Harper qui coupe toujours...

........... alors qu'il va prononcer un discours à l'ONU dans lequel il va se glorifier d'être le grand défenseur de l'environnement en Amérique

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jursons censurés!!!

http://environnement.branchez-vous.com/2007/09/harper_arrete_le_financement_d.html

COPIE DU TEXTE:

Harper arrête le financement du Service canadien de la faune
La CBC a rapporté dans un reportage diffusé hier qu'Environnement Canada a forcé le Service canadien de la faune, responsable de l'observation et de la recherche sur les animaux sauvages pour le ministère, à stopper ses activités pour le reste de l'année fiscale qui se termine au début de 2008. D'autres organismes fédéraux concernés par la préservation de la nature, dont les 144 Réserves nationales de faune, ont vu leur budget coupé jusqu'à 100 %.

Le Service canadien de la faune est chargé de l'étude et de la protection de la faune sauvage au Canada.

Il semble, selon les informateurs de la CBC, que ces fonds ont été coupés après qu'Environnement Canada a dépassé son budget de fonctionnement. Le Ministre de l'environnement, John Baird, n'était pas disponible pour commenter, mais un courriel envoyé au journaliste de la CBC par son ministère affirme que l'argent a été placé en priorité sur la lutte aux changements climatiques.

La réaction du milieu environnemental ne s'est pas fait attendre : «C'est comme si un patient avait trois types de cancer, on ne lui dirait pas Nous allons seulement en traiter qu'un seul», a déclaré Jean Langlois, porte-parole du Sierra Club.

«La plupart de ces coupures concernent la recherche et l'observation, ce qui est alarmant, puisque si personne n'étudie la santé de l'environnement, comment allons-nous connaître les endroits problématiques?», a expliqué à Reuters Sandy Baumgartner de la Fédération canadienne de la faune.

Les coupures comprennent une diminution de 80 % du budget du Réseau d'évaluation et de surveillance écologiques et 50 % du budget du Programme sur la migration des oiseaux, deux organismes régis par Environnement Canada.

Le budget des 144 Réserves nationales de faune, un programme qui protège les habitats les plus menacés, est passé de 1,9 millions $ à zéro.

Ironiquement, la CBC a rapporté que malgré les coupures, Environnement Canada allait dépenser 60 000$ pour embaucher un consultant qui évaluera pourquoi le moral des employés du ministère est si bas...

Infos :
- Environment Canada budget cuts threaten wildlife programs sur le site de la CBC
- Sierra Club slams Environment Canada budget cuts sur le site de la CBC

Photo: Réserve nationale de faune du Cap tourmente, près de Québec (Reuters)

Publié par Étienne Côté-Paluck le jeudi 20 septembre 2007 à 7H00

Harper qui coupe toujours des subventions pour le Québec.
Quand est-ce qu'on a vu Harper couper des subventions pour l'Ontario ? JAMAIS!!

Harper, même, en a toujours rajouté. Des compagnies qui viennent tout juste d'être mis sur pied depuis 2 ou 3 ans, comme la compagnie qui produit les spectacles, à la ville de Toronto, pendant plusieurs jours, à l'été, ont DÉJÀ plus de subventions, maintenant, que les compagnies du Québec, comme des de "Juste pour Rire" ou "Festival de Jazz", qui sont en opération depuis 25 et même 30 ans.

http://info.branchez-vous.com/Nationales/080605/N0605210AU.html

EXTRAIT:

Blackburn se défend de nuire au développement économique du Québec

Par Isabelle Rodrigue -- La Presse Canadienne -- le 5 juin 2008

OTTAWA - Le ministre québécois du Développement économique, Raymond Bachand, qui critique son vis-à-vis fédéral qui a coupé le financement des organismes à but non lucratif (OBNL) de développement économique, devrait élargir son tir et s'en prendre au gouvernement de Stephen Harper en entier.

A sa sortie des Communes, jeudi, Jean-Pierre Blackburn, le ministre fédéral responsable de l'agence de Développement économique du Canada pour le Québec (DEC), a affirmé que s'il est la cible principale de la sortie de M. Bachand, la décision qui met le feu aux poudres a été prise par le conseil des ministres du gouvernement Harper.

