Remaniement ministériel de Jean Charest

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Charest veut relancer son gouvernement

Radio-Canada - Nouvelles
Mise à jour le vendredi 18 février 2005 à 18 h 18

Presque deux ans après son arrivée au pouvoir à l'Assemblée nationale, Jean Charest a procédé à un remaniement en profondeur de son Conseil des ministres, vendredi matin, à Québec.

Le principal changement concerne Yves Séguin, démis de son poste des Finances à quelque six semaines du budget, qui redevient simple député. Il est remplacé par Michel Audet, qui était jusqu'à aujourd'hui au Développement économique.

Claude Béchard, jusqu'ici à la Famille et à la Solidarité sociale, remplace Michel Audet au Développement économique.

Outre M. Séguin, les autres perdants du remaniement sont les ministres des Ressources naturelles, Sam Hamad, et de la Sécurité publique, Jacques Chagnon, qui quittent le Cabinet.

De son côté, Pierre Reid perd le ministère de l'Éducation pour être rétrogradé aux Services gouvernementaux, en vue de la mise en place du projet de gouvernement en ligne.

À l'opposé, outre MM. Audet et Béchard, les grands gagnants sont Jacques Dupuis, qui devient ministre de la Sécurité publique, vice-premier ministre et leader parlementaire, ainsi que Jean-Marc Fournier, qui hérite du ministère de l'Éducation.

Plus du tiers des membres du cabinet (10 sur 26 membres) sont des femmes, soit la plus grande proportion de l'histoire.

Discipline, cohérence et solidarité

Prenant la parole à la suite de la cérémonie, le premier ministre a rappelé la mission principale que s'est donnée son gouvernement, soit le recentrage de l'État sur ses missions essentielles. Il a donné trois mots d'ordre à son nouveau gouvernement: discipline, cohérence et solidarité.

Il a rappelé les deux défis majeurs qui se posent toujours au Québec, soit la restauration d'une marge de manoeuvre financière et la capacité d'affronter les changements démocratiques.

M. Charest a indiqué que le remaniement (« renouvellement », dit le premier ministre) visait à renforcer la discipline, la cohérence et la solidarité de son gouvernement.

Il a insisté sur le travail effectué par son gouvernement depuis les 22 derniers mois, disant « regarder l'avenir avec confiance, tout en sachant que nous avons beaucoup de travail à faire et que d'autres décisions difficiles sont devant nous ».

Le cas Yves Séguin

En point de presse, le premier ministre a refusé d'expliquer les reproches qu'il avait à formuler à l'endroit de l'ancien ministre des Finances Yves Séguin. « Je lui ai offert de continuer à servir au sein de notre équipe et il a refusé », a simplement commenté M. Charest.

Il a également déclaré que Jacques Chagnon et Sam Hamad, qui ont tous deux quitté également le Conseil des ministres, continueraient à servir, mais d'une autre façon.

Ce remaniement survient après plusieurs épisodes qui ont mis à mal la popularité du gouvernement. Qu'il suffise de mentionner les reculs du gouvernement dans le dossier de la centrale du Suroît et du financement à 100 % des écoles privées juives, sa valse-hésitation dans le choix du site du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal et les révélations sur les lacunes d'Hydro-Québec en matière de sécurité de ses barrages.

Le PQ peu impressionné

Du côté du Parti québécois, le chef Bernard Landry a affirmé que « le seul changement que la population espère, c'est le changement du premier ministre lui-même. »

Le chef péquiste a poursuivi en affirmant que ce remaniement arrivait à un mauvais moment, alors qu'il y a crise dans plusieurs dossiers, et à la veille de la présentation du budget fédéral, mercredi prochain.

M. Landry dit trouver particulièrement inquiétant le départ d'Yves Séguin du Conseil des ministres, le seul ministre, selon lui, qui résistait aux politiques centralisatrices du gouvernement fédéral.

« Jean Charest se trompe s'il pense que le Québec va être mieux géré après ce remaniement qu'avant, et ce n'est pas peu dire », a ajouté M. Landry, qui a tout de même salué l'arrivée aux Affaires autochtones de Geoffrey Kelley, un « homme de culture », a-t-il souligné.

Un recul, dit l'ADQ

Pour sa part, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, voit dans ce remaniement un recul dans la position du Québec face au gouvernement fédéral. Il explique que dans deux dossiers importants, soit le déséquilibre fiscal et les congés parentaux, le gouvernement se retrouve avec des porte-parole moins fermes que leur prédécesseur.

Le chef adéquiste fait aussi remarquer qu'à 29 ministres, il s'agit du plus gros Conseil des ministres libéral de l'histoire. Selon M. Dumont, la multiplication des sièges au Conseil des ministres est un phénomène qui survient habituellement après 8 ou 9 ans d'exercice du pouvoir, quand on a beaucoup de monde à récompenser, mais pas au bout de deux ans, comme c'est le cas avec le gouvernement Charest.

Autres réactions

Ailleurs, le milieu syndical, qui avait déjà maille à partir avec le gouvernement Charest, avale plutôt difficilement le remaniement ministériel, surtout à cause du départ d'Yves Séguin.

Le président de la FTQ Henri Massé a fait savoir qu'il jugerait le nouveau gouvernement « au fur et à mesure », tandis que son homologue de la CSQ, Réjean Parent, estime que le départ du ministre des Finances envoie un message de « désengagement des services publics » et d'une vision plus à droite.

De son côté, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, croit que Jean Charest « n'a rien compris » de la teneur de ses problèmes de popularité et croit erronément qu'ils relèvent de l'image et du style plutôt que du fond.

