Pas de français dans ma cour d’école!

Comment peut-t-on interdire à de jeunes enfants de discuter entre-eux, dans leur langue maternelle, durant les récréations en 2006? Je comprend le désir légitime des Flamands de vouloir préserver leur langue et tout ce qui vient avec. Cependant, une règlementation de ce genre me semble tout de même assez drastique.

Citation :

Le mardi 24 octobre 2006

Pas de français dans ma cour d’école!

Merchtem - Belgique

Envoyé spécial

Marc Thibodeau

De prime abord, la cour de l’école de Plataan, située à Merchtem, une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bruxelles, n’a rien pour déclencher une polémique nationale.

Des dizaines d’enfants s’y amusent durant la pause du midi. Ils courent et rient sous le regard attentif du personnel de l’établissement, l’une des quatre écoles publiques de cette tranquille commune de Flandre de 15 000 personnes.

Les cris fusent en néerlandais – et uniquement en néerlandais – même si près de 10 % des élèves sont issus de familles francophones.

La situation n’est pas fortuite puisque les élus de la commune ont adopté fin août un règlement controversé qui interdit l’usage du français durant les heures de récréation. Il précise de plus que les parents qui ne maîtrisent pas le néerlandais doivent s’adjoindre les services d’un interprète pour parler avec les enseignants.

(...)

suite:
http://www.cyberpresse.ca/article/20061024/CPMONDE/61024017/5160/CPMONDE

AF

Quand on se compare, on se console... (?).Les Franco-Américains ont vécu les mêmes injustices, la même xénophobie. Dans le Maine,(entre autres?) on punissait les élèves qui parlaient français à l'école american.Land of the Free!

P.S. Rossevelt et notre Prime Minister de lÉpoque, avaientun plan en1942, pour se débarasser des Canadiens-français et des Juifs...(Lire Normand Lester,Le dossier nopir du Canada anglais, Vol.I, p.279

Pas besoin d'aller bien loin en réalité... On peut aussi se remémorer le sort réservé à de nombreux autochtones...

Autres temps, autres moeurs... Heureusement d'ailleurs. Aujourd'hui, on se rend bien compte que celà n'avait aucun sens et qu'il est impossible de revenir en arrière puisque le mal est fait. «Colmater les brèches» n'est décidément pas une mince affaire.

AF