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 Les 100 ans du Devoir

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AF
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AF


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MessageSujet: Les 100 ans du Devoir   Les 100 ans du Devoir EmptySam 09 Jan 2010, 09:43

La première édition du journal Le Devoir parue le 10 janvier 1910.

Citation :
Les 100 ans du Devoir - Toujours pertinent

Bernard Descôteaux

9 janvier 2010

Nous célébrons aujourd'hui et demain les 100 ans du Devoir. La mort de ce journal ayant été tant de fois annoncée, sa survie peut surprendre. Elle étonne d'autant plus que les choses vont bien. Qu'il en soit ainsi s'explique plutôt facilement. C'est tout simplement que Le Devoir est demeuré tout au long de ses 100 ans fidèle à sa communauté de lecteurs.

[...]

TEXTE COMPLET

Plusieurs articles soulignant cet anniversaire sont disponibles sur leur site et ailleurs. Néanmoins, je vous invite à vous procurer l'édition papier lequel contient notamment un encart à conserver.

http://www.ledevoir.com/

AF sunny fidèle lectrice du journal Le Devoir.
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gaulois
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MessageSujet: Re: Les 100 ans du Devoir   Les 100 ans du Devoir EmptyDim 10 Jan 2010, 10:03

Le Devoir est certes le meilleur journal au Québec. Je le trouve toutefois un peu nombriliste (e.g. les lecteurs sont ceux qui devraient juger de la pertinence!) et plutôt ringard en matière de rectitude. Que le journal ait cessé de publier les points de vue cassants de Charles Castonguay (parmi d'autres) m'étonne. Devenu possiblement pantouflard dans son vieil âge...

L'infidèle

PS Lors de ma rencontre impromptue avec Michel Tremblay en oct. 2008, l'auteur avait tourné à la blague la remise de ma copie du Devoir à la vue de sa lecture d'un mag en angla en me disant: “il avait effectivement fait son “devoir” tôt en matinée" … tel un bon catholique d’autrefois!

Voir Rencontre et confession impromptue de Michel Tremblay
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francoquebecois
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MessageSujet: Re: Les 100 ans du Devoir   Les 100 ans du Devoir EmptyLun 11 Jan 2010, 22:47

Le combat du "Devoir", le "combat du Québec"!!!

http://www.ledevoir.com/societe/medias/280854/le-combat-du-devoir-c-est-le-combat-du-quebec?

EXTRAIT:

Au fil des ans, Le Devoir a changé. Henri Bourassa serait certainement choqué de voir que son journal, de catholique qu'il était, est devenu laïque. Il constaterait toutefois qu'il défend toujours avec force les valeurs de solidarité et de partage, les droits, les libertés. Il serait étonné de voir que l'idée qu'il se faisait du Canada, un pays bilingue et bi-ethnique, ne tient plus.

Qu'à la place Le Devoir a plutôt porté ces 50 dernières années l'idée du Québec, État national des francophones, principal garant de la survie et de l'avancement de la langue et de la culture françaises en Amérique du nord.

Si on peut résumer en quelques mots ce qu'est le combat du Devoir, nous dirions tout simplement que c'est le combat du Québec. Il le mène à sa manière, en dehors des lignes de parti et des groupes d'intérêt.

FIN DE L'EXTRAIT

=======================

voir aussi cet autre très bon article:
http://www.ledevoir.com/societe/medias/280808/l-exception-du-devoir?
.
=======================

La nouvelle du centenaire, sur le site de TV5:
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Qub_bec_le_quotidien_nationaliste_Le_Devoir_fb_te_ses_100_ans.htm?rub=13&xml=newsmlmmd.721b75c6d45609cd4cd4e0f38518fe8f.561.xml

COPIE:

Le quotidien nationaliste québécois Le Devoir, le seul de la province affichant ouvertement ses sympathies pour l'indépendance du Québec, célébrait dimanche son centième anniversaire avec plusieurs activités commémoratives au programme.

Une cérémonie en présence du premier ministre Jean Charest devait avoir lieu dans le vieux-Montréal, tandis que les lecteurs du journal étaient invités à venir rencontrer ceux qui y travaillent.

Deux émissions spéciales étaient également prévues à la télévision de Radio-Canada tandis qu'une enveloppe souvenir devait être lancée par Postes Canada.

La première parution remonte au 10 janvier 1910. Fondée par Henri Bourassa, figure emblématique du nationalisme québécois, la publication s'était donnée pour but la défense des intérêts du Canada français.

Cette mission s'est articulée "autour de la défense et de la promotion de la langue et de la culture française", pouvait-on lire sur le site web du journal, sous la plume de son directeur Bernard Descôteaux.

Selon ce dernier, "cette défense a pris la forme de combats de toutes sortes dans ce journal. Ils auront permis au Québec de progresser et de trouver une certaine sécurité".

Véritable institution, le Devoir a connu de nombreuses difficultés financières au cours de son existence.

Cas unique dans la presse canadienne, il est aujourd'hui la propriété de 2.000 actionnaires. Il connaît depuis quelques années une augmentation de son lectorat et de sa situation s'est améliorée.

FIN DU TEXTE
.
POUR LES INTÉRESSÉS: le site:
www.ledevoir.com
.
BONNE LECTURE!
.
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Lamarche
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MessageSujet: Re: Les 100 ans du Devoir   Les 100 ans du Devoir EmptySam 13 Fév 2010, 22:10

Résumé des positions constitutionnelles et politiques du journal Le Devoir.



Citation :
L'éternelle question constitutionnelle - «Jeter dans notre vie la joie, l'enivrement d'une fête de l'indépendance»

En 1995, Le Devoir est le seul journal au Canada à opter pour le Oui

Antoine Robitaille 13 février 2010 Québec

Depuis une quinzaine d'années, l'accalmie constitutionnelle nous a presque fait oublier la prégnance, pendant tout le XXe siècle, des questions constitutionnelles au Canada, au Québec et... dans les pages du Devoir.

Québec — Depuis 2003, lorsqu'une question constitutionnelle est soulevée, la formule consacrée — et forgée par l'ex-ministre libéral Benoît Pelletier — est que «le fruit n'est pas mûr» pour quelque discussion. Après le référendum de 1995, le chef adéquiste Mario Dumont, qui avait fait campagne pour le Oui, avait réclamé un «moratoire» de 10 ans sur ces questions. Mais l'exclusive ne fut aucunement respectée dans les pages du Devoir.

Discuter de la loi fondamentale de la fédération canadienne amène nécessairement à traiter de la question existentielle du «statut» du Québec, et ce sont là certains des thèmes qui ont le plus occupé Le Devoir depuis sa fondation.

L'intérêt pour ces questions se vérifie très facilement dans le bureau du Devoir à Québec, dans l'édifice André-Laurendeau où loge la Tribune de la presse: des caisses s'empilent depuis des années. «Constitution 1967-1981», «Constitution Meech-Charlottetown», etc. Des tiroirs entiers débordent de dossiers de presse sur le sujet, abordant la chose sous tous les angles possibles et imaginables.

Dès 1910

D'ailleurs, dès l'année de fondation, une des premières publications de l'Imprimerie populaire portait sur un sujet à teneur constitutionnelle: «Le Projet de loi navale: sa nature, ses conséquences», transcription d'un discours prononcé par Henri Bourassa au Monument national le 20 janvier 1910. Le fondateur du Devoir, anti-impérialiste déterminé qui plaide pour l'autonomie du Canada, s'oppose à l'adoption par Ottawa d'une loi navale qui entraînerait la mise sur pied d'une marine locale. La création de cette dernière, soutient le directeur du Devoir, se fait exclusivement pour satisfaire des impératifs impériaux et démontre que le «Dominion» est inféodé à l'Empire britannique.

En 1913, dans un éditorial, Bourassa contraste l'impérialisme et le nationalisme: «Pour les impérialistes, la patrie, c'est l'Empire; le patriotisme, c'est l'amour de l'Empire; le devoir national, c'est la conservation et la défense de l'Empire. Pour les nationalistes, la patrie, c'est le Canada; le patriotisme, c'est l'amour du Canada; le devoir national, c'est l'unité et la défense de la Confédération canadienne.»

Malgré les oppositions, en 1917, le Canada — qui avait été entraîné automatiquement dans la Première Guerre mondiale — voit le premier ministre Borden plaider pour la conscription. Henri Bourassa reste silencieux quelques jours, puis, dans un éditorial, étaie son opposition de rappels historiques: «Le germe de la conscription était contenu dans l'expédition "volontaire" d'Afrique; le régime des Conférences impériales l'a fait éclore; la loi navale de 1910 l'a fait grandir; le projet de contribution d'urgence en 1913 l'a fortifié; la participation du Canada à la guerre actuelle, décrétée au nom de la solidarité impériale des pays britanniques, l'a fait éclater dans toute sa mortelle frondaison. À chacune de ces étapes, nous avons lancé le cri de détresse et d'avertissement.»

Indépendance honteuse

Bien que victorieux, l'Empire britannique se trouve ébranlé dans l'après-guerre. Les conférences impériales se succèdent et l'empire se défait graduellement. En 1931, le Statut de Westminster édicte que «le parlement d'un Dominion a plein pouvoir pour édicter des lois ayant une portée extraterritoriale». Il stipule aussi qu'aucune loi «que le parlement d'un Dominion édictera [...] ne sera nulle ou inopérante à raison de son incompatibilité, soit avec le droit anglais, soit avec les dispositions d'une loi [...] du Royaume-Uni».

Huit ans plus tard, en 1938, Le Devoir, estimant que cette accession à l'indépendance du Canada avait été pratiquement passée sous silence, voire oubliée, publie une série de cinq articles de Léopold Richer. Ce dernier soutient que 1931 est «l'événement capital du siècle» pour le Canada. Il déplore que ce traité accordant une personnalité internationale à la fédération a été à peu près ignoré depuis 1931, surtout au Canada anglais. Richer cite l'abbé Groulx: «Consciemment ou non, le Statut de Westminster a été traité jusqu'ici comme un traité secret, honteux.» Groulx réclamait même, selon ce que rapporte Richer, que l'État fête l'anniversaire du Statut de Westminster davantage que celui de la Confédération, afin de «jeter dans notre vie la joie, l'enivrement d'une fête de l'indépendance». Les cinq articles sont réunis par l'Imprimerie populaire dans un recueil intitulé Le Statut de Westminster et mis en vente en 1939.

Au moment de la Seconde Guerre mondiale, Le Devoir reprend sa dénonciation de l'engagement du Canada, «il dénonce l'allégeance du gouvernement King à l'impérialisme britannique et l'attachement traditionnel des Canadiens anglais à l'égard de leur mère patrie», comme le rapporte une chercheuse, Mireille Ferland.

Dans l'après-guerre, Le Devoir continue de se préoccuper de l'autonomie, mais sera amené à mettre de plus en plus l'accent sur une autre autonomie: celle du Québec, comme État, dans la fédération. En éditorial, il fait remarquer que «les problèmes posés par la guerre et par la démobilisation inciteront les fédéralistes à centraliser davantage les pouvoirs législatifs et exécutifs à Ottawa». En 1944, Le Devoir salue en ces termes le retour de l'Union nationale au pouvoir: «M. Duplessis a fait de l'autonomie de la province son principal cheval de bataille. C'est l'un des points sur lesquels il faudra l'appuyer à fond.»

La Commission royale d'enquête sur les problèmes constitutionnels (Tremblay), qui entreprend ses travaux en 1953, fournira des arguments au journal, alors dirigé par Gérard Filion. Le Devoir réclame l'autonomie fiscale et appuie Maurice Duplessis lorsque ce dernier instaure un impôt provincial sur le revenu. Il y voit une «étape importante dans la reconquête de l'autonomie de la province».

Révolution tranquille

Dans les années 60, avec la Révolution tranquille, les questions constitutionnelles grimpent dans l'ordre du jour. Une de ses figures de proue, André Laurendeau, en est passionné et sera même appelé à codiriger une commission d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. Le Devoir appuie la doctrine Gérin-Lajoie en ces termes: «Dans les domaines qui relèvent de leur juridiction, les provinces devraient pouvoir librement entretenir des relations et se manifester sur le plan international.»

