu

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Québécois parmi d'autres
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MessageSujet: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyDim 21 Nov 2010, 13:45

Voir --mes commentaires à la fin--

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/311368/les-etats-generaux-du-canada-francais-en-1967-le-jour-ou-le-canada-francais-a-disparu

par Christian Rioux, journal "Le Devoir", samedi le 20 novembre 2010


AUX INTÉRESSÉS:

COPIE:

TITRE: Les États généraux du Canada français en 1967 - Le jour où le Canada français a disparu

Avant, il y avait le Canada français. Après, le Québec et les francophones hors Québec. La cicatrice ne s'est jamais vraiment refermée.

Le 23 novembre 1967 au matin, 1700 personnes envahissent la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal. Ces gens viennent de tous les coins du Canada: plus de 1000 d'entre eux ont été élus dans les 108 circonscriptions électorales du Québec, 425 représentent les communautés francophones du reste du Canada et 175, les organismes les plus divers, des Caisses populaires aux Cercles de fermières en passant pas les associations de Néo-Québécois.

Presque tous ces délégués ont sous le bras un exemplaire du Devoir, qui publiera toutes les résolutions de ces États généraux du Canada français. Parmi les membres de la commission générale qui a préparé la rencontre, on trouve d'ailleurs deux plumes prestigieuses issues du Devoir, Solange Chaput-Rolland et Jean-Marc Léger.

En 1967, Le Devoir était encore la bible des élites canadiennes-françaises et son directeur, Claude Ryan, avait accepté de s'associer à l'événement même s'il craignait un virage indépendantiste. Il avait d'ailleurs vu juste.

«On n'avait jamais vu un rassemblement d'une telle ampleur, aussi représentatif de ce qu'il faut bien appeler les forces vives de la nation, et il n'y en a jamais eu d'autre depuis», dit l'ancien ministre péquiste Jacques-Yvan Morin, qui présidait l'événement. Le futur chef de l'opposition (de 1973 à 1976) était alors simple professeur de droit à l'Université de Montréal.

Les États généraux de 1967 n'avaient aucune commune mesure avec les assises préliminaires tenues en 1966 ou les congrès de la langue française organisés à Québec en 1912, 1937 et 1952. «On était même étonnés de pouvoir remplir la Place des Arts. D'une certaine manière, nous prenions conscience de la force que nous représentions», dit Jacques-Yvan Morin.

Les francophones hors Québec
À l'offensive sur tous les plans, le Québec était alors en pleine Révolution tranquille. Le nouveau premier ministre Daniel Johnson ne réclamait rien de moins que «l'égalité ou l'indépendance». ==NOTE DE QUÉBÉCOIS: "Égalité et indépendance": slogan de campagne électorale où Daniel Johnson -père- a été élu en 1966 ==
Le mouvement indépendantiste québécois et le nationalisme acadien étaient en pleine ascension. Le «Vive le Québec libre!» du général de Gaulle avait quatre mois à peine. Avec le rapport Laurendeau-Dunton, l'avenir du français devenait une préoccupation majeure.

Cette démonstration de force d'un océan à l'autre sera la dernière du genre. Car elle sera le lieu, à tout le moins symbolique, de l'éclatement définitif du Canada français. Les États généraux devaient définir l'avenir constitutionnel de la nation, disait dans son discours d'ouverture Rosaire Morin, un leader nationaliste très écouté à l'époque. On jonglait alors avec le «statut particulier», les «États associés» et l'indépendance.

René Lévesque, qui venait de quitter le Parti libéral et de fonder le Mouvement souveraineté-association quelques jours plus tôt, fit d'ailleurs une brève apparition au balcon, sous des applaudissements nourris.

L'assemblée se divisa lorsque vint le moment de reconnaître le droit à l'autodétermination du Québec, «territoire national et milieu politique fondamental» de la nation canadienne-française. Les Québécois votèrent pour à 98 %, avec 52 % des Acadiens. Les délégués de l'Ontario et de l'Ouest canadien votèrent contre ou s'abstinrent. Les Québécois affirmaient leur existence en tant que nation. Les francophones hors Québec, qui se percevaient toujours comme Canadiens français, venaient de naître.

Une boîte à idées
Même si certains évoqueront un complot mûrement préparé, il n'y avait pas de volonté de rupture, explique Jacques-Yvan Morin. «Les délégués québécois votaient pour rapatrier tous les pouvoirs au Québec. Ils le faisaient spontanément, même s'ils n'étaient pas nécessairement indépendantistes. Ils votaient aussi pour que le français soit plus présent partout au Canada. Ce n'était pas très logique. Les États généraux ont été le témoin plus que la cause d'un éloignement inexorable lié à l'érosion du fait français, dans l'Ouest en particulier.»

