Pour un Québec égalitaire, laïc, ouvert, francophone et souv

Pour un Québec égalitaire, laïc, ouvert, francophone et souverain

C'est le mémoire présenté aujourd'hui par un parti indépendantiste. Personnellement, j'en suis d'accord à 100%, et les recommandations faites représentent, selon moi, les mêmes demandes que la plupart des partis souverainistes, mais résumées d'une façon un peu différente.

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VOIR LES LIENS SUIVANTS POUR LE MÉMOIRE DU PARTI QUÉBÉCOIS:
http://www.pq.org/fichiers_pq/pdf/memoire-17oct.pdf

LE MÉMOIRE DU BLOC QUÉBÉCOIS:
http://www.blocquebecois.org/fr/dossiers/memoire_CCPARDC/

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voir le lien:

http://biz.branchez-vous.com/communiques/detail/communiques_101851.html

COPIE DU COMMUNIQUÉ:

Québec solidaire à la Commission Bouchard-Taylor :
Le Québec que nous voulons: égalitaire, laïc, ouvert, francophone et souverain

MONTRÉAL, le 12 déc. /CNW Telbec/ - "Le Québec que nous voulons ne sacrifiera jamais le droit des femmes à l'égalité au nom de la liberté religieuse, adoptera une politique de laïcité interculturelle, fera de la langue française une priorité et sera pleinement souverain" a plaidé la co-porte-parole de Québec solidaire Françoise David devant la Commission Bouchard-Taylor ce matin. "Sur les accommodements raisonnables, nous devons éviter de tomber dans le piège des solutions simples du type "tout accepter ou tout refuser". Nous ne pouvons ni accepter toutes les demandes déraisonnables au nom du pluralisme, ni refuser la diversité sur la base d'une vision étroite de la laïcité. Dans les deux cas, l'intolérance guette et des ghettos peuvent se construire" a poursuivi Mme David.

"Nous proposons que le Québec adopte une politique de laïcité interculturelle qui permettrait de combiner la neutralité des institutions sur le plan des croyances avec la liberté pour l'individu participant à ces institutions d'exprimer ses propres convictions. Il faudra mettre en place un programme de formation pour les administrateurs d'organismes publics et parapublics quant aux principes et aux modalités d'application de la politique de laïcité interculturelle. Par ailleurs, nous devons augmenter la représentativité des personnes issues des communautés culturelles dans toutes les sphères de la société, notamment dans les médias" a pour sa part fait valoir Ruba Ghazal, porte-parole du parti en matière de diversité et d'inclusion.

- Égalité femmes-hommes

Nous insistons sur le fait que le droit des femmes à l'égalité ne puisse jamais être négociable au nom de la liberté religieuse. Québec solidaire considère qu'il faut accepter les accommodements raisonnables, y compris de nature religieuse, dans la mesure où ils n'imposent pas de contraintes excessives qui seraient alors contraires aux valeurs d'égalité entre les sexes, conformément à la Charte des droits et libertés du Québec.

- Laïcité interculturelle

La laïcité interculturelle telle que nous la concevons comprend 3 axes. Premièrement, elle établit la laïcité des lieux et des institutions. Les institutions publiques ne doivent pas arborer de signes qui font référence à une religion en particulier. Deuxièmement, elle permet d'accepter la diversité des citoyens qui fréquentent ces lieux en leur permettant d'afficher leurs convictions religieuses, avec certaines limites imposées par le respect des convictions des autres personnes et des lois et règlements n'ayant pas d'effet discriminatoire. Troisièmement, la laïcité interculturelle permet d'établir des balises destinées à ceux et celles qui travaillent dans les institutions publiques. Tout d'abord, ils doivent se soumettre aux normes de la santé et la sécurité du travail et aucune tenue vestimentaire ne doit les empêcher d'exercer leurs fonctions. Ensuite, interdiction leur est faite de tout prosélytisme. Finalement, tout agent public ou collaborateur du service public doit avoir un devoir de neutralité et de réserve durant l'exercice de ses fonctions.

