Un nouveau Lieutenant -Gouverneur pour le N.B.

...qui n'est pas bilingue.

À peu près tout le monde est en extase face à la nomination de Graydon Nicholas comme Lieutenant-Gouverneur du Nouveau-Brunswick mais pas moi.

Si le role principal d'un Lieutenant Gouverneur est de rallier les 2 communautés de la province ce n'est pas en nommant un candidat ne parlant pas français que l'on va démontrer du respect pour les francophones de la province.

Le plus triste est qu'absolument aucun de nos médias ne mentionne l'ignorance de la langue française du nouveau Lieutenant Gouveneur de la seule province bilingue du Canada ...sauf le Telegraph Journal

Citation :

New Brunswick has tended to alternate between anglophones and francophones in the vice-regal role.

Nicholas speaks Maliseet as well as English, but he does not speak French.

"He has expressed a willingness to learn and the hope that francophone New Brunswickers will be patient with him," said Richardson.

Ça fait 250 ans que l'on est patient

Je viens d'en apprendre une, le Maliseet est une langue d'une première nation du Madawaska. Donc, monsieur le parle, mais ne parle pas le français. C'est chic.

...il est donc bilingue

Je trouve surprenant que les anglophones n'ait pas obligation d'apprendre le français à l'école

est ce que le français est en option et non obligatoire ?

Ils ont pourtant des cours en français dès l'élémentaire , immersion ou intégral (immersion or core)

Et je souligne que dans une partie du discours de Graham Fraser ,Commissaire aux langues, (durant le CMA à Bertrand) que le bilinguisme au Canada n'est pas de rendre tous le monde bilingue mais de s'assurer que les services bilingue sont offert aux Canadiens.

Mais il faut aussi tenir compte de la volonté profonde d'offrir le «service en français »

E.I. le français au JO de 2010 à Vancouver.

Citation :

Je ne veux pas que les visiteurs se fassent accueillir par des phrases comme: "Sorry, I don't speak French".

— Graham Fraser

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/09/15/001-vancouver_bilinguisme.shtml

Note: On est probablement trop «pea soup» pour règler le problème une fois pour toutes.