La Fin de la Belgique

http://voxplatina.forumactif.fr/index.htm

Chers Tous,
Ci-dessus se trouve le nom d'un forum où il est surtout question de discuter sur la fin de la Belgique.
Par ceci j'invite tous ceux qui ont du sang indépendantiste dans les veines.
A bientôt

Rafan

Sans avoir du «sang indépendantiste dans les veines», je compte néanmoins passer faire un tour de temps en temps.

AF

AF a écrit:

Sans avoir du «sang indépendantiste dans les veines», je compte néanmoins passer faire un tour de temps en temps.

AF

Vous y serez le bien venu,cher AF

Bien à Vous
Rafan

Merci!

Voici un [court] reportage diffusé à Radio-Canada:

Citation :

La Belgique

Après nos reportages sur les mouvements indépendantistes en Écosse et en Espagne, Dominic Desjardins, de Montréal, s’interroge au sujet des indépendantistes en Belgique. Quel est leur poids et comment les Belges les perçoivent-ils?

Lien pour le visionner:
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/5_sur_5/niveau2_liste147_200704.shtml#

Je vais le regarder en entier ce soir ou plus tard cette semaine.

À+

AF

C'est fait. Mais voilà: il s'avère qu'il ne s'agissait que d'un reportage d'introduction pas trop étoffé...

Si vous en connaissez un qui l'est davantage, n'hésitez surtout pas à nous le suggérer rafan. (En français ou en anglais cependant... )

AF

AF a écrit:

C'est fait. Mais voilà: il s'avère qu'il ne s'agissait que d'un reportage d'introduction pas trop étoffé...

Si vous en connaissez un qui l'est davantage, n'hésitez surtout pas à nous le suggérer rafan. (En français ou en anglais cependant... )

AF

Cher AF,
Voici dessous le programme du seul parti nationaliste et démocrate qui dit tout haut que les transfers de solidarité vers la Wallonie et Bruxelles ne seront pas suprimés. Quoiqu'il exige une transparence complète,afin pouvoir effectuer un contrôle démocratique.

Bien à Vous
Rafan

Alliance Neo-Flamande

Le "Nieuw-Vlaamse Alliantie" (Alliance Neo-Flamande - N-VA) est un nouveau parti politique, fondé en automne 2001. Comme successeur du Volksunie (1954-2001) il peut se vanter d'une tradition politique établie. L'objectif du N-VA est le même que celui de son prédécesseur: donner corps, d'une façon moderne et démocratique, à un nationalisme flamand.

Sur le plan politique, il plaide pour une république flamande, état membre d'une Europe confédérale et démocratique. Le parti estime qu'une communauté forte d'une part et une coopération internationale bien développée d'autre part, répond le mieux aux défis du 21ième siècle. Le niveau gouvernemental belge s'évaporera entre ces deux pôles et prouve depuis longtemps d'être en contravention flagrante avec un gouvernement efficace.

En plus, le N-VA défend le droit de l'autodétermination des peuples comme principe de base du droit international public, décrit dans article 1 de la Charte des Nations Unies. La Flandre répond à toutes les normes du droit international pour devenir un état: une population permanente; un territoire avec des frontières extérieures claires; un parlement directement élu et un gouvernement indiqué par ce parlement; une reconnaissance comme état (fédéré) par des traités conclus avec d'autres pays.

Un petit état avec une forte cohésion peut bien aller à la rencontre du monde. Ce n'est pas une coïncidence que les petits états, bien gouvernés, réussissent le mieux aux niveaux du bien-être et de la prospérité.
La Flandre n'a aucune raison de se sous-estimer: avec 6 millions de Flamands, nous occupons la 95ième place entre les ± 193 pays du monde en ce qui concerne la population; sur le plan économique la Flandre se situe à la 24ième place avec son produit national brut.