"Ce n'est pas juste une décision du ministre Blackburn, c'est une décision du cabinet", a souligné M. Blackburn, se défendant bien de nuire à l'organisation du développement économique québécois, comme l'affirmait la veille Raymond Bachand lors d'entrevues.

En avril 2007, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il mettait fin, en 2010, au financement du fédéral pour le fonctionnement des OBNL, comme Montréal International, Nano-Québec ou le Pôle Québec-Chaudière-Appalaches. Sans l'appui d'Ottawa, l'avenir de plusieurs de ces organismes est menacé.

La décision déplaît fortement à Québec, qui contribue aussi en partie au financement des organismes. En entrevue mercredi à Radio-Canada, Raymond Bachand disait que M. Blackburn a pris "une décision idéologique; il est en train de s'attaquer à la structure même de la façon dont on fait du développement économique au Québec."

Ne mâchant pas ses mots, M. Bachand a qualifié son vis-à-vis de "machiavélique", allant aussi à comparer son attitude à celle de l'ancien premier ministre du Québec, Maurice Duplessis.

Jeudi, Jean-Pierre Blackburn s'est gardé de se lancer dans une guerre de mots, mais il a défendu sa position.

"Ce n'est pas nous qui faisons fausse route, au contraire. Si le ministre (libéral) qui m'avait précédé avait signé les dossiers, il aurait vu que ce ministère s'en allait direct dans le mur", a expliqué M. Blackburn.

En cessant de financer les frais de fonctionnement des OBNL, l'agence fédérale est désormais en mesure d'appuyer des projets concrets, a-t-il fait valoir.

"Ces organismes (les OBNL) c'est comme un conseil d'administration autour d'une table, qui dit, qui rêve: "Qu'est ce qu'on pourrait offrir? Ah oui, offrons ci, offrons ça", et ils envoient la facture à l'Etat. Et ces organismes ne cessaient d'enfler et un moment donné, le ministère n'avait plus de marge de manoeuvre", a poursuivi le ministre responsable de DEC.

Mais tous ses arguments n'ont pas convaincu le Parti libéral du Canada et le Bloc québécois qui, aux Communes, ont pressé M. Blackburn de revenir sur sa décision.

Le chef du Bloc, Gilles Duceppe, n'a pu s'empêcher de remarquer qu'à ses questions en Chambre, le premier ministre Harper est demeuré bien assis et a laissé M. Blackburn se défendre lui même. La tradition veut que le premier ministre réponde aux questions des chefs des partis d'opposition.

Autant M. Harper que le ministre des Transports et lieutenant du Québec, Lawrence Cannon, n'ont pas affiché leur "solidarité dans ce dossier et ça se comprend parce que ça va à l'encontre de tout le Québec", a soutenu M. Duceppe, qui qualifie M. Blackburn de "faiseux et de gammickeux".

De son côté, le chef libéral Stéphane Dion y voit un autre exemple dans la tendance qui se dessine, où Ottawa et Québec s'affrontent sur une gamme de sujets. "On a un gouvernement du Canada qui n'est pas intéressé à avoir des relations constructives avec le gouvernement du Québec", a résumé M. Dion.

FIN DU TEXTE
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D'autres magouilles de Harper: il coupe dans toutes les subventions à la culture et aux arts....,,,et cela affecte surtout le Québec:


Voir, en premier, cette caricature, paru dans le même journal:
http://www.ledevoir.com/2008/08/28/203145.html


Voir le texte: "Sus ---le contraire de: "bravo"--- aux conservateurs"
http://www.ledevoir.com/2008/08/28/203202.html?fe=4751&fp=210901&fr=102010

COPIE DU TEXTE:

Des centaines de créateurs dénoncent les compressions fédérales à la culture

Si par malheur un vilain tir (ami ou ennemi, peu importe) avait touché la Société des arts technologiques (SAT) de Montréal hier matin, le pays aurait perdu la crème de la crème des artistes et des professionnels de la culture du Québec, toutes disciplines confondues.

