Forum de l'Amérique française
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Un portail des communautés francophones d'Amérique
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

 

 Et si le..... n'avait que des ÉCOLES FRANÇAISES ??

Aller en bas 
AuteurMessage
francoquebecois
Prince
Prince
francoquebecois


Masculin Nombre de messages : 2846
Age : 63
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 19/06/2006

Et si le..... n'avait que des ÉCOLES FRANÇAISES ?? Empty
MessageSujet: Et si le..... n'avait que des ÉCOLES FRANÇAISES ??   Et si le..... n'avait que des ÉCOLES FRANÇAISES ?? EmptyJeu 23 Aoû 2007, 19:01

Quel mot manque-t-il ??

Et si le "QUÉBEC" n'avait que des écoles françaises ??

NON, ce n'est pas le mot "Québec", c'est le mot "Nouveau-Brunswick"....


En effet, un journaliste "anglophone" d'un journal anglophone du Nouveau-Brunswcik est allé jusqu'à écrire, EN MAI 2007, qu'il faudrait qu'il y ait seulement des écoles FRANÇAISES au Nouveau-Brunswick, pour, ainsi, faciliter l'apprentissage de la langue française pour tous les résidents du Nouveau-Brunswick (anglophones et acadiens), et pour aider à une meilleure promotion et émancipation de la langue française au Nouveau-Brunswick.

-------------------------------------------------------------
À noter que le sujet pour des écoles françaises uniques au Nouveau-Brunswick a été discuté dans des journaux anglophones, suite aux propos de Justin Trudeau, en mai 2007, au Nouveau-Brunswcik, qui, lui, au contraire, prenait pour la défense pour des écoles anglaises uniques au N.-B- --- voir des détails plus loin)
-------------------------------------------------------------

QUESTION: EST-CE QU'ON NE POURRAIT PAS DIRE ET ÉCRIRE LA MÊME CHOSE POUR LA PROVINCE DE QUÉBEC ?? EST-CE QU'ON NE SERAIT PAS --MÊME ENCORE PLUS-- JUSTIFIÉ AU QUÉBEC D'ÉTABLIR CE PRINCIPE D'ÉCOLES FRANÇAISES SEULEMENT ??

Réponse: Si on échange nos "Anglos".... avec ceux du Nouveau-Brunswick (ben, en tout cas, ceux comme ce journaliste), peut-être que oui, on pourrait faire cela,...... mais avec nos Anglos, au Québec, qui se croient menacés de savoir que le peuple québécois --- majoritairement francophone, faut-il le préciser --- est toujours debout et qu'il prend des mesures pour mieux protéger la langue française, alors on a encore beaucoup de défense de la langue à faire au Québec....

En effet, au Nouveau-Brunswick, on a ce principe en tête:
"le français, ça s'apprend, l'anglais, ça s'attrappe!!!" et ça, tout le monde en est bien conscient.
Donc, ça veut dire, et j'en suis bien d'accord, que la langue française, il faut travailler pour apprendre à bien la parler et l'écrire (AVIS aux étudiants universitaires qui pensent que cela va leur venir soudainement, sans effort), tandis que la langue anglaise, tu peux l'apprendre.... sans t'en rendre compte.

-------------------------------------------------------------

En passant, le principe d'avoir UNIQUEMENT DES ÉCOLES FRANÇAISES.... AU QUÉBEC , c'est un principe que PIERRE BOURGAUT, président du R.I.N., et Camille Laurin, ministre responsable de la loi, défendait au départ, lors des premiers jets d'écriture de sa loi 101, il y a 30 ans, mais, suite aux demandes répétées de RENÉ LÉVESQUE, les Anglophones ont toujours pu bénéficier de leurs écoles primaires, secondaires, de Cégep et d'Université. Est-ce que René Lévesque s'était trompé à cette époque ???

Seul l'avenir, à long terme, pourra le dire.... ça dépend de nos Anglos, je dirais.... si les Anglos du Québec "jettent du lest" (je veux dire: arrêtent de donner des grands coups de hache dans la loi 101, avec la bénédiction du fédéral) OU ENCORE si les Anglos du Québec empiètent toujours de plus en plus SUR LES DROITS COLLECTIFS DU PEUPLE QUÉBÉCOIS, majoritairement francophone, par rapport à leurs DROITS INDIVIDUELS, qu'ils sont les seuls, les Anglos du Québec, à pouvoir revendiquer de bon droit, puisque les Francos à l'extérieur du Québec ne peuvent même pas jouir du quart des droits des Anglos du Québec, même en allant en justice (quand c'est possible, et encore... à cause de l'abandon du PCJ).


voir le lien suivant:

http://www.capacadie.com/chroniquedumonde/2007/5/21/Et_si_le_Nouveau-Bru_738.cfm


COPIE DU TEXTE:

Et si le Nouveau-Brunswick n’avait que des écoles françaises

Mise à jour le lundi 21 mai 2007 -- Par: Madame Carol Doucet

La crise qu’ont provoquée les propos de Justin Trudeau au Nouveau-Brunswick récemment (NDLR: en mai 2007) n’est pas sur le point de passer. Presque tous les jours encore dans les divers médias écrits de la province, on peut lire des reportages, opinions du lecteurs, chroniques ou pseudo analyses traitant de la question.

Pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissez pas la situation, je la résume. Ça se passait il y a un peu plus de deux semaines, le vendredi 4 mai. Justin Trudeau, fils de Pierre Elliott et candidat libéral fédéral dans Papineau, était conférencier à Saint-Jean, dans le sud du Nouveau-Brunswick, où il s’exprimait devant près de 2 000 enseignants et enseignantes anglophones.

Lors de son allocution, il aurait dit, tout bonnement, que la dualité en éducation au Nouveau-Brunswick était une forme de ségrégation, que le bilinguisme coûtait trop cher et qu’il fallait repenser le système ! Il croit donc que le fait de diviser les élèves français et anglais dans les écoles doit être repensé. Bref, Justin Trudeau soutient que le droit d’être éduqué dans sa langue maternelle coûte trop cher !

Wow ! Les réactions n’ont pas tardé ! Le Telegraph Journal a ajouté de l’huile sur le feu en endossant les propos de Trudeau, en adoptant donc un discours qui n’est pas sans nous rappeler celui que tenait le parti CoR il y a quelques années dans la province, un parti politique dont les valeurs étaient carrément « anti bilinguisme » voire « anti francophones »… Eh bien oui, nous ne sommes pas surpris d’entendre que bien des gens tiennent encore ce discours, des gens qui ont été bien heureux de voir que ce fameux débat soit relancé grâce aux propos du fils de l’autre. On dit même que les 2 000 enseignants et enseignantes présents à cette conférence auraient chaudement applaudi ces propos tudeauistes et lui auraient même réservé une ovation debout ! En tous cas, je me permets d’en douter… En fait, je préfère ne pas le croire, même si ça semble être vrai !

On a pu lire dans les médias acadiens des dizaines de réactions assez intéressantes. En voici quelques-unes qui résument assez bien ce qui a été dit :

« M. Trudeau a manqué une occasion en or de se taire. Il a plutôt profité de ce forum pour dire des choses qu’on n’avait pas entendues au Nouveau-Brunswick depuis les années 80. »
Michel Doucet (juriste), Radio-Canada, 7 mai 2007.

« J’ai eu des frissons. Je ne peux pas croire qu'il a dit ça. »
Louise Landry (présidente de l’Association des enseignants et enseignantes francophones du NB), L’Acadie Nouvelle, 8 mai 2007.

« C’est un mauvais départ pour Justin Trudeau qui devra arrêter de jouer la réincarnation du père et de présumer d’une capacité génétique familiale à faire de la politique. Certains, obnubilés par le nom Trudeau, semblent lui trouver une sagacité politique qu’il est par ailleurs franchement difficile de déceler dans ses déclarations simplistes et malvenues (…) En attendant, il devra apprendre que la politique n’est pas une question d’étincelles médiatiques lancées à gauche et à droite pour impressionner la galerie. »
Rino Morin Rossignol (chroniqueur), L’Acadie Nouvelle, 9 mai 2007.

