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 La coexistence du langage populaire et du "bon français

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gaulois
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MessageSujet: La coexistence du langage populaire et du "bon français   La coexistence du langage populaire et du "bon français EmptyDim 22 Juil 2007, 11:05

"Qu’est-ce que le français louisianais, et comment doit-on l’enseigner? Voilà la question qui préoccupe les enseignants du français en Louisiane, ainsi que ceux qui espèrent pouvoir transmettre cet héritage à une prochaine génération."

Zachary Richard, le grand chansonnier, poète, penseur et brasseur Cadien, nous faire part dans un "bon" français via son Rapport Mensuel de juillet (ou blogue) de l'évolution des rapports entre le Cadien et le Français international en Louisiane. Les fragments retenus:
Citation :
Bien que la langue française soit parlée en Louisiane depuis plus de 300 ans (trois cents ans), le français tel que parlé par les Cadiens étaient méprisées par l’élite locale.
[...]
Pendant ces 300 ans, la langue française cadienne a évolué vers une expression unique. Basée sur le parler des Acadiens et donc enracinée dans le parler du 18e siècle de l’Ouest de la France, elle a subi les influences des : aborigènes, des espagnols, des africains, des irlandais, des anglais, des allemands, des américains....en fait de toute part, pour créer une langue riche en images, avec un style de syntaxe particulier, et une vocabulaire locale agrandie par une expérience profonde. Mais, toute au long de l’histoire cadienne en Louisiane, la langue anglaise dominait de plus en plus. Au début du 20e siècle, ceux qui ne pouvaient pas parler l’anglais étaient considérés comme des arriérés, non simplement par les Américains mais aussi par l’élite cadienne.
[...]
Les Cadiens semblaient satisfaits de relativement peu de bien matériels. Ils espéraient nourrir leurs familles et avoir du bon temps, sans plus. Les deux communautés vivaient côte à côte, mais jusqu’au début du 20e siècle, elles étaient isolées l’une de l’autre. Mais au début du siècle, les choses ont bousculé. Avec l’intrusion de la culture américaine et surtout avec la création du système d’éducation publique en 1917, la culture cadienne a connu un « ghettoisation ». Les Cadiens se trouvaient de plus en plus en marge de la société et leur langue de plus en plus méprisée.
[...]
La génération de mes parents, pour qui la langue française était leur langue maternelle, a été confronté, dès l’arrivée à l’école (anglophone), à un déchirement : la langue dont parlaient leurs parents étaient, du point de vue de la société officielle, un problème à éradiquer. Le français était relégué à une position de deuxième zone, parlé en famille, ou dans certaines situation sociales. Mais dès qu’on souhaitait devenir « sérieux » ça se passait en anglais.
[...]
Arrive 1968 : Les Cadiens francophones (les « Cajuns » dont je fais partie) faisaient face à une assimilation quasi-complète. Le français n’était parlée que par les vieux et les allumés (comme moi), une langue reléguée à l’oublie. Il n’avait aucune valeur. Aucune. Pour passer en justice ou aller à l’hôpital fallait parler anglais. Depuis plusieurs générations, nous avons compris qu’il faut parler anglais si nous voulions « get ahead ». Donc, les avocats, les médecins parlaient anglais (même ceux qui s’appelaient Melançon et Broussard).
[...]
Alors conflit : entre la langue que parlait encore la moitié de la population du Sud-ouest de la Louisiane et un français mythique proposé par un avocat anglophone d’héritage créole (l’élite franco-espagnol). Pour Jimmie Domangeaux ainsi que pour l’élite louisianaise, « Cajun » était synonyme d’ignorance et de pauvreté. Donc, si on devait enseigner le français il fallait qu’il soit le « bon » français. Ambitieux programme. Erreur aussi, car on installait une barrière entre notre parler et le soi-disant « bon » français. Le culture cadienne souffrait d’un tel mépris que c’était inimaginable que la langue des Cadiens soit autre chose qu’une espèce d’aberration linguistique. On ne pouvait pas imaginer que le français que l’on parlait était tout simplement un français typé. Unique, certes, mais du français pareil.
[...]
Les enseignants ne parlant pas avec l’accent des Cadiens et ils utilisent des expressions d’ailleurs. Les parents des étudiants (la génération non-francophone) se demandaient à quoi bon. Pourtant les jeunes étudiants réussissent facilement à communiquer avec leurs grands-parents, malgré les différences d’accent et de syntaxe. La meilleure façon pour que les jeunes puissent intégrer les spécificités du parler cadien, c’est en parlant avec les vieux. Par contre, les parents des élèves, confondus par l’accent des enseignants, ont tendance à imaginer que le français que l’on enseigne à leurs enfants n’est pas le français d’ici. Nous n’avons pas compris que notre français, bien qu’il soit très typé, n’est pas une langue à part. Les enseignants font un effort particulier d’intégrer des éléments du parler cadien dans l’enseignement, mais la résistance au « français international » persiste. Nous sommes prisonniers de notre propre mythologie.
[...]
Le français louisianais n’est pas une langue à part, mais c’est tout simplement le français que nous parlons en Louisiane. Avec nos particularités linguistiques, et nos propres expressions, mais à la base ce n’est ni plus ni moins que du français. Cependant, à cause d’une mythologie ethnocentrique, nous restons convaincus que nous sommes et pouvons rester à part. Erreur grave. L’avenir de la francophonie louisianaise est attaché irrévocablement à la francophonie internationale. Il faut que nous comprenons, une fois pour tout, que nous faisons partie de la grande famille francophone, et que notre survie dépend sur la possibilité d’y participer pleinement.
[...]
À la fin de sa carrière, Jimmie Domengeaux a eu une espèce de révélation. En 1980, nous avons publié, grâce à un éditeur québécois un recueil de poésie comprenant une dizaine de poètes cadiens et créoles, « Cris sur le bayou ». C’est Barry Ancelet, maintenant directeur du département des langues étrangères à l’Université de Louisiane à Lafayette, (et poète, écrivant sous le pseudonyme de Jean Arceneaux) qui a présenté une copie du livre à Jimmie Domengeaux. C’est à ce moment-là que Jimmie a compris que le français cadien n’était pas un dialecte de deuxième zone, une espèce de langue délabrée et décadente, mais une langue vivante digne de respect. Jimmy avait enfin compris que le français cadien était une expression linguistique digne de transmission. Si l’on pouvait l’écrire, on pouvait l’enseigner. Grâce à ce livre, Jimmy a révisé sa perception de la langue française de Louisiane. Mais en quelque sorte, c’était trop tard. Le mal était fait. Le mythe qu’il avait aidé à promulguer, que le français cadien et le français « français » étaient disparates voir méconnaissables, était ancré dans la mentalité des Cadiens. On voyait notre langue soit comme une dégénération pernicieuse ou bien comme une expression mythique et noble. Les deux idées sont erronés. La question qu’on doit se poser maintenant est comment faire pour le sauver dans la situation actuelle?

Nous avons réussi, d’une certaine façon, à dépasser le « complexe d’infériorité » qui reléguait la langue cadienne à la deuxième zone. Par contre, nous n’avons pas encore compris que notre culture fait partie de la francophonie internationale et que sa survie en dépend. La francophonie internationale est une corde tressée. Notre culture est une des tresses de cette corde multicolore. Il faut que l’on arrête d’imaginer qu’on puisse garder la langue et la culture figée dans un mythe du passé. Sinon, la culture cadienne divaguera vers le folklore, dernière étape avant sa disparition.
Hmm. Le Canard se demande, si la frangouiche est "cette anxiété ressentie dans les rapports linguistiques entre le français et l'anglais", quel serait le nom de l'anxiété vécue entre le "bon" français et le parlé "populaire"? Ride onne.

Les francos sont pourtant présents dans l'Ouest canadien depuis belle lurette et on les traite bien souvent comme des profiteurs ou déracinés "venus apprendre l'anglais" et reniant leur "appartenance", contrairement aux Acadiens, Cadiens ou Québécois tel qu'illustré par la richesse de leur parlé "populaire"? Se questionnant sur le "parlé" populaire des francos de l'Ouest, consiste t'il simplement en celui d'expats de passage issu de leur majorité linguistique d'origine? Ou n'est-il pas plutôt une forme de franglais méprisée par les élites sans intérêt à répertorier contrairement au "Cadien" reconnu suite à ce "Cris sur le bayou"?

Le coup-de-coeur de Zachary nous met bien en garde pour ne pas "divaguer vers le folklore" et "d'arrêter d’imaginer qu’on puisse garder la langue et la culture figée dans un mythe du passé." Sur ce, le Canard rappelle l'importance du Net franco pour exprimer un parlé populaire et mieux s'ouvrir à une francophonie dite internationale, ou "mondialisée". Sans quoi, il n'y aura jamais rien à répertorier un de ces jours...

Note: le forum louisianais CODOFIL se retrouve maintenant parmi la liste des Forums franco; le Canard espère aussi pouvoir diffuser des grands titres Cadiens lorsqu'il aura trouvé un média les publiant via RSS.
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gaulois
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MessageSujet: Re: La coexistence du langage populaire et du "bon français   La coexistence du langage populaire et du "bon français EmptyLun 23 Juil 2007, 18:06

J'ai repris le blogue (la partie du commentaire) après avoir contacté l'illustre Cadien. Ca me semblait important. Voici la révision:

______

Qu’est-ce que le français louisianais, et comment doit-on l’enseigner? Voilà la question qui préoccupe les enseignants du français en Louisiane, ainsi que ceux qui espèrent pouvoir transmettre cet héritage à une prochaine génération.

Le grand chansonnier, poète, penseur et brasseur Cadien nous faire part dans un "bon français" via son Rapport Mensuel de juillet (ou blogue) de l'évolution des rapports entre le Cadien et le Français international, principalement au COFODIL, le Conseil pour le dévelopement du français en Louisiane. Les fragments retenus:
Citation :
Bien que la langue française soit parlée en Louisiane depuis plus de 300 ans (trois cents ans), le français tel que parlé par les Cadiens étaient méprisées par l’élite locale.
[...]
Pendant ces 300 ans, la langue française cadienne a évolué vers une expression unique. Basée sur le parler des Acadiens et donc enracinée dans le parler du 18e siècle de l’Ouest de la France, elle a subi les influences des : aborigènes, des espagnols, des africains, des irlandais, des anglais, des allemands, des américains....en fait de toute part, pour créer une langue riche en images, avec un style de syntaxe particulier, et une vocabulaire locale agrandie par une expérience profonde. Mais, toute au long de l’histoire cadienne en Louisiane, la langue anglaise dominait de plus en plus. Au début du 20e siècle, ceux qui ne pouvaient pas parler l’anglais étaient considérés comme des arriérés, non simplement par les Américains mais aussi par l’élite cadienne.
[...]
Les Cadiens semblaient satisfaits de relativement peu de bien matériels. Ils espéraient nourrir leurs familles et avoir du bon temps, sans plus. Les deux communautés vivaient côte à côte, mais jusqu’au début du 20e siècle, elles étaient isolées l’une de l’autre. Mais au début du siècle, les choses ont bousculé. Avec l’intrusion de la culture américaine et surtout avec la création du système d’éducation publique en 1917, la culture cadienne a connu un « ghettoisation ». Les Cadiens se trouvaient de plus en plus en marge de la société et leur langue de plus en plus méprisée.
[...]
La génération de mes parents, pour qui la langue française était leur langue maternelle, a été confronté, dès l’arrivée à l’école (anglophone), à un déchirement : la langue dont parlaient leurs parents étaient, du point de vue de la société officielle, un problème à éradiquer. Le français était relégué à une position de deuxième zone, parlé en famille, ou dans certaines situation sociales. Mais dès qu’on souhaitait devenir « sérieux » ça se passait en anglais.
[...]
Arrive 1968 : Les Cadiens francophones (les « Cajuns » dont je fais partie) faisaient face à une assimilation quasi-complète. Le français n’était parlée que par les vieux et les allumés (comme moi), une langue reléguée à l’oublie. Il n’avait aucune valeur. Aucune. Pour passer en justice ou aller à l’hôpital fallait parler anglais. Depuis plusieurs générations, nous avons compris qu’il faut parler anglais si nous voulions « get ahead ». Donc, les avocats, les médecins parlaient anglais (même ceux qui s’appelaient Melançon et Broussard).
[...]
Alors conflit : entre la langue que parlait encore la moitié de la population du Sud-ouest de la Louisiane et un français mythique proposé par un avocat anglophone d’héritage créole (l’élite franco-espagnol). Pour Jimmie Domangeaux ainsi que pour l’élite louisianaise, « Cajun » était synonyme d’ignorance et de pauvreté. Donc, si on devait enseigner le français il fallait qu’il soit le « bon » français. Ambitieux programme. Erreur aussi, car on installait une barrière entre notre parler et le soi-disant « bon » français. Le culture cadienne souffrait d’un tel mépris que c’était inimaginable que la langue des Cadiens soit autre chose qu’une espèce d’aberration linguistique. On ne pouvait pas imaginer que le français que l’on parlait était tout simplement un français typé. Unique, certes, mais du français pareil.
[...]
Les enseignants ne parlent pas avec l’accent des Cadiens et ils utilisent des expressions d’ailleurs. Les parents des étudiants (la génération non-francophone) se demandaient à quoi bon. Pourtant les jeunes étudiants réussissent facilement à communiquer avec leurs grands-parents, malgré les différences d’accent et de syntaxe. La meilleure façon pour que les jeunes puissent intégrer les spécificités du parler cadien, c’est en parlant avec les vieux. Par contre, les parents des élèves, confondus par l’accent des enseignants, ont tendance à imaginer que le français que l’on enseigne à leurs enfants n’est pas le français d’ici. Nous n’avons pas compris que notre français, bien qu’il soit très typé, n’est pas une langue à part. Les enseignants font un effort particulier d’intégrer des éléments du parler cadien dans l’enseignement, mais la résistance au « français international » persiste. Nous sommes prisonniers de notre propre mythologie.
[...]
Le français louisianais n’est pas une langue à part, mais c’est tout simplement le français que nous parlons en Louisiane. Avec nos particularités linguistiques, et nos propres expressions, mais à la base ce n’est ni plus ni moins que du français. Cependant, à cause d’une mythologie ethnocentrique, nous restons convaincus que nous sommes et pouvons rester à part. Erreur grave. L’avenir de la francophonie louisianaise est attaché irrévocablement à la francophonie internationale. Il faut que nous comprenons, une fois pour tout, que nous faisons partie de la grande famille francophone, et que notre survie dépend sur la possibilité d’y participer pleinement.
[...]
À la fin de sa carrière, Jimmie Domengeaux a eu une espèce de révélation. En 1980, nous avons publié, grâce à un éditeur québécois un recueil de poésie comprenant une dizaine de poètes cadiens et créoles, « Cris sur le bayou ». C’est Barry Ancelet, maintenant directeur du département des langues étrangères à l’Université de Louisiane à Lafayette, (et poète, écrivant sous le pseudonyme de Jean Arceneaux) qui a présenté une copie du livre à Jimmie Domengeaux. C’est à ce moment-là que Jimmie a compris que le français cadien n’était pas un dialecte de deuxième zone, une espèce de langue délabrée et décadente, mais une langue vivante digne de respect. Jimmy avait enfin compris que le français cadien était une expression linguistique digne de transmission. Si l’on pouvait l’écrire, on pouvait l’enseigner. Grâce à ce livre, Jimmy a révisé sa perception de la langue française de Louisiane. Mais en quelque sorte, c’était trop tard. Le mal était fait. Le mythe qu’il avait aidé à promulguer, que le français cadien et le français « français » étaient disparates voir méconnaissables, était ancré dans la mentalité des Cadiens. On voyait notre langue soit comme une dégénération pernicieuse ou bien comme une expression mythique et noble. Les deux idées sont erronés. La question qu’on doit se poser maintenant est comment faire pour le sauver dans la situation actuelle?