Ils étaient tous là, le dramaturge Michel Tremblay comme les chorégraphes Marie Chouinard et Edouard Lock, la femme de théâtre Lorraine Pintal, le chanteur Pierre Lapointe, l'éditeur du Boréal Pascal Assathiany et la productrice de films Denise Robert, André Ménard (du Festival international de jazz de Montréal) comme Marie-Hélène Falcon (du Festival TransAmériques).

Tous rassemblés avec plusieurs centaines d'autres créateurs, encore de la fine fleur artistique comme du petit lait culturel, tous unis pour dénoncer puissamment les compressions budgétaires de quelque 45 millions de dollars du gouvernement fédéral dans leurs secteurs.

Les coupes révélées cet été affectent notamment les tournées des troupes canadiennes à l'étranger, la diffusion sur le Net de la culture nationale et la formation des professionnels. Ottawa prétend que certains programmes abolis seront remplacés par d'autres «plus performants».

Le Québec n'avait pas vu un tel rassemblement politique de créateurs depuis les grandes manifestations du Mouvement pour les arts et les lettres dans les années 1990, une union voulant forcer la hausse des budgets des conseils des arts.

L'appel à la nouvelle mobilisation lancé par l'organisme Culture Montréal et le Conseil des arts de Montréal a été tellement suivi que la foule d'artistes et de professionnels débordait hier de la très grande salle de la SAT, jusque dans un parc adjacent du boulevard Saint-Laurent.

Le Québec est la province la plus affectée par certaines disparitions de programmes, celui des tournées par exemple. Des troupes comme celle de Marie Chouinard ou Edouard Lock offrent la très grande majorité de leurs prestations à l'étranger. Ce dernier a mentionné hier qu'en 2004-05, 19 compagnies de danse québécoises avaient effectué 29 tournées dans le monde, pour un total de 263 représentations données dans 15 pays.

Une quinzaine de grandes vedettes ont pris la parole pour accuser le gouvernement Harper de mettre en péril la formation d'une relève artistique et d'empêcher le rayonnement de la culture et des artistes à l'étranger. Les mêmes et autant d'autres personnalités (dont l'homme d'affaires Bernard Lamarre, de la Fondation du Musée des beaux-arts, et Hélène Desmarais, de la famille de Power Corporation, identifiée comme présidente déléguée du conseil d'administration de l'OSM) signent une lettre envoyée au premier ministre Stephen Harper afin de demander à son gouvernement de «faire marche arrière pour éviter que ses décisions n'affectent irrémédiablement le développement de Montréal et la réputation du Canada sur la scène internationale».

Plusieurs porte-parole ont directement interpellé la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner. «L'abolition de certains programmes de soutien annonce l'arrêt de mort de plusieurs entreprises que l'exiguïté du marché intérieur contraint à un rayonnement hors frontières», a dit Pierre McDuff, du Théâtre des Deux Mondes, une troupe constamment en déplacement.

«L'allégation d'une saine gestion des finances publiques pour justifier leur abolition tient du sophisme. Prétendre remplacer ces programmes par d'autres sans préciser lesquels, ni quand, ni comment, constitue un formidable exemple de totale incompréhension et de mauvaise gestion.

Mme Josée Verner, si vous aviez la moindre intelligence, a-t-il poursuivi en marquant une pose théâtrale sous les applaudissements et les cris de l'assemblée, la moindre intelligence des enjeux réels du secteur d'activités que votre devoir vous impose de représenter à la Chambre des communes, vous auriez su mettre votre poste en balance pour la défense et l'essor de la culture au Canada et son rayonnement dans le monde.»

Le cabinet de Mme Verner a fait savoir hier que la ministre n'était «pas disponible» pour réagir aux critiques ou aux demandes des manifestants.