Un texte dans le Times & Transcript me surprend !
Après avoir lu et entendu les diverses réactions aux propos de Trudeau junior, je disais à mes amis que la meilleure chose qui pourrait arriver au Nouveau-Brunswick, c’est que tous les enfants aillent à l’école française car comme le dit le bon vieux dicton, au Nouveau-Brunswick, le français s’apprend et l’anglais s’attrape. Je disais donc que si tous les enfants étudiaient en français, ils deviendraient réellement bilingues car ils auraient la chance de vraiment apprendre le français (langue et culture) et pour ce qui en est de l’anglais, ils l’apprendraient de toute façon à la maison, sur Internet, à la télévision et partout ailleurs dans la province.

Je disais évidemment cela un peu en farce car il est évident qu’une telle chose ne pourra jamais se produire. Pourtant, les études démontrent clairement que les enfants plutôt anglophones apprennent beaucoup mieux quand ils fréquentent une école française qu’une écoles d’immersion !

Quelle ne fut pas ma surprise de lire, alors que j’attendais mon bagel au Joe Moka, un texte de Rod Allen dans le Times & Transcript disant exactement la même chose. Oui oui, dans le Times & Transcript, un journal pas nécessairement reconnu pour ce genre de propos ! Je vous cite quelques passages de ce texte publié le jeudi 17 mai et intitulé « Why not just close all the English schools! »

“(…) allow me to cite the example of those forward-thinking unilingual English-speaking parents who, rather than sending their children through the French immersion classes operated by the English school system today, simply enrolled their children in the New Brunswick French school system. This experiment has already produced results. English language proficiency was not threatened - the children picked it up readily enough at home, television, radio, the Internet, cereal boxes, instruction manuals, the fine print on "win a free trip" ballots at local trade shows, and so on. Meanwhile they made a lot of French-speaking friends and have a better understanding of Acadian culture. Therefore, perhaps we should consider closing down the entire English school system, firing all the teachers, principals and central administration and rebuilding from the bottom up with only one school system for the province, a French-speaking one, where all young New Brunswickers learn French at school, and English at home. Idiotic? Well, perhaps, but at least it might get the attention of Ottawa, which judging by the signals coming out of there this week seems to have forgotten that Canada is an officially bilingual country. We here in New Brunswick should be working together to show Ottawa the way, so it is increasingly important for those whose job it is to pique the public interest and incite debate to do so.”

Bien sûr, Rod Allen, comme je le faisais moi-même, lance cette idée tout en sachant qu’elle est irréaliste. Par contre, il ose le dire et c’est ce qui m’a le plus étonné. Je le déclare mon idole du mois !

Références


http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2007/05/07/003-NB-Trudeau-dualite.shtml

Documents

http://www.capacadie.com/media_uploads/doc/31425.doc

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: et si le Québec était un pays, on pourrait VRAIMENT instituer seulement des écoles françaises, DU PRIMAIRE AU CÉGEP.... Pour les universités, évidemment, cela resterait comme cela est, actuellement.

Où est-ce qu'on vote pour le référendum, POUR LE OUI ???
Va-t-on MIEUX nous expliquer, de plus en plus, LE BESOIN RÉEL D'UN PAYS FRANCOPHONE EN AMÉRIQUE, pour ainsi sauvegarder, À LONG TERME, l'utilisation et le maintien de la langue française pour dans 100 ans, 500 ans ??

voir des commentaires et le texte de M. Jacques Henripin:
http://blogue.branchez-vous.com/archives/2007/08/une_nation_qui.html

http://www.ledevoir.com/2007/08/17/153612.html

http://www.ledevoir.com/2007/08/13/153228.html
Revenir en haut Aller en bas
 
Et si le..... n'avait que des ÉCOLES FRANÇAISES ??
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum de l'Amérique française :: Général :: Politique :: Politique québécoise-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser