Bravo à tous ces acteurs, auteurs, artistes, producteurs, réalisateurs, etc de tous ces films:
http://lcn.canoe.ca/lcn/artsetspectacles/general/archives/2009/12/20091225-095719.html
Les films québécois ont fait belle figure en 2009 le 25 décembre 2009, par TVA Nouvelles et PC
Les films québécois ont fait belle figure en 2009 en obtenant une hausse de 2% au box-office. Ce serait l'engouement pour le film
De père en flic, qui a généré 10,5 millions $ de profits, qui serait à l'origine de cette hausse.
Simon Beaudry, de la maison montréalaise Cinéac, qui compile les recettes des salles de cinéma au Québec, a même signalé que la comédie portant sur des relations difficiles d'un flic et de son fils qui exerce le même métier que lui se retrouve parmi les plus grands succès québécois de la décennie. «Ce film a été vraiment la locomotive, terminant premier et de très loin par rapport aux autres longs métrages québécois projetés en 2009», a indiqué M. Beaudry.
Sorti en plein été, le quatrième film réalisé par Emile Gaudreault, et co-scénarisé avec Ian Lauzon, a aussi été bien accueilli par la critique.
À l'Observatoire de la culture et des communications, le chargé de projet Benoit Allaire a noté que le film a véritablement bousculé les autres sur son passage. «C'est une bonne comédie avec des acteurs connus (Michel Côté et Louis-José Houde, entre autres), a rappelé M. Allaire. C'est le genre de film qui va chercher des gens qui n'ont pas l'habitude de se déplacer pour aller au cinéma ou qui attire des gens qui n'y vont pas souvent. Il a fait aussi bien que
Bon cop bad cop.
Au total, 6 films d'ici ont collecté plus d'un million de dollars en recettes aux guichets dont Les doigts croches et Dédé à travers les brumes (à lire aussi: La vie de Dédé Fortin au grand écran).
Ayant engrangé entre un et deux millions de dollars on retrouve cette année, dans l'ordre,
Les doigts croches, de Ken Scott, sorti à la fin juillet;
Dédé à travers les brumes, de Jean-Philippe Duval;
Polytechnique, de Denis Villeneuve;
À vos marques...Party (2), de Frédérick D'Amours;
Les pieds dans le vide, le premier film de Mariloup Wolfe; et le thriller
5150, rue des Ormes, d'Eric Tessier.
Et on pourrait pratiquement en inclure un autre qui frise le million de dollars, soit le surprenant
J'ai tué ma mère de l'étoile montante, Xavier Dolan, qui a réussi un coup de maître avec son film d'auteur lui ayant mérité plusieurs prix internationaux dont trois au seul Festival de Cannes (à lire aussi: Xavier Dolan aux Oscars? ). «Dolan a vraiment créé la surprise avec son film, a indiqué M. Beaudry. Il manque quelques dizaines de milliers de dollars pour qu'il fasse le million. Ce fut vraiment la production cendrillon de l'année.»
2009, une année faste
On peut considérer que ces films ont tous connu un beau succès compte tenu de l'étroitesse du marché québécois. «Le succès, a analysé M.Beaudry, tourne maintenant autour du million de dollars. Notre marché est trop petit pour rentabiliser une production. On doit passer impérativement par des ventes à l'étranger.»
Mais il considère que 2009 aura été une année faste pour notre cinéma national qui semble bien se porter. «Globalement, en tenant compte des salles commerciales et autres, l'année devrait se terminer pour l'ensemble des films par une hausse de 15 %. Pour les films québécois, ce sera entre 11 et 12 % des parts de marché en 2009, comparativement à 9,3 % en 2008», a précisé M. Beaudry.
À lui seul, De père en flic a amassé plus de la moitié des montants payés par les cinéphiles aux guichets des cinémas.
Certains seront tentés de dire qu'il y a eu ruée vers les salles de cinéma avec le temps pluvieux du début d'été. Mais ce ne serait pas le cas. «Le mauvais temps a peu joué, selon M. Allaire, de l'Observatoire. Pour avoir une hausse si spectaculaire aux guichets, ce serait plutôt une conjonction de facteurs favorables», a-t-il soutenu.
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BRAVO!!
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