À son tour, le chef d'orchestre Walter Boudreau a osé un parallèle se voulant ironique entre la politique culturelle des conservateurs et les pratiques nazies d'anéantissement des oeuvres et des personnes. Au moins deux affiches brandies par des manifestants arboraient une croix gammée.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, présent à la manifestation, a déploré ces rapprochements disgracieux plus tard dans la journée. D'autres politiciens ont également pris part au rassemblement, dont le maire de Montréal, Gérald Tremblay, Thomas Mulcair, du NPD, et Denis Coderre, du Parti libéral. Le chef de cette formation, Stéphane Dion, sera ce matin juste en face de la SAT, au Monument-National, pour dénoncer à son tour les compressions conservatrices.

«C'est un geste de censure assez scandaleux, parce que la subversion vient très souvent des artistes et de la culture, a déclaré en entrevue au Devoir le dramaturge Michel Tremblay. C'est un gouvernement qui se méfie au départ de la culture et il a la naïveté de penser qu'en faisant un geste de censure il va empêcher les artistes, surtout ceux qui vont à l'étranger, de s'exprimer.

Alors qu'au fond, d'où vient une grande partie de la réputation du Canada sinon de ses artistes? Mais le pire, c'est qu'on ne peut pas douter de la sincérité [des conservateurs]. Ce sont des gens sincères et ils agissent en conséquence. C'est ça qui me fait le plus peur: ce n'est même pas fait de mauvaise foi.»

Les coupes affectent aussi des programmes de soutien à la formation. L'Institut de l'image et du son (INIS) perdra 900 000 $ provenant du Programme national de formation dans les secteurs du film et de la vidéo, soit près du quart de son budget.

Un autre établissement montréalais, la SAT elle-même, voit disparaître le Fonds des réseaux de recherche sur les nouveaux médias (géré par Téléfilm Canada), qui lui a rapporté entre 400 000 $ et 900 000 $ par année depuis 2002.

Plusieurs têtes d'affiche ont évidemment pris un malin plaisir à rappeler que le Conference Board du Canada, un organisme du monde des affaires positionné à droite, vient tout juste de publier un rapport soulignant l'importance sociale et économique de la culture au pays.

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NOTE DE FRANCO: et les "produits" de la culture proviennent surtout du Québec
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Selon l'étude, intitulée Valoriser notre culture, les différents maillons de la chaîne culturelle (création, production, distribution, consommation et promotion) emploient 1,1 million de Canadiens et compte pour 46 milliard de dollars, soit 7,4 % du produit intérieur brut. Les trois ordres de gouvernement lui ont fourni 7,9 milliards de dollars en subvention en 2007. Ces statistiques sont reprises dans la lettre au premier ministre Harper.

FIN DU TEXTE
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Mme Antonine Maillet, la très célèbre écrivaine Acadienne du Nouveau-Brunswick, la SEULE récipiendaire nord-américaine, en 1979, du PRIX GONCOURT du meilleur récit: "Pélagie-la-Charette", déclare, à propos de Harper:

"Harper, il est bête! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gens qui coupent dans la culture sont sots", dit-elle consternée."

FIN DE L'EXTRAIT

PS: ce n'est pas moi qui le dis, c'est Mme Maillet.

Mme Maillet a fait cette déclaration, ces jours-ci, puisqu'on célèbre sa 50ème année de la première parution de son premier livre: "Pointe-aux-Coques"
tous les détails sur Mme Maillet:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonine_Maillet

le texte d'aujourd'hui, qui parle du colloque tenu en l'honneur de Mme Maillet:
http://www.acadienouvelle.com/AcadieNouvelle/2008/8/29/Les_gens_728.cfm

COPIE:

’Les gens qui coupent dans la culture sont sots’ - Antonine Maillet

Mise à jour le vendredi 29 août 2008 -- Par: Justin Dupuis -- Acadie Nouvelle


CÔTE-SAINTE-ANNE - L’écrivaine Antonine Maillet déplore le manque de vision du gouvernement fédéral à la suite des récentes compressions dans de nombreux programmes de soutien culturel.

Mme Maillet n’a pas la langue dans sa poche lorsque vient le temps de dénoncer les compressions budgétaires en art qu’a effectuées le gouvernement fédéral au cours des dernières semaines.

"Harper, il est bête! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gens qui coupent dans la culture sont sots", dit-elle consternée.

Pour Mme Maillet, le gouvernement Harper est myope en matière culturelle, mais il est aussi "d’une bêtise et d’une sottise incroyables".

"C’est à la fois une vision mercantile et à court terme de ce qu’est l’art", explique la célèbre écrivaine.

Elle juge que la majorité des hommes politiques font preuve d’étroitesse d’esprit en matière culturelle, car très peu d’entre eux saisissent l’importance du travail artistique.

"Un peuple entier peut rêver de quelque chose, éprouver une émotion, ressentir une injustice. Le travail de l’auteur, du sculpteur, du musicien ou celui du poète est de traduire cette chose dans une oeuvre d’art", explique Mme Maillet.

En d’autres mots, l’écrivaine juge que les artistes font bien plus que créer. Mme Maillet estime que leur création sert à cristalliser, à un moment précis, l’état d’esprit collectif. La création résultante servira alors de document historique.

Pour soutenir son propos, Mme Maillet évoque "l’éveil acadien" des années 1960-1970.

"C’était un grand moment de notre histoire. Si vous y pensez bien, lorsqu’on parle de cette époque aujourd’hui, on fait surtout référence à des oeuvres d’art", dit-elle.

D’après Mme Maillet, la tête de cochon sur le palier de l’escalier du maire Jones était une manifestation artistique.

"Jones avait dit qu’il mettrait Moncton sur la carte et que ça deviendrait une ville très importante. Il a eu raison parce qu’on l’a traité de tête de cochon! C’est l’humour acadien!", dit-elle, souriante.

Mme Maillet pense que si les hommes politiques veulent laisser une marque pour qu’on se souvienne d’eux, ils n’y arriveront que par un investissement dans le domaine culturel. Elle cite en exemple Laurent de Médicis, Louis XIV et Élizabeth I, tous des dirigeants célèbres pour avoir donné un important appui aux artistes de leur époque.

Mme Maillet explique que les de Vinci, Michael, Raphaël, Dantes, Corneille, Molières, Boileau, Mme de Sévigné, Luly ou Shakespeare de ce monde n’auraient jamais été connus sans l’appui de ces dirigeants.

"Si ces dirigeants sont grands, c’est parce qu’ils ont permis l’éclosion d’une culture qui a révélé leur règne", juge-t-elle.

justin.dupuis@acadienouvelle.com

FIN DU TEXTE

autre texte très intéressant:
http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2008/08/29/001-hommage_maillet.asp

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PS: j'avais commencé ce fil-là, en septembre 2007.....

Harper qui va couper encore plus, à partir d'avril 2009

Commentaire: mon petit doigt me dit qu'il va se passer quelque chose de spécial.... Harper va couper encore d'autres postes, d'autres subventions à partir d'avril 2009.

JE SAIS DÉJÀ que certaines subventions, d'autres subventions qu'on n'a pas identifiées encore, au grand public, et qui se terminent, normalement, en juillet ou août 2009, VONT ÊTRE COUPÉES DÈS LE 31 MARS 2009.

En effet, l'année financière des gouvernements, du fédéral et de chaque province au Canada, commencent le 1er avril de chaque année civile. Et le 1er avril 2009, cela va être quelque chose de particulier.....

http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2008/08/le_federal_coupe_encore_dans_l.html


COPIE:

samedi 30 août 2008 à 7H32 -- par Karine Chateauneuf

Le fédéral coupe encore dans la culture

Le gouvernement Harper aurait décidé d'éliminer le Fonds des nouveaux médias du Canada.

Le ministère du Patrimoine Canadien aurait décidé de passer à la guillotine le programme, qui allouait 14,5 millions de dollars par an pour soutenir la création de produit à contenu culturel numérique interactif.

Selon le Globe and Mail, le programme, administré par Téléfilm Canada, ne sera pas renouvelé et prendra fin le 31 mars prochain.


