Un secret bien gardé...

Extrait de texte tiré de L'Express de Toronto:

Citation :

«L’Ontario: le secret bien gardé de la francophonie au Canada»
National

Par Magdaline Boutros – Semaine du 26 juin au 2 juillet 2007

Alors que la Conférence de Montréal battait son plein la semaine dernière dans le chic hôtel Hilton du centre-ville de Montréal, Madeleine Meilleur, ministre ontarienne responsable des Affaires francophones, réunissait sur la terrasse de l’hôtel des représentants de la francophonie ontarienne et quelques-uns de leurs confrères québécois. La raison d’être de cette réception: faire connaître aux Québécois la francophonie ontarienne.

La Conférence de Montréal, également appelé Forum économique international des Amériques, est l’un des événements économiques les plus prestigieux du continent et qui offrait une tribune idéale à la ministre Meilleur pour vanter les mérites ontariens et faire connaître la francophonie ontarienne à des Québécois influents et souvent sceptiques quant à cette réalité.

«Nous voulons défolkloriser la francophonie ontarienne dans l’esprit des Québécois», expliquait en aparté Charles-Jean Sucsan, conseiller auprès de la ministre Meilleur. «C’est la première fois que l’Ontario participe à la Conférence de Montréal et nous voulions mettre en valeur certaines de nos initiatives et de nos réalisations en matière de francophonie.»

Le message de la ministre Meilleur à l’attention de ses convives était à cet effet on ne peut plus clair: «Je suis ici pour vous dire que le gouvernement de l’Ontario est fier de promouvoir le dynamisme de sa francophonie et l’avantage concurrentiel qu’elle lui procure.»

(...)
http://www.lexpress.to/archives/1548/

Comment ne pas être «sceptique» et, SURTOUT, ne pas douter de la sincérité du gouvernement ontarien lorsque l'on sait que cette province est, après le Québec, celle qui possède la plus importante population francophone en son sein et qu'elle refuse, par exemple, à se prévaloir de son droit de représentation directe au sein de l'OIF... Désolé mais celle-là, entre autres, je ne la digère toujours pas.

AF

OUI, bien d'accord, comme je l'ai déjà écrit, comment se fait-il que l'Ontario ne fait pas partie des "gouvernements participants" lors des Sommets de la Francophonie ??

J'y pense, le sommet de Québec, l'an prochain, ce serait une très belle occasion pour faire cela....,,, OK ?? on fait une pétition.....

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Mais je pense que ce ne sera pas demain la veille.....

car, encore dernièrement, lors de leur "franco-fête" (aux Ontariens) pour fêter la "St-Jean-Baptiste" le 24 juin, ce sont encore les mêmes partenaires qui finançaient cette fête .....

Qui, me direz-vous ???

le Gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada, et TV5 pour la rediffusion de ce spectacle sur le réseau TV5 d'Amérique du Nord, qu'on appelle Canada-Québec, financé par le Québec et le Canada.

http://www.franco-fete.ca/main.php?L=2?p=partenaires.php

Ceux de l'Ontario sont des organismes communautaires, et non pas directement du gouvernement de l'Ontario.

HEILLLLL,, il me semble que l'Ontario pourrait bien financer directement toutes les festivités pour ses francophones....
D'un côté, tant mieux pour eux autres s'ils réussissent à se faire financer AUSSI par le gouvernement du Québec, mais, au Québec, tout le monde le sait, ON EST DANS LE TROU....