Nous avons réussi, d’une certaine façon, à dépasser le « complexe d’infériorité » qui reléguait la langue cadienne à la deuxième zone. Par contre, nous n’avons pas encore compris que notre culture fait partie de la francophonie internationale et que sa survie en dépend. La francophonie internationale est une corde tressée. Notre culture est une des tresses de cette corde multicolore. Il faut que l’on arrête d’imaginer qu’on puisse garder la langue et la culture figée dans un mythe du passé. Sinon, la culture cadienne divaguera vers le folklore, dernière étape avant sa disparition.
Le Canard se réjouit que la figure de proue de la francophonie minoritaire&majoritaire prenne intérêt au milieu minoritaire franco après l'épreuve de Katrina, et particulièrement comment allons-nous pouvoir transmettre l'héritage à la prochaine génération, compte-tenu des défis courants.

Le Canard continue cependant à se questionner sur la sorte d'appuis médiatiques nécessaires pour le lègue et comment la francophonie dite organisée y répond. L'enseignement du français n'est-il pas peine perdue si l'environnement médiatique dans lequel ces jeunes évoluent ne leur permet pas de mieux s'identifier et de se reconnaître? Peu importe alors que ça soit l'enseignement du français international, de son adaptation par un groupe tel le cadien ou encore d'un heureux mélange.

Notons que le personnel de ligne ainsi que de direction du CODOFIL semble bien mal appuyer leur propre forum. Comment peuvent-ils donc s'attendre là aussi à ce que la base s'y engage s'ils ne montrent pas un meilleur exemple en premier lieu? Déjà-vu: la Frangouiche sévirait-elle là aussi? Les leçons apprises parmi les différents groupes francos de milieu minoritaire sont-elles véritablement partagées et les erreurs doivent-elles se répéter ad nauseam?

Sachant que l'illustre Cadien a triomphé de la frangouiche ainsi que des médias d'appui, le Canard lui a fait part de ses réflexions. Imaginez ce qu'un franco avec la prestance de Zachary Richard pourrait accomplir avec les coups de coeur dont il est capable! Faire reculer les océans, bouger le pouvoir et déplacer les montagnes... Sans oublier bien coexister avec l'angla ainsi que le Québec. Est-ce que "Travailler c'est trop dur" vraiment, Zachary "Moise" Richard??? Après Maurice...
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