Les idées politiques du N-VA ne sont pas un objectif en soi mais l'instrument de travail par excellence pour réaliser la prospérité, le bien-être et le développement culturel pour tous les habitants de la Flandre.
Un état flamand est le cadre d'une cohésion forte et d'une société de grande(s) valeur(s). Le fil rouge dans la vision du N-VA est la conviction qu'une société a autant besoin de valeurs morales que de valeurs matérielles.

Information pratique:

Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA)
Liefdadigheidsstraat 39
B-1210 Brussel
T : +32 (0) 2 219 49 30
F : +32 (0) 2 217 35 10
E-Mail: info@n-va.be
Web: www.n-va.be

Président : Bart De Wever
Secrétaire-général : Bart De Nijn
Membre du Parlement européen: Frieda Brepoels
Membre du Parlement fédéral: Patrick Degroote
Membres du Parlement flamand: Mark Demesmaeker, Bart De Wever, Jan Peumans, Helga Stevens, Kris Van Dijck et Jan Loones
Membre du gouvernement flamand: Geert Bourgeois

Merci

Cette simple présentation fait ressortir certaines similitudes entre les aspirations nationales d’une partie des Flamands et de celle d’une partie des Québécois.

Je suis allé faire un tour sur le site www.n-va.be (armée de patience, d’un peu de temps et d’un bon dictionnaire, je serai sans doute capable d’en saisir l’essentiel. Il y a beaucoup de «mots clés» pour une francophone comme moi. ) Comme supplément d’infos pour ce soir, je me suis cependant contentée de quelques pages sur wikipédia.

Le site suggéré pour introduire le présent fil pourra probablement faciliter ma compréhension.

Par ailleurs, j'avoue bien franchement que je m'intérroge sur la portée du terme «nationaliste» tel qu'il est utilisé chez vous. Il revêt parfois une signification différente selon l'endroit où il est utilisé. Le poids de l'histoire y est certes pour beaucoup. Vous pouvez m'aiguiller un peu là-dessus? Comment ce terme est-t-il perçu en Belgique?

AF

AF a écrit:

Merci

Cette simple présentation fait ressortir certaines similitudes entre les aspirations nationales d’une partie des Flamands et de celle d’une partie des Québécois.

Je suis allé faire un tour sur le site www.n-va.be (armée de patience, d’un peu de temps et d’un bon dictionnaire, je serai sans doute capable d’en saisir l’essentiel. Il y a beaucoup de «mots clés» pour une francophone comme moi. ) Comme supplément d’infos pour ce soir, je me suis cependant contentée de quelques pages sur wikipédia.

Le site suggéré pour introduire le présent fil pourra probablement faciliter ma compréhension.

Par ailleurs, j'avoue bien franchement que je m'intérroge sur la portée du terme «nationaliste» tel qu'il est utilisé chez vous. Il revêt parfois une signification différente selon l'endroit où il est utilisé. Le poids de l'histoire y est certes pour beaucoup. Vous pouvez m'aiguiller un peu là-dessus? Comment ce terme est-t-il perçu en Belgique?

AF

Hallo AF,
En effect,il y a pas mal de similitudes entre les situations des Québécois et des Flamands.
Quant au terme "nationaliste" il est perçu en Flandre comme normal pour la majorité. Tandis qu'en Wallonie,on traite plutôt les nationalistes comme des fascistes. Ceci est dû au fait que les Wallons ne sont pas du tout conscient de ce qui vit en Flandre.
Etre nationaliste signifie faire tout ce qui est possible pour son pays et ses citoyens,sans pour autant négliger la solidarité avec,dans ce cas ci,les Bruxellois et les Wallons.

Bien à Vous
Rafan

Merci rafan pour cette précision.

D'une certaine façon, il me semble bien que nous avons, encore là, un autre point en commun.