- Le français et l'accès à l'emploi : une priorité

À la lumière des dernières statistiques sur l'état du français au Québec, il nous apparaît évident que le défi de l'intégration des immigrantes et des immigrants à la majorité francophone au Québec n'a pas encore été relevé totalement avec succès. Il faut donc imaginer une politique linguistique vigoureuse qui fera réellement du français la langue de travail en abaissant de 50 à 25 employés le seuil à partir duquel s'applique le chapitre de la Charte de la langue française portant sur la langue de travail. Nous devons également augmenter l'offre de cours de français en milieu urbain et adopter des normes particulières pour l'ouverture de cours de français en région. Sachons également que l'intégration passe aussi par l'emploi. Nous devons par conséquent accélérer l'équivalence des diplômes, éliminer la discrimination à l'embauche et ouvrir davantage les portes de la fonction publique aux immigrants.

- Un Québec souverain
"Québec solidaire considère que nous ne devons pas attendre l'accession du Québec à la souveraineté pour agir. Cela dit, la souveraineté du Québec faciliterait la mise en application des politiques que nous proposons. Elle aurait pour effet immédiat de mettre fin à toute ambigüité quant au modèle d'intégration que nous voulons appliquer ainsi que sur le caractère francophone de notre société. Plus encore, l'élaboration d'un projet social et d'une démarche démocratique rassembleuse d'accession à la souveraineté permettrait à toute la population de participer, peu importe ses origines, au développement d'une vision commune sur l'avenir de notre collectivité" a conclu Mme David.

Le mémoire de QS est disponible via notre site internet : www.quebecsolidaire.net

Francis Boucher, responsable aux communications, (514) 710-0466

Voir les textes précédents pour les mémoires des partis politiques du Bloc Québécois, du Parti Québécois et de Québec Solidaire

Voir le résumé du mémoire de la FÉDÉRATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUÉBEC: très très intéressant:

http://biz.branchez-vous.com/communiques/detail/communiques_101990.html

Et les derniers commentaires sur la Commission Bouchard-Taylor:

http://info.branchez-vous.com/Nationales/071214/N1214112AU.html

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Pour finir mon propos, voir la "lettre d'opinion" présentée par le journal "Le Devoir", sur le meurtre par son père d'une jeune fille de 16 ans, en Ontario, qui refusait de porter des vêtements religieux

http://www.ledevoir.com/2007/12/14/168474.html?fe=2666&fp=210901&fr=57425

EXTRAIT:

Un homme en Ontario a tué sa fille de 16 ans parce qu'elle refusait de porter le hidjab et aspirait à vivre en citoyenne libre d'un pays libre.

Tout comme en Algérie, où les groupes terroristes islamistes égorgeaient devant leurs élèves les institutrices qui refusaient elles aussi de porter le symbole de la soumission et de l'exploitation de la femme qu'est le hidjab.

Le même jour, à Alger, al-Qaïda procédait en deux explosions aveugles à un énième massacre d'innocents. Vous vous demandez pourquoi je trace un parallèle entre ces deux actes criminels et barbares? C'est que leurs auteurs partagent la même idéologie obscurantiste qui instrumentalise la religion, laquelle devrait relever du seul domaine privé, pour en faire un instrument totalitaire qui prétend régir tous les aspects de la vie des gens.

SUITE ET FIN AU LIEN INTERNET

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ET VOIR le texte de Lise Payette paru dans "Le Devoir" d'hier:

http://www.ledevoir.com/2007/12/14/168401.html?fe=2666&fp=210901&fr=57436

N.B.: Suite à ce texte de Lise Payette, plusieurs personnes ont émis des commentaires, dont une personne a intitulé son texte: "MERCI DONC... HÉROUXVILLE....."
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francoquebecois a écrit:: Pour finir mon propos, voir la "lettre d'opinion" présentée par le journal "Le Devoir", sur le meurtre par son père d'une jeune fille de 16 ans, en Ontario, qui refusait de porter des vêtements religieux

Ce drame familial est certes d’une tristesse infinie; au même titre que le sont tous les drames familiaux et autres tragédies...

Et pour être franche, l’instrumentalisation, la récupération éhontées de ce drame par certains me donne juste le goût de vomir.