Plusieurs délégués racontèrent être arrivés aux États généraux fédéralistes et en être sortis souverainistes. Les délégués n'ont pourtant jamais revendiqué l'indépendance, rappelait en 1990 Rosaire Morin, dans un article de L'Action nationale. Mais ils «revendiquaient pour le moins l'égalité». Plus de «40 ans plus tard, la question des pouvoirs du Québec n'est toujours pas réglée», souligne Jacques-Yvan Morin.

Ce qui n'empêchera pas ce rassemblement d'être une extraordinaire boîte à idées. Plusieurs marqueront leur époque, comme «une politique d'immigration qui enrichisse la culture et l'économie de la Nation», le français comme «seule langue officielle» du Québec et une «Charte des droits de l'Homme». D'autres resteront sans suite, telle la rédaction d'une «Constitution du Québec» reconnaissant son «droit à l'autodétermination».

La rupture
Hors du Québec, on a perçu l'événement comme une rupture, parfois même une trahison. L'historien Marcel Martel, de l'Université York à Toronto, a vu le signe précurseur de cette scission dans la dissolution, dès 1965, de l'Ordre de Jacques-Cartier, une organisation nationaliste plus ou moins secrète aussi appelée La Patente.


Selon lui, le Québec réclamant de plus en plus de pouvoir, le rapport traditionnel qui faisait des minorités hors Québec des avant-postes de la nation canadienne-française, fut inversé. L'avenir des minorités dépendrait dorénavant de l'édification d'un État national québécois.

«Les États généraux représentent le moment symbolique de cette rupture, peu importe, au fond, si elle s'y est vraiment produite, dit le sociologue d'origine acadienne Joseph-Yvon Thériault, de l'UQAM. C'est à ce moment que les francophones hors Québec ont réalisé que le Québec avait changé de trajectoire politique. Or c'était très dérangeant!»

Car, à l'époque, le Canada français n'était pas une figure de style. Pour «fonder et propager la civilisation franco-catholique sur ce continent», comme l'écrivait le journaliste Étienne Parent, on avait tissé d'un océan à l'autre un vaste réseau de journaux, d'entreprises, d'associations étudiantes, agricoles, politiques et religieuses.

Dans les années 1940, le ministère de l'Agriculture du Québec n'hésitait pas à financer en Ontario la création d'une association canadienne-française de femmes d'agriculteurs!

Selon Thériault, si les francophones hors Québec disent que le Québec les a lâchés, c'est qu'ils ne voient pas que, chez eux aussi, le mouvement vers la provincialisation était amorcé. Dès le début des années 1960, les institutions canadiennes-françaises en quête de financement, comme l'Université d'Ottawa, se tournaient déjà vers leur gouvernement provincial respectif.

«On oublie souvent aussi que le nationalisme canadien-français avait été porté par une vague démographique, dit Thériault. Jusque dans les années 60, les Acadiens étaient convaincus qu'ils avaient gagné la bataille démographique.» De 17 % de la population du Nouveau-Brunswick en 1867, ils passent à 37 % en 1951.

À l'époque, le rédacteur en chef du Devoir, André Laurendeau, écrivait même que le temps n'était pas loin où il y aurait deux provinces majoritairement françaises au Canada.

En 1961, les Acadiens étaient retombés à 33 %. La chute était encore plus prononcée au-delà de l'Outaouais. «C'est à cette époque qu'on a commencé à mesurer les ravages de l'assimilation, surtout dans l'Ouest du Canada», confirme Jacques-Yvan Morin.

Lorsque les États généraux se réuniront une dernière fois en 1969, ils n'auront plus du tout le même éclat. La scission était consommée. D'aucuns en concluront que le français n'avait plus d'avenir hors du Québec ou à proximité de ses frontières.

Réhabiliter les États généraux ?
Pour le rédacteur en chef du journal étudiant La Relève, Jean-François Laniel, il serait temps de redonner aux États généraux «une place plus honorable» dans l'histoire. La seule tenue d'un événement d'une telle ampleur devrait être un motif de fierté, écrivait-il.

Le journal ne cache pas sa volonté de contribuer à ressusciter, sous une forme ou une autre, le Canada français. Un peu comme le souhaite l'ancien ministre des Affaires intergouvernementales de Jean Charest, Benoît Pelletier, qui affirmait que le Québec était de retour dans le Canada.