AF

Rafan le terme ''nationaliste'' n'est pas péjoratif chez-nous également. On entend par nationalistes ceux qui voient aux intérets supérieurs de la nation. Pour la nation et non contre d'autres comme on peut l'entendre en France. J'ajouterais qu'un nationaliste québécois se considère québécois avant de se considérer canadien. Ça comprend les indépendantistes, les autonomistes et même certains fédéralistes. Il n'y aurait que ceux qui renient la nation que l'on pourrait exclure et ceux qui voudraient qu'on se fonde dans l'ensemble canadien.

Notre PM actuel se dit nationaliste ou en tout les cas veut le laisser entendre, mais pas trop certain avec ses actions et sa vision de la place du Québec s'il mérite ce titre.

Citation :

Littérature québécoise - Tirs croisés

Christian Desmeules

Édition du samedi 14 et du dimanche 15 avril 2007

Entre la Flandre et le Québec, Gilles Pellerin et Stefan Hertmans échangent de «graves propos» sur la langue, l'identité et la culture

(...)

Né en 1951 à Gand, où il enseigne aujourd'hui à l'Académie des beaux-arts, Stefan Hertmans est un poète et essayiste flamand -- ou belge néerlandophone. Il est aussi l'auteur de nombreux romans, de nouvelles et de pièces de théâtre. Artiste érudit, intellectuel éclairé et engagé, «Stefan Hertmans, écrit Luc Devoldere, le rédacteur en chef de la revue Septentrion qui préface cette correspondance, appartient à cette république des lettres où la tolérance est encore posée sur un socle -- même si elle vaut souvent à ses adeptes d'atterrir entre deux chaises --, où l'on croit encore dans l'utopie de la courtoisie, de l'hospitalité et du bilinguisme». Hertmans est un homme de bonne volonté, un humaniste indigné mais patient.

«Bruxelles est devenu le symbole d'une Babylone post-moderne où doit se fêter le grand oecuménisme de l'Europe unifiée», écrit-il à Gilles Pellerin, rappelant au passage que 90 % des citoyens bilingues de la Belgique sont des Flamands et que dans ce «corridor de l'Europe» qu'est Bruxelles il y a encore pourtant beaucoup à faire côté diversité culturelle et respect des identités.

Mais pour Hertmans, la véritable menace est ailleurs. Du côté de l'inquiétante montée des idées d'extrême-droite en Flandre, par exemple, incarnées notamment par le Vlaams Blok, un parti nationaliste et conservateur qui séduit une large frange de l'électorat. Du côté de «l'Évidence américaine», aussi et peut-être surtout, de la subtile et menaçante colonisation du monde qui s'insinue partout en donnant à chacun l'illusion du libre choix. Une bombe à retardement qui entre dans nos vies au moyen d'un cheval de Troie qui s'appelle tantôt technologie, tantôt marchandisation de la culture.

Car la langue n'est pas un moyen de communication neutre, rappelle Stefan Hertmans. «Les langues véhiculent une idéologie cachée.» Et au-delà de la menace permanente qui pèse sur le français au Québec, ce sont plus largement tous les langages qui ne se reconnaissent pas dans la logique de l'Empire qui sont condamnés à entrer en résistance. Face à cela, Hertmans revendique «le maintien d'une mémoire culturelle qui plaide pour la diversité, pour la conscience de l'Autre, pour la nuance, pour l'hospitalité».

«Flamands et Québécois se regardent les uns les autres dans un miroir qui reste trouble», souligne à juste titre Luc Devoldere, invitant du coup à une certaine prudence dans les rapprochements qu'un observateur enthousiaste serait tenté de faire entre les deux communautés. Malgré d'apparentes similitudes, le Québec n'est pas la Flandre, et la Belgique n'est pas le Canada. Mais «la connaissance de l'autre favorise la remontée en soi», soutient Gilles Pellerin, conscient avec raison de la pertinence de cet exercice.

Collaborateur du Devoir

***

LUMIÈRES DU NORD

Correspondance de Stefan Hertmans et Gilles Pellerin

Préface de Luc Devoldere

L'Instant même

Québec, 2007, 144 pages

AF