FIN DU TEXTE
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Les coupes de Harper, dans la culture, font aussi des mécontents parmi les ARTISTES ANGLOPHONES DE TORONTO:

http://www.ledevoir.com/2008/09/11/204952.html?fe=4861&fp=210901&fr=104234

COPIE:

Toronto -- Après Montréal et Québec, Toronto. Plusieurs artistes canadiens et québécois de renom, dont le cinéaste Atom Egoyan, ont vertement critiqué le gouvernement conservateur, hier, lors d'une manifestation à Toronto.

Le gotha culturel canadien anglais s'est donc réuni en marge du Festival international du film de Toronto pour demander aux partis politiques d'inclure dans leurs programmes des mesures assurant à long terme le financement des arts.

Cette rare mobilisation au Canada anglais fait suite à l'abolition par le gouvernement conservateur de plusieurs programmes visant notamment à assurer le rayonnement des artistes canadiens à l'étranger. Quelque 60 millions ont été amputés depuis le printemps.

«L'investissement dans les arts, ce n'est pas de l'argent perdu», a assuré James Fleck, président de l'organisation Business for the Arts, alors que plusieurs personnalités soulignent l'importance de «financer la créativité» afin de concurrencer les puissances émergentes dans l'économie mondiale.

«Nous utilisons ce langage [économique] puisque c'est ce que comprend le gouvernement actuel, mais c'est pathétique d'avoir à lutter dans ces termes. Cela devrait être évident», a déclaré le cinéaste Atom Egoyan.

«Ce que je trouve très alarmant actuellement, c'est que plusieurs de ces institutions [culturelles] qui nous ont été léguées sont sur le point d'être démantelées», a-t-il dit lors du rassemblement à Toronto.

Le financement des arts est, loin derrière l'économie, l'environnement et la présence militaire en Afghanistan, parmi les thèmes clefs des élections du 14 octobre, mais il occupe plus d'espace que prévu depuis le début de la campagne, amorcée officiellement dimanche.

«Je trouve ça embarrassant qu'au Canada anglophone, nous soyons forcés de réduire la culture à une argumentation économique... Le Bloc québécois est le seul parti politique à parler sérieusement de culture», estime Don McKellar, scénariste de Blindness, film du Brésilien Fernando Meirelles (La Cité de Dieu, La Constance du jardinier), présenté au Festival de Toronto.

Gilles Vigneault a lui aussi pourfendu Stephen Harper, dans l'édition d'hier du Journal de Montréal. Il a notamment appelé les Québécois à se réveiller à temps. «C'est être profondément inculte que de voter pour Harper quand on est Québécois», a lancé le chanteur. «Ce n'est pas croyable que des Québécois soient assez naïfs pour se trahir eux-mêmes, trahir leur propre culture, mais ça existe.»

FIN DU TEXTE

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le texte de Gilles Vigneault, rapporté par "le journal de Montréal":
TITRE DU TEXTE: Vigneault pourfend Harper

http://www2.canoe.com/divertissement/celebrites/nouvelles/2008/09/10/6722001-jdm.html

EXTRAIT:

Est-il inquiet pour l'avenir ?

«Très, je suis très inquiet pour l'avenir parce que je crois encore que la souveraineté, c'est la seule façon de nous sauver en Amérique du Nord et de perpétuer notre culture.

«Si les grands de ce monde savaient ce que ça vaut une langue et une culture, ils nous aideraient à la sauver au lieu de grignoter sans cesse la loi 101», dit-il.

FIN DE L'EXTRAIT


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la même nouvelle, mais rapportée par l'EMPIRE ANGLOPHONE GESCA, dans un de leurs journaux francophones:

Titre du texte: Quand Gilles Vigneault dérape...
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/?p=651

PS: il ne faut pas trop se surprendre de la façon que cette nouvelle est rapportée. Tout ce que l'empire GESCA peut faire CONTRE la société francophone québécoise, elle le fait.

Donc, ici, on voit CLAIREMENT la façon que l'empire GESCA rapporte les nouvelles. Quand elles ne sont pas favorables à Harper et à ses conservateurs, alors, le journaliste s'empresse de dénigrer cette nouvelle, de la dénoncer, de la tourner en ridicule...etc...