Je considère de plus que ceux qui avancent de telles âneries devraient avoir au moins l’honnêteté d’être conséquents avec eux-mêmes. Ce faisant, ils mettraient ainsi l’ensemble de l’humanité sur le banc des accusés; chose que je refuse de faire.

AF

Après vous pour vomir, j'en suis bien d'accord.........

Je sais que je m'aventure dans un terrain miné d'avance, --------j'espère que je ne ferai pas sauter trop de mines... -------- en passant, ici, c'est une figure de style qui n'a rien à voir, AU SENS PROPRE, au texte que je me réfère, et auquel je tiens à faire quelques commentaires, sinon, au moins, à rajuster quelques faits.

Si je me trompe dans les faits que je vais rapporter, alors, on aura juste à l'écrire, et JE SERAI ALORS LE PREMIER, à apprécier la véritable vérité dans ce domaine.

Ma première impression, après avoir lu ce texte, c'est:
"comment passer au hachoir la fierté et l'identité des francophones du Québec, sans que cela ne passe pour du racisme ?" Mais je me trompe sûrement. Alors, si c'est le cas, j'aimerais beaucoup qu'on m'explique.

Justement, ce texte, au départ, JE LE PRENDS DE BONNE FOI, mais je me demande justement jusqu'à quel point les auteurs de cette étude et de ce texte étaient de bonne foi envers TOUS LES QUÉBÉCOIS, de toutes autres langues et cultures que celles mentionnées expressément ici.

Je ne suis pas un grand spécialiste dans ce domaine, je ne suis qu'un simple citoyen ordinaire qui ne demande qu'à mieux comprendre les enjeux, qu'à mieux être ouvert aux autres tout en ne reniant pas ma culture et mon identité. Alors, libre à vous de prendre au sérieux ou non mes commentaires.

Vous pouvez dire: "ça vaut ce que ça vaut....", en pensant que cela n'est pas sérieux. Soit. Mais, au moins, je tiens à donner mon opinion sur certains faits qu'on rapporte, car mon opinion vaut tout autant qu'une autre. Donc, je revendique ma liberté d'opinions pour écrire certains commentaires, de la part d'un citoyen bien ordinaire.

VOICI LE LIEN INTERNET, d'un texte paru aujourd'hui, dans le journal "La Presse" du dimanche, 24 février 2008.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080224/CPACTUALITES/802240605/-1/CPACTUALITES

TITRE DU TEXTE:

La communauté juive et les Québécois: entre ignorance et préjugés

EXTRAITS DU TEXTE auxquels je rajoute mes commentaires qui seront indiqués entre des tirets ------- et écrits en italique.

Elle a donné au Québec les Leonard Cohen et les Henry Morgentaler, tout autant que les épiceries Steinberg, les bagels qui font l'orgueil de Montréal et la meilleure viande fumée à l'ouest de la Pologne.
-------jusqu'ici, je suis très d'accord, ET J'APPRÉCIE MÊME QU'ON RAPPELLE L'APPORT TRÈS IMPORTANT des gens de cette communauté, et qu'on rappelle, par le fait même, LA TRÈS GRANDE APPRÉCIATION D'UNE TRÈS GRANDE MAJORITÉ DE GENS envers cette communauté---------

Mais malgré sa contribution à la culture, à l'économie et à l'histoire du Québec depuis 250 ans, la communauté juive de la province semble encore méconnue et victime d'opinions défavorables. ------- selon moi, c'est surtout l'interprétation des réponses qu'on en fait, et non des faits. Les gens, en général, sont toujours très respectueux des autres gens, en autant qu'on sache les respecter et non leur imposer leur mentalité et leur culture. Au Québec, c'est l'intégration et non l'assimilation -------C'est du moins ce que donne à croire un nouveau sondage Léger Marketing, dont La Presse a obtenu les résultats en exclusivité.

Un nouveau sondage démontre que les Québécois ont presque deux fois moins de contacts avec les membres de la communauté juive que le reste des Canadiens et qu'ils entretiennent davantage de préjugés à leur égard. Mais la plupart des craintes fondent comme neige au soleil quand les deux groupes se côtoient. ------- Je trouve dommage qu'on mette sur le dos des québécois francophones le fait qu'une communauté décide de vivre dans un milieu en vase clos. Et qu'on dise que les Québécois, de toutes cultures, ne sont pas ouverts à cette communauté. À ce que je sache, ce n'est pas une personne du Lac St-Jean ou bien de la Côte Nord qui va venir saluer, chaque matin, à Montréal, les gens de cette communauté qui se promènent sur le trottoir dans leur quartier. Personnellement, j'ai déjà croisé et parlé à des gens de cette communauté, et tout s'était déroulé de très bonnes façons. -------

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Au Québec, l'échantillon était de 513 personnes qui ont répondu à 60 questions dont une douzaine portant sur le racisme et l'antisémitisme. De ce groupe, seulement 28% ont dit avoir été en contact avec des membres de la communauté juive au cours du mois de janvier. ------- voir mon commentaire précédent, et, EN PLUS, on dit dans le texte, un moment donné, que c'est cette communauté de Montréal qui vit le plus dans un même lieu très condensé, AU LIEU D'ÊTRE DISPERSÉ comme dans les autres villes dans les autres provinces. Il faudrait se brancher, comme on dit.... si tu demeures dans un endroit clos et que tu ne sors pas de ton quartier, ne viens pas te plaindre que les autres ne te croisent pas et ne te connaissent pas. Je suis bien d'accord pour aller au-devant des gens, mais je n'irai pas les chercher dans leur propre maison ------- Dans le reste du pays, c'était le cas d'un répondant sur deux. ------ c'est comme ton nouveau voisin, ta nouvelle voisine de palier dans un immeuble d'appartements: si tu n'y prêtes pas attention, tu ne le-la connaitras pas. Mais si tu te présentes et que tu tentes de le-la connaître un peu plus, au moment où la personne aurait besoin de ton support, là, tu seras là pour l'épauler. OU encore tu vas être plus en mesure de lui parler calmement quand cette voisine ou ce voisin va faire du grabuge et te réveiller à 3h du matin. C'est réciproque aussi. C'est sûr qu'une meilleure connaisance entre les parties amènent un plus grand respect-------

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Même fossé dans la perception de l'intégration de la communauté juive: 72% des répondants du Canada hors Québec estiment que les Juifs veulent pleinement participer à la société. Au Québec, seulement 34% partagent cette opinion. ------- cette opinion vient du fait, surtout, que cette communauté tient plus à vivre dans un même quartier, à Montréal, alors qu'ailleurs, dans les autres provinces, les gens de cette communauté sont plus dispersés. Alors, si ce n'est pas cette opinion qu'il faut avoir, quelle autre opinion faudrait-il avoir ??? -------

Les perceptions sont tout aussi divergentes sur la volonté des «Juifs d'imposer leurs coutumes et leurs traditions aux autres». Si 41% des Québécois interrogés sont de cet avis, ils ne sont que 11% à affirmer la même chose à l'extérieur de la province. ------- ici, on fait référence à l'interculturalisme du Québec par rapport au multiculturalisme du ROC. Voir mes commentaires, plus loin, à ce sujet -------

Bouchard-Taylor: Un débat mal mené
Jack Jedwab, qui a rédigé les questions du sondage et commandé l'enquête, conclut que l'antisémitisme est plus présent au Québec qu'ailleurs dans le pays. Et le directeur général de l'Association des études canadiennes désigne d'emblée un coupable. «En termes d'actes antisémites commis, ce n'est ni mieux ni pire au Québec qu'ailleurs; mais dans l'attitude, c'est pire, et je l'attribue au débat sur les accommodements raisonnables et à la commission Bouchard-Taylor qui ont permis aux gens d'exprimer des sentiments négatifs à l'égard de certaines minorités sans subir de conséquences», avance-t-il. ------- dans les faits, IL Y AVAIT PRESQU'AUTANT DE GENS DE TOUTES COMMUNAUTÉS, 80%, qui exprimaient la même opinion que les Québécois francophones envers des gens de d'autres communautés. Alors laisser entendre que c'étaient seulement des Québécois francophones qui exprimaient des sentiments négatifs envers des gens de d'autres nationalités n'est pas tout à fait vrai. -------

