Le Centre de la francophonie des Amériques

Citation :

« 400e: la langue française rayonnera grâce aux PPP »
Julie Lemieux
Le Soleil, Québec
Le vendredi 16 nov 2007

Qu’est-ce qu’on retrouvera au Centre de la francophonie des Amériques? Tout dépendra des mécènes et des collaborateurs qui accepteront d’investir dans ce nouvel organisme. Car le gouvernement québécois cherche présentement des partenaires financiers pour élaborer une programmation digne de ce nom.

Le ministre québécois des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, a affirmé hier au Soleil que son gouvernement voulait faire appel aux entreprises privées, aux universités, aux gouvernements provinciaux, aux villes et à tout autre partenaire pour créer la programmation du Centre de la francophonie.

«On rencontre des partenaires financiers ou autres et on les incite à investir dans la programmation. Ces partenaires peuvent même en venir à développer leur propre programmation qui sera véhiculée par le Centre. Le lieu, certes, est important, mais dans toute cette grande entreprise, il demeure quand même secondaire. Car c’est la programmation qui va rendre le Centre vivant», explique-t-il.

Ainsi, les grandes entreprises familiales de Québec qui refusent de subventionner les Fêtes du 400e pour une raison ou pour une autre pourraient choisir de contribuer aux activités itinérantes du Centre de la francophonie afin de voir leur nom voyager au Canada et dans les Amériques. «Une partie de la programmation pourrait être identifiée à eux et porter le logo du Centre. Les gens ne sont pas toujours intéressés à investir dans la structure ou le béton. On leur offre une grande flexibilité.»

L’Université Laval a aussi été approchée pour participer à la programmation de l’organisme, de même que d’autres gouvernements provinciaux du Canada.

«On compte beaucoup sur l’animation. On aimerait avoir une animation qui attire des jeunes. Je souhaite qu’il y ait des étudiants, des élèves, des écoles qui soient reçues au Centre pour avoir une programmation interactive et attirante. On veut que petit à petit, le centre développe une image de marque, qu’il soit reconnu comme un endroit de réflexion, de réunion, de rassemblement des francophones. Il faut que les gens s’approprient ce centre-là», soutient le ministre.

Le reste: http://www.cyberpresse.ca/article/20071116/CPSOLEIL/71115245/6585/CPSOLEIL

"Il faut que les gens s’approprient ce centre-là". Hmm. Pas facile pour les lépreux lointains si le "Centre de la francophonie" est un bâtiment! Et je ne vois pas comment une approche PPP aiderait davantage les lépreux en besoin. Une autre idéologie qui va causer plus de tort que de bien... Qu'en pensez-vous Sénateur?

D'après ce que j'ai entendu, ils prévoient aussi la mise en ligne d'un portail pour le Centre de la francophonie. Alors je suis sûr qu'ils voudront des idées de contenus...

Scuse le scepticisme, mais ne sont-ils pas incapables de travailler avec ce qui est déjà en place dans le monde des médias ONGs. A force de nous aider, on finit par nous écraser. Un peu comme "l'aide" étrangère a fait en Afrique (rf. The Road to Hell, Michael Mare). Parlant de portail, je suggère la lecture de l'article Le Portail Francophone de Campbell River "s'ils veulent que les gens s’approprient ce centre-là". Je me demande si sur ce portail-là, la Direction et le personnel vont d'abord l'appuyer.

des nouvelles de l'ouverture officieuse du Centre, VU DE la part de franco-ONTARIENS:

http://www.lexpress.to/archives/2509/

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http://centredelafrancophoniedesameriques.com/

le conseil d'administration:
http://centredelafrancophoniedesameriques.com/fr/apropos/conseil-d’administration/
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NOTE: en passant, c'est à partir du moment de l'existence de ce centre que le CVFA s'est fait "hara-kiri" l'automne passé.

www.cvfa.ca

En fait, le centre de la francophonie des Amériques, c'est le CVFA, mais devenu POLITISÉ.
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