La terrible machine A

Un texte de création tel que publié sur le Canard Artiste:

Citation :

Il existe dans une terre lointaine une terrible machine qui dévore tout sur son passage. Personne n’ose la nommer de peur qu’elle s’en prenne à eux, proches et amis. Le nom “A” lui convient bien, à l’image d’Anonymat ou de point Alpha.

Une machine tellement sournoise que les gens ne réalisent pas qu’elle les dévore jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Une machine impitoyable qui s’en prend d’abord à la jeunesse, aux entrepreneurs, aux commerçants, aux professionnels et aux gens de métier, en fait les éléments les plus dynamiques d’une société. Une machine qui désincarne ainsi ces sociétés rendant les éléments restants complètement apathiques et renoncés à un sort sordide. Personne, absolument personne ne lui échappe!

Bien que lointaine, on dit que cette machine A se rapproche constamment avec cette mondialisation et la peur qu’elle suscite est telle qu’il ne faut surtout pas en parler. Mieux vaut continuer à fêter pendant que le bon temps dure. Des éléments parfois décripts comme "alarmistes" voudraient lui ériger des barrières pour qu’elle cesse son progrès, ne sachant toutefois pas comment elle s`infiltre aussi pernicieusement, ou encore où s’infiltre t’elle au juste pour ronger et tout dévorer sur son passage. D’autres partent en missionariat pour aller combattre cette terrible machine, mais se retrouvent dévorés en un rien de temps, faisant maintenant partie de cette maudite machine.

Tous y passent mais de très très rares éléments sont parfois restitués par cette machine, après s'en être rendu jusqu'au fin fonds de son belly. Trop difficiles à digérer, elle peut ainsi poursuivre son chemin et mieux se concentrer à dévorer la grande majorité des plus vulnérables. Ces rares éléments restitués n'ont plus peur de rien mais cela est de peu de secours à la vue des domages causés par cette terrible machine A ainsi que ce qui reste à venir.

Développe davantage, gaulois. Autrement, mon imagination débordante en prend plein la gueule!

AF

J'me demande si la Forêt des Carnutes sera le seul endroit épargné sur le FAF.

Les souffles des vents d’Hiver








Symphonie
des vents d’hiver et des frimas,


Qui courbe et
craque dans nos bois


Entends tu le souffle
frais et divin


De tous nos gens
perdus restés au loin





Chanson lugubre ,
belle triste étrange


Ce souffle c’est celui de tous nos anges


Qui viennent par
dizaines en rangées ailées


Nous dire ô combien,
les nôtres sont fatigués.





N’entends tu pas
leurs cœurs éplorés,


Qui veulent du pays
le souffle retrouver


Dans ses beautés cachées, venir se ressourcer


Et qu’enfin le pays,
leur offre une destinée





De Lamèque à Miscou,
jusqu'à Petit Rocher


De Shediac,à
Bouctouche jusqu’à Cap pelé


Ils arrivent ils sont
là, nos enfants égarés


Venez danser chanter,
c’est vous qu’on attendait.





M.LACAUX JANVIER 2008

Selon notre Sénateur s'exprimant sur le CODOFIL ou le poème a été repiqué, il y aurait des problèmes de géographie acadienne et possiblement de "pays" avec ce beau poème. Un peu rabat-joie comme rétroaction de la part de ces indigènes, me semble t'il.

gaulois a écrit:

Selon notre Sénateur s'exprimant sur le CODOFIL ou le poème a été repiqué, il y aurait des problèmes de géographie acadienne et possiblement de "pays" avec ce beau poème. Un peu rabat-joie comme rétroaction de la part de ces indigènes, me semble t'il.

Un peu rabat-joie, en effet. Sa réponse fut quand mème plus délicate, disons, sur Capacadie...

Perso, je pense que les sentiments qui animent Clovis sont biens sincères même s'il peut parfois être un peu maladroit.

Et puis, sa poésie est somme toute très jolie.

AF

Bon joueur, le Sénateur a subséquemment porté une commande pour un texte de création ou poème intitulé "La carpe et le lapin". J'y pense donc!