Mais quand la nouvelle, si petite soit-elle, vient mettre des bâtons dans les roues du Bloc Québécois ou du Parti Québécois, ALORS L'EMPIRE ANGLOPHONE GESCA s'empresse d'en faire une TRÈS GROSSE NOUVELLE, avec la SRC (la Société Radio-Canada) à sa suite... Comme le texte de Jacques Brassard, ancien député péquiste, qui parle contre le Bloc Québécois, dans un journal régional du Lac St-Jean. ----voir plus de détails dans le fil "élections du 14 oct.2008" à ce sujet ----
Alors là, l'empire GESCA anglophone s'empresse de faire paraître cette nouvelle CONTRE LE BLOC QUÉBÉCOIS DANS TOUS LEURS JOURNAUX À TRAVERS LA PROVINCE DE QUÉBEC. Mais cela a été une réaction de GESCA tellement ridicule et évidente, que Jacques Parizeau (ancien premier ministre du Parti Québécois) a déclaré: "c'en était gros comme un piano".... de voir aller GESCA faire mal paraître le Bloc Québécois de telle façon, dans tous leurs journaux.


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Il y a un (1) an, j'avais commencé ce fil.....

voir ces vidéos sur YouTube, qui montrent les différents discours de représentants d'artistes qui dénoncent les coupures de Harper dans la culture, coupures que Harper vient de déclarer, il y a juste encore quelques jours....

http://ca.youtube.com/watch?v=SwYpiUIF4Jw&feature=related

La coalition contre les coupures de Harper, du Nouveau-Brunswick --- en français à partir de la 3ème minute:
http://ca.youtube.com/watch?v=Y3GG20Mzu0w&feature=related
NOTE: jamais la Société Radio-Canada ne nous a montré cette conférence de cette coalition, et JAMAIS les journaux du groupe anglophone GESCA n'ont parlé de cette coalition et de cette conférence d'artistes du Nouveau-Brunswick.

un rappel d'une vidéo humoristique et satirique, de la part d'artistes québécois, contre Harper (la version courte: 3 minutes):
http://ca.youtube.com/watch?v=UrATQeLLKX0&feature=related

la même vidéo, la version longue de 9 minutes:
http://ca.youtube.com/watch?v=n3HVFsIQ5M4&feature=related
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ET HARPER QUI COUPE ENCORE..... des subventions aux scientistes...


Commentaires: imaginez un dénommé "Harper" qui aurait vécu dans les années 1500-1600..... Il aurait agi 100 fois pires que ceux qui dénonçaient Galilée quand il disait que la terre tournait sur elle-même, au lieu d'être le CENTRE DE L'UNIVERS...

Et ce Harper aurait fait partie des "CROISADES" ET DE L'INQUISITION... encore 100 fois pires... que ce qui est arrivé dans ces années-là!!!

C'est juste si, actuellement, Harper ne fait pas la chasse aux non-pratiquants de religions..., si Harper n'impose pas la croyance du CRÉATIONNISME, mais il l'appuie indirectement (certains de ses députés conservateurs, dont son Ministre des Sciences, défend le CRÉATIONNISME...)

http://www.ledevoir.com/2009/04/16/245955.html?fe=6646&fp=210901&fr=143652

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Pendant ce temps-là, Harper donne beaucoup plus de subventions aux provinces qui ont voté pour son parti politique, aux dernières élections:

http://argent.canoe.com:80/lca/infos/canada/archives/2009/04/20090423-062042.html

COPIE:

Selon une étude: Ottawa aurait accordé des centaines de millions à l'Ouest canadien

23 avril 2009 - 06h20 -- par Bruce Cheadle -- La Presse Canadienne

Une nouvelle étude avance que le gouvernement de Stephen Harper s'est servi de la «diversification économique» pour injecter des centaines de millions de dollars dans l'économie prospère de l'Ouest canadien.

Une recherche approfondie menée par la Fédération canadienne des contribuables à l'aide de la Loi sur l'accès à l'information a permis de déterminer que le gouvernement fédéral a financé bon nombre de dépenses, allant de mâts de drapeaux à des cimetières, et de rénovations de musées jusqu'au prolongement de pistes d'aéroports.