En passant, l'an passé, c'était Québec encore qui avait financé leur grand spectacle de leur 30ème anniversaire de franco-fête. Cela avait passé à TV5.
Comme chanteurs, on avait Zachary Richard mais aussi comme animateur; qui vit au Québec la moitié du temps;

on avait Daniel Lavoie, qui vit au Québec, mais qui avait passé pour "résident du Manitoba";

on avait Luce Dufault, qui vit au Québec, mais qui avait passé comme résidente de l'Ontario (elle est native de l'Ontario);

on avait aussi Marie-Jo Thériault, qui vit au Québec, mais qui avait passé comme "Acadienne" du Nouveau-Brunswick;
et 2 ou 3 autres comme ça.....

c'est vrai qu'il y en avait eu d'autres de l'Ontario, qui vivent toujours en Ontario, mais ils ne les avaient pas présenté à la TV, sur TV5, ils n'étaient pas connus.


la seule qui avait passé comme "québécoise", c'était Isabelle Boulay,,, et Zachary Richard avait bien pris soin de la présenter ainsi:
"ça nous prend quelqu'un du Québec, bien sûr, pour cette franco-fête, donc, svp, veuillez BIEN accueillir NOTRE QUÉBÉCOISE... Isabelle Boulay"

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j'imagine que cette franco-fête va repasser encore sur TV5,,, à surveiller dans 2-3 jours, voir le télé-horaire...

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Donc, avis à certains qui se demandaient si je disais vrai, dans un autre "post" quand je disais que le Québec finançait beaucoup d'activités culturelles dans d'autres provinces... la réponse est "oui" --- et la plupart des autres provinces sont plus riches que le Québec, il me semble qu'ils pourraient s'efforcer eux aussi,,, au moins en payer la moitié....

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voir aussi:

pour le Nouveau-Brunswick, voir le lien suivant avec tous les sous-liens pour plus de détails: ce sont des activités que le Québec finance en partie ou bien en totalité. Tant mieux pour les Acadiens.... et c'est la même chose pour les autres provinces...

http://www.saic.gouv.qc.ca/francophonie_et_cooperation/cooperation_interprovinciale/projets/projets_NB_2006-2007.htm

Francoquébécois, ton intervention dans ce fil est un «trip chauvin » hors texte et qui déforme les faits.

La question de AF concerne l'implication du gouvernement ontarien dans la francophonie et n'a rien à voir avec le financement du gouvernement du Québec pour la diffusion des artistes québécois dans le ROC. Car c'est bien ce que tu nous présente.

Les «FHQ» pourront te confirmer la visite de ces artistes sur-subventionnés qui parcourent le Canada su'le bras du gouvernement québécois et que tu nous présente comme des subventions ( BS) à la francophonie canadienne. Boooooooo!

P.S.: Le Conseil des Arts de l'Ontario, tu connais ?
http://www.arts.on.ca/site5.aspx

L'express avait d'ailleur présenté un article à ce sujet lors du Sommet de la Francophonie en 2006.

http://www.lexpress.to/archives/825/

Citation :

Alors que l’on a frôlé l’isolement du Canada au sein de la Francophonie, l’Ontario conserve toujours son statut d’observateur non officiel et reste véritablement le reclus de l’histoire.

«Nous avons fait une demande au gouvernement fédéral mais nous n’avons pas obtenu de réponse», explique Madeleine Meilleur avant d’ajouter: «Dans les années 80, de nombreuses provinces ont été acceptées mais aujourd’hui c’est plus difficile de rentrer dans ce cadre-là».

L’absence de Dalton McGuinty lors du Sommet a également fait beaucoup jaser puisque le Premier ministre avait promis, lors sa campagne électorale en 2003, qu’il ferait tout pour que l’Ontario fasse partie de la Francophonie. En 2006, l’Ontario est toujours au point mort.

Je ne sais pas si comme Madame Meilleur l'affirme, c'est maintenant plus difficile d'adhérer à la Francophonie (quoique l'Ontario aurait dû le faire dès le début)

Cependant, l'absence de monsieur McGuinty semble relever d'un manque de volonté politique du gouvernement ontarien de faire partie de l'organisation.

Quoique les franco-ontarien ne sont pas reconnu officiellement comme une nation au même titre que les Acadiens et les Québécois, ils sont quand même plus de 500 000 soit un nombre assez important pour se justifier une place au sein de l'OIF.

Peut-être est-ce le temps pour les franco-ontariens de revendiquer plus fortement et publiquement leur désir de devenir membre de l'OIF.

Guevara a écrit:

Je ne sais pas si comme Madame Meilleur l'affirme, c'est maintenant plus difficile d'adhérer à la Francophonie (quoique l'Ontario aurait dû le faire dès le début)

Trop facile comme porte de sortie de dire que «c'est maintenant plus difficile»...

Dans le même texte:

Citation :

«Nous avons fait une demande au gouvernement fédéral mais nous n’avons pas obtenu de réponse», explique Madeleine Meilleur avant d’ajouter: «Dans les années 80, de nombreuses provinces ont été acceptées mais aujourd’hui c’est plus difficile de rentrer dans ce cadre-là».

L’adhésion d’une province, possible dans un premier temps par la validation de son pays, n’a toujours pas atteint ce stade pour l’Ontario.

En même temps, je comprends aisément qu'il est difficile pour elle de mettre en cause l'absence de volonté politique et ce, tant du coté du gouvernement provincial que de celui du gouvernement fédéral...

Citation :

Quoique les franco-ontarien ne sont pas reconnu officiellement comme une nation au même titre que les Acadiens et les Québécois, ils sont quand même plus de 500 000 soit un nombre assez important pour se justifier une place au sein de l'OIF.

Leur importance numérique est certes suffisante. Par ailleurs, si le statut de «nation» n'est pas une condition sine qua non*, il demeure tout-de-même qu'une frange importante de cette population fait partie d'un des peuples fondateurs** de cette pseudo confédération et qu'ils vivent dans un même «État»

* (Euh... le N.-B. n'est pas reconnu comme une «nation» et tu connais déjà mes réticences quant à la très récente motion de Harper... )

** (Notion avec laquelle se «gargarisent» certains élus lorsque cela leur convient...)

AF

Mais les Acadiens le sont,eux, reconnus comme nation.


DÉCLARATION DU PREMIER MINISTRE HARPER À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE DES ACADIENS ET DES ACADIENNES
15 août 2006
OTTAWA – Aujourd’hui, le Premier ministre Stephen Harper a fait la déclaration qui suit à l’occasion de la Fête nationale des Acadiens et des Acadiennes, officiellement reconnue par le Parlement canadien en juin 2003.« Il y a cent vingt-cinq ans, plus de 5000 Acadiennes et Acadiens se sont réunis à Memramcook pour établir la Société nationale de l’Acadie et décréter le 15 août Fête nationale des Acadiens et des Acadiennes. Quelque cent vingt-cinq années plus tard, cette célébration de la fierté acadienne continue de rassembler des Acadiens de partout au pays et d’ailleurs dans le monde.

« Plus de 400 ans après la naissance de l’Acadie, l’histoire et les réalisations des Acadiens demeurent une source de fierté et d’inspiration pour les Canadiennes et les Canadiens ainsi que pour tous les peuples qui ont dû se regrouper pour assurer leur survie, protéger leur langue et leur culture, de même que se tailler une place dans leur pays et le monde entier.

« Au nom de la population canadienne, j’offre mes meilleurs vœux aux Acadiennes et aux Acadiens en cette journée bien spéciale. »

http://www.conservative.ca/?section_id=1091&section_copy_id=49479&language_id=2

Sénateur a écrit:

Mais les Acadiens le sont,eux, reconnus comme nation.

Justement. Les Acadiens ont cette reconnaissance mais pas le Nouveau-Brunswick. Même si, finalement, nous préférerions vous et moi que l'Acadie soit membre de cette organisation... Mais bon, ça, c'est une autre histoire.

Bref, le fait d'être une «nation officiellement reconnue» n'a que peu d'incidence et l'Ontario francophone devrait se grouiller l'cul!*

S'cusez-là!

* (Pour emprunter l'expression de Charlebois...qui m'est immédiatement venue à l'esprit...)

AF

Une nation sans pays ou elle est majoritaire, c'est comme un militaire sans armes.