«Recréer le Canada français, ça n'a aucun sens, dit Joseph-Yvon Thériault. Au lieu de dire que le Québec est de retour dans le Canada, il faut plutôt accepter que le Québec soit devenu une aire autonome. Les francophones hors Québec doivent assumer le fait qu'ils évoluent dorénavant dans un espace dont le centre est le Québec. Montréal demeure notre capitale culturelle, autrement nous régresserons vers une simple mémoire ethnique. La francophonie hors Québec doit assumer cette réalité et articuler un nouveau rapport au Québec, quel que soit le statut politique de ce dernier.»

FIN DU TEXTE


Commentaires: j'en vois, de l'extérieur du Québec, qui ragent un peu et qui grincent des dents....

Personnellement, je n'ai pas connu cette époque (en 1967), j'étais trop petit. Mais je me suis toujours demandé pourquoi, au Québec, au Canada, surtout depuis l'avènement des tout derniers moyens de communication (internet, etc..), AU QUÉBEC, ON CONNAIT 1000 FOIS MOINS les événements francophones et toutes les organisations francophones du ROC ("Rest Of Canada": ailleurs qu'au Québec === et, en utilisant cette appellation anglaise "Rest Of Canada", cela veut tout dire aussi ===), organisations qui travaillent très fortement dans la majorité des cas à conserver la langue française dans leur milieu respectif.

Ne nous méprenons pas: même si je suis très nationaliste, très indépendantiste, j'encouragerai toujours et je serai toujours très content de voir d'autres francophones pouvoir vivre EN FRANÇAIS dans leur milieu respectif, dans le ROC.

En 1885, quand Riel a été pendu le 16 novembre, quelques jours plus tard, plus de 50,000 QUÉBÉCOIS ont contesté la décision d'Ottawa, du premier Ministre du Canada, de pendre Louis Riel!! Ces québécois s'étaient rassemblé sur le "Champ-de-Mars" , à Montréal, pour venir écouter Honoré Mercier, le futur premier ministre du Québec.

Donc, les Québécois de l'époque ==les Canadiens-français== s'étaient senti TRÈS FORTEMENT INTERPELÉS suite à la pendaison de Louis Riel, même si les moyens de communication de ce moment-là étaient très rudimentaires.

http://www.tagtele.com/videos/voir/4346

http://lebatondeparole.e-monsite.com/rubrique,louis-riel-1844-1885,238299.html

Et là, quand on a commémoré le 125ème anniversaire de la pendaison de Louis Riel, tout récemment, il y a quelques jours, ==et qu'on voulait en profiter pour réhabiliter sa mémoire== seulement quelques textes en ont fait foi:
http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2010/11/16/002-ceremonies-hommage-louis-riel.shtml
http://www.npd.ca/article/npd-demande-que-l-on-disculpe-louis-riel?page=7
un autre, en 1999:
http://archives.vigile.net/hist/biographie/grattonriel.html


Et, depuis ce temps, le gouvernement du Canada en a fait un joli parc de belles histoires:
http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/mb/riel/index.aspx

.
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MessageSujet: Re: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyLun 22 Nov 2010, 02:31

Le "Canada Français" est mort à mon humble avis, entk dans l'Ouest canadien. Et le Canada bilingue se meure. Le "Québec Français" lui commence à montrer des signes d'essoufflement. Ditto pour le FAF. Incidemment 4 rétroactions seulement, à cet article dont 2 étant les miennes. pale

Je me demande vraiment à quoi bon essayer de ressusciter ce "Canada Français" tel que suggéré dans cet article. Quand même bien que le Devoir (ainsi qu'au moins un autre membre du FAF) s'intéresse à la question. What the fuck ?!?
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MessageSujet: Re: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyLun 22 Nov 2010, 14:44

C'est une question d'intérêt mon cher Québécois parmi tant d'autres. Prenons la chose culturelle comme exemple et plus précisément la radio.

L'acadie a fait pression sur Radio Canada pour que plus d'artistes de l'extérieur du Québec et spécifiquement du plateau Mont-Royal soit entendu à Espace Musique.

Résultat renversant, Radio Canada a fait en sorte que de 10 heures à 4 heures tout les jours de la semaine Espace Musique ait une programmation locale. Bravo mais le hic est que durant ce temps Montréal et le Plateau Mont Royal ont une toute autre programmation.

Donc, notre désir que nos artistes hors Québec soient aussi entendu par les Québecois a échoué.

Les Plateux Mont-Royal continue leur trip entre eux et fuddle duddle le reste du Canada français.


Et dire que le Canada français est mort, c'est abdiqué et ce dernier élément ne fait pas partie de notre culture.


Il y a plus de 400 ans que la culture française roule au Canada , pas toujours comme nous le souhaiterions, mais elle roule quand même et ce malgré tous les embuches imaginable misent en place par l'autre solitude qui vit sa culture via les USA.



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MessageSujet: Re: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyDim 28 Nov 2010, 21:59

Citation :
Recréer le Canada français, ça n'a aucun sens, dit Joseph-Yvon Thériault. Au lieu de dire que le Québec est de retour dans le Canada, il faut plutôt accepter que le Québec soit devenu une aire autonome.

Je crois que c'est la phrase clé dans cet article. Les francophones hors-québec peuvent compter sur le Québec jusqu'à un certain point mais c'est aussi à eux de prendre leur sort entre leurs mains.

L'Acadie semble bien s'en tirer. Malgré une population limitée, elle réussi à avoir une scène culturelle locale vibrante, des institutions solides et une bonne présence dans les médias (Radio-Canada Acadie et TVA Gaspésie-Acadie).

La communauté francophone pour laquelle je m'inquiète le plus présentement est la francophonie ontarienne. Je côtois plusieurs francos-ontarien depuis les deux dernières année et j'ai l'occasion de faire mes propres constatations sur le terrain également.

Si on fait la comparaison avec l'Acadie par rapport à la scène culturelle, les institutions et les médias, la situation n'est pas toujours rose. Au niveau culturelle, les artistes franco-ontariens comme Véronic Dicaire passent la très grande majorité de leur temps (95%) à l'extérieur de la province car il y a un manque d'intérêts des franco-ontariens envers leurs artistes locaux.

Au niveau des institutions, l'Université d'Ottawa qui était auparavant le lieux de formation de l'élite franco-ontarienne est maintenant à majorité anglophone. Certains cours de 3ième et 4ième année se donnent en anglais seulement. C'est à l'Université souvent qu'on forme nos réseaux sociaux et certains francophones tombent dans les réseaux anglophones et coupent les liens avec la vie franco-ontarienne.

Enfin, au niveau des médias, il y a le manque d'un journal franco-ontarien couvrant toute la province un peu comme l'Acadie Nouvelle le fait au NB. De plus, contrairement à Radio-Canada Acadie, Radio-Canada Ottawa et Ontario ne produisent à peu près pas d'émission locale franco-ontarienne. Les francos-ontariens se tournent donc vers les médias anglophones et le lien d'appartenance avec leur communauté se perd.

Ceci étant dit, je crois qu'un État généraux de la langue française serait de mise! Il est temps que les francophones se parlent, "qu'on se disent les vrai affaires"
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MessageSujet: Re: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyMar 30 Nov 2010, 04:16

Bonjour à tous,

je me suis toujours étonné qu'il n'y ait pas en Amérique de site Internet qui serait la maison des francophones.
Sur ce site il y aurait moyen de trouver toutes les adresses utiles aux francophones, tous les lieux d'entraide, toutes les bonnes adresses utiles y compris des onglets éducatifs.

Je m'étonne que le Quebec au niveau du Gouvernement n'ai pas necore pensé à ça lui qui a fait le parc de l'Amérique Francaise.

Toutes les personnes bien intentionnées pourraient y contribuer, et y poser leurs œuvres, écrits documents histoire, archives, et cela serait une maison dans laquellle tout francophone quel que soit son lieu de résidence pourrait y venir.
Cela demande des compétences, du temps , de l'argent.
Alors nos Universités françaises et Canadiennes qu'est ce qu'elles font??

Il s'agit d'un défi à relever, et tout comme le site à Cousture est magnifique, on pourrait réfléchir sérieusement à cette éventualité.

De Louisiane, d'Acadie, Du Poitou,du Manitoba de partout nous serions tous enfin reliés au même lieu.
Des systèmes de mutualité pourrait voir le jour, pour la santé, les études, l'hébergement,la solidarité, ce serait le renouveau des francophones unis.
Bon je rêve tout haut et en couleur, mais comme on dit chaque chose qui existe a d'abord été rêvée avant d'exister.

Alors on s'y met quand ?? :
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gaulois
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MessageSujet: Re: Le jour où le "Canada Français" a disparu   Le jour où le "Canada Français" a disparu EmptyMar 30 Nov 2010, 10:32

Le Centre de la francophonie des Amériques (qui a remplacé le Conseil de la vie française en Amérique jadis couvert par le FAF) s'essaie depuis quelques années maintenant et offre par exemple un portail institutionnel. Avec des hauts et des bas. Le Centre choisissait récemment un nouveau PDG. Les membres de son CA sont présentement élus via une élection tenue en ligne. Rf. http://www.francophoniedesameriques.com
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