Claude Ryan, qui devient directeur en 1964, s'investira dans une réflexion profonde sur le sujet. L'historienne Lucia Ferretti résume bien cette époque: «Ni indépendantisme comme le Rassemblement pour l'indépendance nationale, puis le Parti québécois première mouture, ni centralisme comme le gouvernement fédéral de Pierre Elliott Trudeau, Le Devoir des années soixante soutient les gouvernements de Lesage, Johnson puis Bertrand dans leur revendication d'un statut particulier pour le Québec. Un statut fondé sur un nouveau partage des juridictions propre à assurer non plus seulement la survie mais le développement de la collectivité francophone. Ottawa s'attache pendant ce temps surtout à obtenir le rapatriement de la Constitution et une formule d'amendement dispensant du recours à Londres. Tout cela mène entre autres à la Conférence de Victoria, en juin 1971, et aux quatre éditoriaux de Claude Ryan sur le sujet.» L'opposition du Devoir influera sur la position de Robert Bourassa, qui rejette la formule de Victoria. «On redécouvre dans ces grands moments combien est intense la réalité d'une conscience nationale distincte au Québec: aucun pouvoir extérieur n'y pourra jamais rien», se réjouit Claude Ryan le 25 juin 1971.

En 1976, Ryan en surprend beaucoup en conseillant à ses lecteurs de voter pour le Parti québécois. Ni lui ni le journal ne sont devenus souverainistes pour autant. «Élire un gouvernement libéral, ce serait réaffirmer l'adhésion des Québécois au fédéralisme, mais ce serait aussi enliser le Québec dans la stagnation politique et dans des jeux mesquins d'équilibrisme qui sont aux antipodes de la vraie politique», écrit Claude Ryan. Par la suite, il mènera un combat contre l'adoption de la loi 101. En 1978, il fait le saut en politique et devient chef du PLQ. Deux ans plus tard, soit cinq mois avant le référendum du 20 mai 1980, il propose une vision «ni, ni» dans son Livre beige: ni souveraineté, ni fédéralisme à la Trudeau. Au Devoir, le premier référendum divise jusque la page éditoriale.

Par la suite, le gouvernement met en branle l'opération du rapatriement de la Constitution, qui conclura brutalement un cycle de discussions constitutionnelles entamé dans les années 30. Le Devoir, par la voix de son nouveau directeur, Jean-Louis Roy, s'oppose aux visées du fédéral. Le 4 décembre 1981 (un mois après ladite «nuit des longs couteaux»), le titre de l'éditorial de Roy est: «Construire le Canada sans le Québec». Il y dénonce «la réduction des droits du Québec, une formule d'amendement radicalement

inacceptable, une consécration du pouvoir d'initiative quasi absolu du gouvernement fédéral dans le domaine constitutionnel».

Après 1982, c'est la fin de l'ère Trudeau-Lévesque. Le Devoir se réjouira des projets évoqués par le nouvel axe Mulroney-Bourassa en vue de corriger l'affront de 1982. Le Devoir appuiera le Parti libéral du Québec aux élections de 1985 et de 1989. Entre-temps, en 1987, l'Accord du lac Meech est signé, mais non ratifié. Une nouvelle directrice, Lise Bissonnette, arrive en poste quelques jours avant la «mort» de l'Accord du lac Meech. La crise constitutionnelle et l'évolution de la position du Devoir vers la souveraineté créent des remous dans l'équipe éditoriale. En septembre 1990, disant refuser le primat du «néonationalisme québécois», Jean-Claude Leclerc démissionne et quitte le journal. Puis c'est la commission Bélanger-Campeau, le flirt du PLQ avec la souveraineté. Le rapport Allaire, si peu libéral, Lise Bissonnette l'analyse ainsi: «Partir et rester, tout avoir et tout être, on reconnaît bien là le vieux rêve et le vieux dilemme québécois.» Son éditorial monosyllabique — «NON» — de juillet 1992, en réponse à un accord constitutionnel préparant celui de Charlottetown, fera date. Il fut suivi par plusieurs éditoriaux touffus sur différentes dimensions de l'accord. En 1995, Le Devoir est le seul journal au Canada à opter pour le Oui.

Depuis, la question constitutionnelle est en dormance au pays. Certes, elle affleure dans plusieurs questions d'actualité et il y a tout de même eu une modification constitutionnelle en 1997 pour la déconfessionnalisation des commissions scolaires.

Si l'indépendance du Canada par rapport à l'Empire britannique, que réclamait Henri Bourassa il y a 100 ans, est presque totalement acquise (il reste la Couronne), le statut du Québec au sein du Canada, lui, semble toujours problématique.

Histoire du Québec, centenaire du Devoir
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/282996/l-eternelle-question-constitutionnelle-jeter-dans-notre-vie-la-joie-l-enivrement-d-une-fete-de-l-independance
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