Le Québec de demain: laïc, égal et en FRANÇAIS ??

C'est une question à se poser:

le Québec de demain: est-ce qu'il pourra toujours se décrire ainsi ?

NOTE: CE SONT LES DÉFINITIONS QUE JE COMPRENDS DE CES MOTS, dans la mise en contexte pour le Québec. Si vous trouvez que mes définitions sont plus ou moins correctes, vous avez juste à en suggérer d'autres:

==laïcité (pour moi, ça veut dire que ce sont les lois civiles qui s'appliquent EN PREMIER, et non les lois ou préceptes religieux de différentes religions, peu importe la religion)

==égalité des droits hommes et femmes: en plus de l'égalité des droits hommes-femmes que la laïcité, que l'ÉTAT doit imposer dans le milieu public, une personne, un individu (homme ou femme) ne peut pas, DANS UN LIEU PUBLIC OU BIEN DANS UNE INSTITUTION PUBLIQUE, ENCORE PLUS COMME REPRÉSENTANT PUBLIC, faire de la discrimation, peu importe la raison, entre un homme ou bien une femme pour se faire servir.

==DE LANGUE FRANÇAISE: la Charte française est en vigueur depuis 1977, et demanderait d'être modifiée, d'être remise à jour, pour une meilleure application de tous ses règlements.

VOICI DES TEXTES de Mme Benhabib à ce sujet:

le site de Mme Djemila Benhabib, où elle décrit, en premier, la distinction à faire entre "musulmans" et "islamistes":
http://www.djemilabenhabib.com/

Où elle plaide pour une Charte de la laïcité, au Québec:
http://www.vigile.net/Pour-une-charte-de-la-laicite

"Femmes, démocratie et laïcité":
http://www.vigile.net/Femmes-democratie-et-laicite

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Commentaires: est-ce que j'ai au moins le droit de dire que j'appuie fermement Mme Benhabib dans toutes ses démarches ?? MERCI

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Écoute... peut-être que mes propos peuvent porter à confusion. Moi, je demeure à Montréal, et je cotoie RÉGULIÈREMENT toutes sortes de gens, y compris des gens de ces religions.

Personnellement, je dis BRAVO aux gens qui ont foi en leur religion, peu importe laquelle! En effet, dans mon livre à moi, des gens qui pratiquent -un peu, beaucoup ou passionnément- une religion font AUSSI partie des gens, en très grande majorité, qui gèrent la société d'aujourd'hui et de demain.

Où je ne suis pas d'accord: c'est quand certaines pratiques ou croyances religieuses, dans certains cas, DOIVENT se faire dans des milieux publics, alors que le milieu public est un milieu laïc, soit un milieu où tout le monde se retrouve et reconnaît ces valeurs.

Dans certains pays des Europes (Est, Ouest), certains pays très au fait de ces différentes religions bloquent même très facilement certaines pratiques religieuses dans le milieu public, en sachant peut-être des choses que nous ne savons pas en Amérique. Alors, au contraire, au Québec et au Canada, on nous demande de tout accepter, de même presque s'écraser pour leur faire toute la place, plus que le client en demande.

Même dans le bloc-appartement où je vis, où près de la moitié des gens appartiennent à une même religion, certaines de ces personnes, à force de les croiser dans certains lieux, de leur parler tout bonnement, certaines personnes me disent, un moment donné, en parlant vaguement de ces sujets: "ne vous laissez pas faire comme ça" C'est ça qu'on me dit! Ce n'est pas moi qui le dis. Et on me dit cela de façon très confidentielle, presqu'à voix basse. Ce sont probablement des gens qui ont les mêmes pensées que Mme Benhabib. Mais ils ou elles n'ont pas le droit de l'affirmer.

Donc, si mes propos peuvent penser que je suis le plus grand extrémiste que la Terre a pu porter, j'en suis vraiment désolé. Peut-être que je n'ai pas suffisamment expliqué le contexte dans lequel je vis. Je cotoie différentes personnes, je leur ouvre les portes, leur dit "bonjour" , je leur aide même à monter leurs poussettes de bébés en haut ou bien en bas des marches d'escalier. Je ne pense pas être celui que certains pensent. Je crois qu'on se méprend à mon sujet.

Pour moi, ces gens ont le droit de bel et bien vivre au Québec, comme ils l'ont souhaité. Mais, dans certains cas bien précis, ce sont leurs chefs spirituels, qui les menacent presque de représailles s'ils ne font pas ce qui leur est demandé, qu'il faudrait surveiller plus. Mais ce n'est pas moi qui va faire cela.
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