Des individus ont colporté pendant des semaines de fausses informations sur la certification casher avant d'être rappelés à l'ordre par les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor. «C'était une erreur monumentale et les résultats du sondage montrent que le débat a été mal mené», estime Jack Jedwab, en précisant que les communautés musulmanes et sikhes n'ont pas été épargnées dans le processus. ------- Est-ce que j'ai le droit de poser cette question: pourquoi suis-je obligé de supporter monétairement un mécanisme de certification religieux par rapport aux produits qu'on achète dans les marchés d'alimentation, alors que je ne suis pas un adhérent de cette religion ?? Je me dis que si c'était la religion catholique qui imposait une telle pratique, cela ferait très longtemps qu'on l'aurait dénoncé, MOI LE PREMIER, ET AVEC RAISON!!!! -------

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S'il qualifie les données du sondage de «préoccupantes», Rachad Antonius croit cependant qu'elles sont trop partielles pour conclure que le Québec est en pleine flambée d'antisémitisme. «Il manque des morceaux importants, notamment à l'égard de l'intégration économique de la communauté, son accès au pouvoir et la santé de ses institutions.» Dans ces trois dossiers, la communauté juive québécoise est citée en exemple à travers l'Amérique du Nord. ------- pour près de 100,000 personnes, ils ont leurs écoles privées(subventionnés en partie ou en totalité par le gouvernement du Québec), leurs hôpitaux (subventionnées aussi), leurs institutions sociales, etc... PERSONNE NE VEUT LEUR ENLEVER CELA, à ma connaissance.... AU CONTRAIRE, MÊME, tant mieux si ces gens savent bien s'organiser et AINSI, MIEUX RÉPONDRE À LEURS BESOINS DES GENS DE LEUR COMMUNAUTÉ -------

Ultra-orthodoxes très minoritaires
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Dès 1903, les enfants juifs se sont vu interdire l'accès aux écoles francophones catholiques et ont été envoyés dans les écoles anglo-protestantes ------- pour certaines communautés, il est TOUJOURS DE BON TON de rappeler l'HISTOIRE, les faits historisques, MAIS POUR LES QUÉBÉCOIS FRANCOPHONES, le gouvernement fédéral FAIT TOUT EN SON POUVOIR pour effacer de grands pans de l'histoire-------. Après la Deuxième Guerre mondiale, les Juifs montréalais ont quitté en grand nombre l'est de Montréal pour s'installer dans l'ouest de l'île, notamment à Côte-Saint-Luc et à Hampstead. Les hassidim d'Outremont sont parmi les seuls à vivre en nombre significatif au sein d'une majorité francophone.

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Les résultats du sondage de l'Association des études canadiennes suggèrent d'ailleurs que la cohabitation dissipe presque tous les préjugés. Les Québécois qui ont répondu avoir eu des contacts avec des Juifs au cours du mois de janvier ont davantage tendance à croire que ces derniers forment une minorité vulnérable, qu'ils veulent participer pleinement à la société et qu'ils y ont fait une contribution importante.

Cependant, qu'ils aient ou non l'habitude de fréquenter la communauté juive, un peu plus de quatre Québécois sur 10 croient que «les Juifs veulent imposer leurs coutumes et leurs traditions aux autres».

Jack Jedwab offre une explication. «Le concept d'imposition n'est pas le même au Québec que dans le reste du Canada. On l'a vu dans le débat sur le voile islamique. Au Québec, beaucoup de gens croient qu'on essaie d'imposer le voile parce qu'il est porté dans l'espace public. ------- au Québec, DANS LA MENTALITÉ GÉNÉRALE, SELON MOI, quand on impose une religion EN PUBLIC ou bien certaines activités, c'est qu'on veut en faire UNE AFFAIRE D'ÉTAT, UNE AFFAIRE PUBLIQUE. ALORS, SI C'EST PUBLIC, LES GENS ONT LE DROIT DE SE PRONONCER, au point où les gens demandent au gouvernement de légiférer là-dessus. DEPUIS 45 ans, les gens NE VEULENT PLUS RIEN SAVOIR DE TOUTE EXPRESSION DE TOUTE RELIGION, DANS L'ESPACE PUBLIC. Je ne sais pas si j'apprends un "scoop" à certaines gens, mais c'est ainsi ------- ou Au Canada anglais, imposer voudrait dire obliger les non-musulmans à le porter», soutient M. Jedwab, tout en ajoutant qu'il trouve l'interprétation québécoise erronée. «Et c'est particulièrement étrange pour la communauté juive, à qui le prosélytisme est interdit.»