Toutes ces dépenses ont été effectuées à l'aide d'un fonds du ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest. Plus de 440 millions $ ont ainsi été accordés aux quatre provinces de l'Ouest depuis l'arrivée au pouvoir des conservateurs fédéraux, en janvier 2006.

Kevin Gaudet, de la Fédération canadienne des contribuables, estime que les projets, s'ils en valent la peine, devraient être financés de manière plus directe et transparente.

Il s'est en outre demandé pourquoi le gouvernement fédéral a accordé autant d'argent en période de boum économique aux régions du Canada les plus riches.

«A mon avis, cela ajoute du poids à l'argument selon lequel lorsque les choses vont bien, les gouvernements devraient vraiment serrer la vis dans les dépenses», a-t-il fait valoir mercredi au cours d'une entrevue téléphonique.

Avant d'être élu premier ministre du Canada, Stephen Harper s'était pourtant prononcé contre les subventions régionales.

Lynne Yelich, députée de la Saskatchewan et ministre d'Etat à la Diversification de l'économie de l'Ouest, a répondu par courriel à une demande de renseignements concernant l'étude de la Fédération canadienne des contribuables.

«Sous notre gouvernement conservateur, le ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest a concentré ses investissements pour faire développer les petites entreprises, avancer la recherche et l'innovation et accroître le commerce et la concurrence de l'Ouest canadien», a-t-elle affirmé.

L'étude de la Fédération canadienne des contribuables a porté sur 3,9 milliards $ consacrés à la diversification de l'économie de l'Ouest depuis 1987, année durant laquelle Brian Mulroney et le Parti progressiste-conservateur étaient au pouvoir.

«L'une des questions clés était: 'Stephen Harper a-t-il dépensé plus ou moins?`», a indiqué Kevin Gaudet.

Difficile à dire, selon lui.

Mais il semble que le gouvernement de M. Harper a marché dans le sillage de ses prédécesseurs.

Les principales conclusions de l'étude de la Fédération canadienne des contribuables:
- seulement 51,8 pour cent des prêts accordés, et qui ont été financés par les contribuables canadiens, ont été remboursés au cours de cette période de 22 ans;
- d'importants recoupements et dédoublements entre les fonds du ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest, les autres ministères fédéraux et les autres paliers gouvernementaux;
- un manque de transparence, alors que d'importantes sommes d'argent ont été accordées à des organisations et des entreprises, lesquelles les ont ensuite dépensées en faisant affaire avec d'autres groupes dont les noms ne sont pas connus;
- une «corrélation frappante» entre le moment des élections et les sommets dans les dépenses.

FIN DU TEXTE

Commentaires: c'est comme les nouveaux règlements de peréquation entre le Canada et les provinces:
le gouvernement du Canada donne un certain montant d'argent aux provinces, AU PRORATA de la population de la province, ET NON selon le nombre de personnes qui reçoivent des prestations de sécurité sociale:
RÉSULTAT: le gouvernement du Québec reçoit du gouvernement du Canada environ $2000 par personne qui reçoit des prestations de sécurité sociale au Québec, ALORS QU'EN ALBERTA, LA PROVINCE LA PLUS RICHE DU PAYS DU CANADA, AVEC SES NOMBREUX PUITS DE PÉTROLE, LA PROVINCE D'ALBERTA, DONC, REÇOIT, EN MOYENNE, un montant de $11,000 par personne qui est enregistré en Alberta pour recevoir des prestations de sécurité sociale.

Au Québec, les gens qui reçoivent des prestations de sécurité sociale, obtiennent un montant d'environ $8000 par année, et un peu plus si la personne est reconnue comme non-autonome ou invalide (physiquement ou intellectuellement).

En Alberta, les gens vont dans cette province pour y travailler. S'il n'y a plus d'emplois, les gens reviennent dans leur province natale. Ils ne restent pas en Alberta pour la majorité.

QUESTION: "C'EST QUI LE "CAVE" LÀ-DEDANS ??" comme dirait l'humoriste Jean-Michel Anctil....
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