Du côté du milieu des affaires, on saluait la nomination de l'ancien président de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, Michel Audet, au ministère des Finances.

Enfin, chez les écologistes, le changement de dénomination du ministère des Finances, devenu ministère du Développement durable, et l'élargissement du mandat de Thomas Mulcair ont été bien accueillis. Mais le porte-parole de Greenpeace au Québec, Steven Guilbeault, a souhaité que ce changement n'élude pas la protection de l'environnement.

Dossier nouveau conseil des ministres à Québec, Radio-Canada

Ce remaniement était le bienvenue je crois... Avec toute la polémique que le gouvernement Charest a créer depuis quelques mois!

Ça changera pas grand chose,

Charest c'est un deux de pique et son gouvernement vaut encore moins qu'avant avec la mise à la porte de Yves Séguin, un excellent ministre des finances qui ne pensait pas qu'au intérêt des petits amis fortuné de Charest.


Et le nouveau ministre des finances est plus à droite. Prévoyer des affrontement majeur avec les syndicats et les fédérations étudiantes. Et qui sait, une grève général des fonctionnaires. C'est déjà ce qui va arriver au post secondaire, des mandats de grève général ilimité sont prit partout.

Partie Libéral, PQ ou ADQ, c'est toute la même chose. Insatisfaction généralisé. On peut avoir des parties plus réaliste et plus centré sur les intérets de la population et non sur les intérets des riches comporatifs?

Moi je croix que Charest est celui qui vas faire déborder le vase.Depuis l'union national, le seul qui c'est vraiment battu pour nous a été M. René Lesvesque, ce n'est pas le partie(pq, libéral, wall mart....) mais la personne qui le dirige(et non, le gouverne)ainsi que tout les cadre et employer qui y travaille(ministre,députer), car le gouvernement est une compagnie en quelle que sorte, il doit enregistrer des profits, des pertes,et nous faire....en plus!

Des manif comme les étudiants ont fait cette semaine a Monté Bello ce n'est pas terminé, protéger un ministre comme Reid et perdre des ministres comme Couillard, Ségin n'ont tout simplement pas de bon sens,ce n'est pas un "mouton frisé" qui dirige notre gouvernement, mais une brebis, a qui sont berger(Jean Chrétien) à vendu sont troupeau à Paul Martin avant que la meute de loup de la commission Gomrey découvre ce qu'il y a de caché sous sa laine.

La communauté Juive qui habite a 80% le quartier Outremont a Montréal et qui souscrit a la caisse électoral du parti Liberal a coup de millier de dollards depuis xxx années et qui c'est fait refuser un octroi de plusieur millions pour subventionner c'est écoles privées, ce voit maintenant dans la construction du CHUM a Outremont alors que tout patiens, bénéficiaires, et citoyens savent bien que le CHUM ce doit d'être a St-Luc.

En-tout-cas, c'est mon avis, et quand je regarde ce qu'il fond avec notre argent, qu'il vienne chercher a cout de taxes, d'impot, frais pour renouvellement de carte, de ci et de ca, bien ca fait resortir la fureur du patriote en moi.


Malboro

coogar a écrit:

Partie Libéral, PQ ou ADQ, c'est toute la même chose. Insatisfaction généralisé. On peut avoir des parties plus réaliste et plus centré sur les intérets de la population et non sur les intérets des riches comporatifs?

Vraiment pas d'accord. Tu ne peux juger de l'ADQ puisqu'elle n'a jamais prit le pouvoir. Et Dumont avoir prit le pouvoir aurait eu les couilles de faires les moves et dégraisser la fonction publique comme du monde. Tandis que Charest manoeuvre aux grés des sondags.

Par contre je suis d'accord avec ce que Malboro à dit par la suite au sujet des manifestations. Ça va être de pire en pire et Charest est en train de pousser le monde à boute. c'est claire qui va avoir de plus en plus de violence avec les gens qui sont exaspérés totalement.


Par contre, C'est pas vrai que y'a que Lévesque qui a fait beaucoup pour le Québec. Tu oublies JEAN LESSAGE ET BOURASSA.

Salut MacArthur! c'est vrais j'avais mis c'est deux là de coté, mais réellement avec Charest, je ne sais pas où ont vas aboutir et c'est plus qu'un remaniment ministerielle que ca vas prendre!

C'est à ce demander si un jour il y aura une personne de bon sens qui ce présentera dans un ou l'autre de c'est parti!

Mais avec un général et un patriote ont pourais faire un bon contingent?

Disons que Dumont commence à connaître la machine!

Anyway, je fais pas confiance à aucun politicien, que ca soit pour la souveraineté ou pas, d'une façon comme une autre, ils veulent juste le pouvoir et être en relation avec les Paul Desmarrais et les grands de ce monde.

Je croirai plus en la politique lorsqu'il y aura eu réforme du système et quand les premiers ministres auront moins de pouvoir.

Il y a longtemps que je n'étais pas venu ici alors pour les nouveaux je suis souverainiste convaincu et mes analyses seront souvent teintées par cette option et sur les effets des événements politiques sur la possibilité d'y parvenir.

Donc le remaniement qui place Séguin sur la touche risque de rendre encore plus fédéraliste le PLQ,Séguin étant perçu comme de l'aile nationaliste.

Pour Dumont j'ai aimé son virage autonomiste qui pourrait ralllier parmis les éléments de droite et souverainiste et l'aile NationAliste du PLQ .

Dans tout cela donc,le but est de sortir le PLQ du pouvoir.