L'Association des études canadiennes publiera sous peu quatre autres volets de son étude sur l'état des relations interculturelles au Canada.

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Voir aussi un autre texte, dont je rapporte un extrait seulement:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080224/CPACTUALITES/802240606/0/CPACTUALITES

EXTRAIT:

L'interculturalisme en procès
Selon lui, la politique d'interculturalisme choisie par le Québec est quelque peu responsable des opinions négatives à l'égard des minorités ethniques. «C'est un modèle bien moins chaleureux, bien moins accueillant que le multiculturalisme canadien», croit-il.

-------- ici, on affirme que la politique d'interculturalisme du Québec vaut beaucoup moins, et amène de moins bons résultats que la politique de multiculturalisme du ROC: ma réponse: je ne suis pas si sûr que cela. Pour moi, interculturalisme, c'est pouvoir s'intégrer à la société, MAIS SANS S'ASSIMILER COMPLÈTEMENT. Allez demander aux gens de 2ème ou 3ème génération combien de langues qu'ils parlent: au Québec, ces gens parlent 3 langues: l'anglais, le français et leur propre langue maternelle. EN ONTARIO, tout de suite à la 2ème génération, les enfants de différentes communautés culturelles PARLENT PRESQU'UNIQUEMENT EN ANGLAIS. Ils ont oublié leur langue maternelle.
Ici, à Montréal, même, souvent, on entend dire de la part de gens de certaines communautés qui possèdent un commerce en alimentation ou autres: "je n'ai jamais été SI LOIN dans l'affirmation de ma propre identité communautaire qu'ici À MONTRÉAL".
En effet, PLUSIEURS PERSONNES de toutes communautés se font comme un devoir de plus ET MIEUX VIVRE leur authenticité personnelle que s'ils demeuraient dans le ROC (et les Québécois francophones, sans le dire vraiement, APPRÉCIENT CELA BEAUCOUP). MAIS CES GENS DE CES COMMUNAUTÉS NE SONT PAS OBLIGÉS . Souvent, aussi, je rencontre de gens qui me disent, après un certain moment, qu'ils sont de telle ou telle nationalité. Je leur réponds: "je ne savais pas.."
ET MÊME ces personnes de 2ème ou 3ème génération, qui ont su conserver leur langue et leur culture, ici à Montréal, font l'envie de leurs cousins, de leur parenté demeurés dans leur pays natal, SURTOUT DANS LES MOMENTS où ces Montréalais visitent le pays natal de leurs parents ou grand-parents, et qu'ils peuvent CONVERSER dans leur propre langue maternelle avec leurs cousins éloignés. MOI, PERSONNELLEMENT, JE TROUVE CELA FABULEUX!!! En passant, c'est à Montréal où on retrouve le plus de gens multilingues dans le Canada.

Quant au multiculturalisme, ce que j'en comprends: tu DOIS parler l'anglais surout, et oublie ta langue maternelle. Cela n'est pas une obligation écrite, mais c'est ce qui se passe dans les faits. En tout cas, c'est ce que me rapportent souvent des gens de 2ème ou 3ème génération, vivant à Montréal, quand ils me parlent de leurs cousins de Toronto, où ces derniers ne parlent plus qu'en anglais-------

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M. Jedwab organise un colloque sur le sujet le 17 mars, soit quelques semaines avant la date prévue par le gouvernement pour la remise du rapport final des commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor

FIN DES TEXTES

PS: est-ce qu'on fait des reproches à cette communauté, vivant en vase clos, qu'ils ne savent pas intégrer ou assimiler des gens de d'autres nationalités ?? est-ce que c'est permis de le faire ? pourquoi est-ce que ce sont seulement les Québécois, en général, de toutes nationalités, VIVANT en société dans d'autres milieux mixtes, qui sont visés par ce sondage ?
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