Un livre en cadeau?

Une enquête sur l’alphabétisation des citoyens canadiens, menée en 2003, fut rendu publique dernièrement.

Un résumé est disponible sur : http://www.cyberpresse.ca/article/20061220/CPACTUALITES/612200766

Les résultats sont plutôt préoccupants; particulièrement pour les francophones. Josée Boileau en a fait aujourd’hui (2006/12/27) le sujet de son éditorial dont voici un extrait :

Citation :

Lisez-vous?

Josée Boileau
Édition du mercredi 27 décembre 2006

Y avait-il un livre au pied de votre sapin de Noël? Si oui, vous connaissez votre bonheur, et peut-être y êtes-vous déjà plongé avec volupté tant les jours de congé se prêtent bien au lent plaisir de la lecture. Hélas, trois fois hélas, cet envoûtement est bien inégalement distribué: la moitié des francophones du Québec et du Canada y échappent totalement, vient de révéler Statistique Canada.

(...)

Texte disponible en entier sur:
http://www.ledevoir.com/2006/12/27/125885.html

Et vous? Avez-vous offert ou reçu un livre en cadeau au cours de la dernière année?

AF

«Souvent, j’ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot dans les abîmes du passé, comme l’insecte qui flotte au gré d’un fleuve sur quelque brin d’herbe. » (Honoré de Balzac)


Pour ma part, j’en reçois peu; outre ceux que je m’offre de moi-même à moi-même avec beaucoup d’amour! J’aime toutefois en offrir ou offrir des certificats cadeaux échangeables en librairie.

AF

Citation :

Et vous? Avez-vous offert ou reçu un livre en cadeau au cours de la dernière année? (AF)

J'ai offert le livre de la Serbe, celui où il y a des extraits des journaux intimes des enfants qui ont vécu la guerre.

Pas reçu de livre cette année, mais ces dernières années.Écrits polémiques de Bourgault, la bio de Landry.

... et le livre de Pierre-Luc Bégin sur Falardeau,édition Le Québécois.

CLOVIS REPOND:

Il y a deux sortes de livres que l'on peut recevoir:

Les premiers les plus désagréables sont ceux offerts par des relations qui se sentent obligés d'offrir qqchose, et qui font les rayons librairies soldés, et offrent ainsi n'importe quoi en se dédouanant d'avoir fait un cadeau;
J'ai un couple dans ma famille qui me fait le coup chaque année.
Et puis il y a ceux qui vous observent et vous connaissent et connaissent vos gouts et tentent de vous faire plaisir, la ça peut être echec ou réussite, mais la démarche est bonne et généreuse.
Offrir un livre est qqchose de tgrès difficile, car pour lire il faut aimer cela, et parfois il faut une bonne motivation pour se lancer dans un livre dont on a seulement entendu que la promotion.Une culture cela se fabrique lentement jour après jour, et le gout de lire ne provient que de cela.



De plus il faut être curieux et aimer découvrir.
Offrir un livre nécessite donc du talent ./.?

Je suis d'accord avec vous Clovis.

En fait, offrir un cadeau, quel qu'il soit, est toujours un tantinet délicat et peut même s'avérer, dans certains cas, plutôt difficile. Lorsque l'on décide d'offir un livre, la difficulté est encore plus importante selon moi. Il faut non seulement connaître les intérêts de celui à qui on l'offre mais aussi les capacités de lecture de ce dernier. À quoi bon offrir un livre qui ne sera jamais ouvert?

AF

BONNE ANNEE A VOUS CHERE AMERIQUE FRANCAISE

QUE CES DOUZE MOIS A VENIR VOUS SOIENT DOUX ET PROLIFIQUES

QUE VOTRE TALENT DEMEURE INTACT ET AUSSI BRILLANT QU A CE JOUR

QUE VOTRE GENEROSITE POUR LES HUMAINS CONTINUE D ILLUMINER VOTRE PERSONNE
ET QUE CES RAYONS DE BIEN CONTINUENT DE NOUS INONDER DE VOS DOUCES PAROLES VECTEURS DE BIENFAITS ET D HUMANITE BIEN PENSEE

CLOVIS: