Acculturation n.f. ETHNOL. Processus par lequel un individu, un groupe social ou une société entre en contact avec une culture différente de la sienne et l’assimile en partie Larousse
La “haute définition” d’acculturation a été proposée comme "un so what". Maintenant si on s’entend pour définir la culture comme "un ensemble des représentations du monde qu'on a en commun", peut-on imaginer une culture d’acculturation dans laquelle un individu, un groupe social ou une société partage tous une aliénation profonde? Une telle culture peut-elle être viable si elle ne s’autodétruit pas et réussit à se manifester dans des formes de contre-culture, par exemple? Peut-elle permettre la reprise d’une culture qui n’est plus désincarnée de ses entrailles à des fins de vente au plus offrant?
Le milieu minoritaire généralement considéré comme “en arrière” serait donc “en avance” en matière de reprise puisque sa contre-culture est impossible à vendre (de par sa nature d'aliénation envers ses institutions). Qu’il fait bon de recommencer à rêver entk.
Et une basse définition en terminant :
Acculturation n.f. NÉOL. Une culture de reprise qui se manifeste d’abord par une aliénation profonde envers ses médias, sa culture de souche, et ses institutions qui se retrouvent tous dans un état de déclin profond de déjà-vu. La culture de reprise se manifeste subséquemment par la capacité de jouer, de rêver et de tout déranger tel un enfant, quitte à voir ce que cela produira bien!
Le Canard de "Ici, c'est nulle part"