FLQ

October 1970

CBC

Ce soir à 21h00,heure du Québec.

Les critiques semblent plutôt bonnes. Sauf que, du coté anglo, certains sont déçus de voir que les Anglos sont perçu comme des «pas fins»... Hello!

On se réveille!!! C'était comme ça. Point. Entk.

À suivre

AF

J'èspère seulement que ce sera assez objectif.Pas un Western des bons et des méchants.Ce que j'en dis,c'est que la réplique du pouvoir était disproportionnée par rapport à la menace.Des arrestations abusives envers des gens innocents qui avaient commis le seul crime d'être Indépendantiste.Mais sans nier que la tentative de révolution armée était injustifiée et a causé du tort au mouvement Indépendantiste démocratique.

Piqué sur Vigile.net:

Citation :

October, 1970
ENGLISH-ONLY CBC MINISERIES does a great job of examining the human dimension of the October Crisis


Josée Legault
The Montreal Gazette - vendredi 6 octobre 2006

Who would have thought : a group of top-notch Québécois actors shooting in English in Halifax, an eight-hour series on the 1970 October crisis, written and directed by anglophones ?

Well, it happened. On Thursday CBC will, start airing October 1970, described as a "detective thriller, hostage drama and political nail-biter".

At the press screening, I saw the first two episodes. If the rest is as good, co-writers Wayne Grigsby and Peter Mitchell will have succeeded in writing an exciting, sophisticated and informative dramatization of a hugely important event few have dared to tackle.

One big problem : This quality series on a crucial event that occurred in Quebec isn’t sheduled to air in French. Here’s hoping for a French version, pronto.

Relying in good part on the 1981 report on the October crisis by Jean-François Duchaine, Grigsby and Mitchell reconstruct, with the right dose of poetic licence, a highly complex, politically-loaded crisis lived by a multiplicity of actors - Front de Libération du Québec members, politicians and police, all with contradictory interests.

The writers also took on the drama’s human dimension for all these actors. That what makes October 1970 different from the few movies made on a subject that’s either forgotten or taboo.

Michel Brault’s magnificent film Les ordres showed the appalling way nearly 500 innocent Quebecers were treated in jail. These were the victims of the War Measures Act, passed before Pierre Laporte was killed, which suspended civil righs and allowed police to arrest people without warrants.

As for director Pierre Falardeau. his haunting film Octobre focused on the experience of the Felquistes who kiknapped British Trade Commissioner James Richard Cross and Quebec Labour Minister Pierre Laporte.

To carry this huge story, director Don McBrearty assembled a cast of the best young actors in Quebec, whose trademark, I find, is the powerful intensity with which they practise their art.

They’re all good. But Mathieu Grondin as FLQ member Jacques Lanctôt and Hugo St-Cyr as Paul Rose stared out. So does Patrick Labbé who portrays Detective Julien Giguère, head of Montreal’s first anti-terrorist police squad. R.H. Thomson as Cross and Denis Bernard as Laporte deliver stunning performances.

The series captures the utter improvisation and amateurishness of many of those involved in something they hadn’t experienced before, including police, politicians and the terrorists themselves.

It also gives the straight goods on an array of determining factors in that crisis. Not the least of these were that the FLQ’s struggle wasn’t against the English per se : That explains why there was an anglophone member in the FLQ cell that kidnapped Cross - Nigel Hamer.

This was the end of the 1960’s and the era of "decolonization." The FLQ was in fact an anti-colonialist, anti-capitalist, pro-workmg class group. And in Quebec, most of the working class was francophone : But the FLQ went astray and turned violent.

As October 1970 set designer Jennifer Stewart put it : "This is a gritty, working-class story".

Like his mellow actors, Mathieu Grondin was apprehensive when he was approach to do a series on October 1970 written by two anglos. "I was a bit afraid that it alight be Quebec bashing." And as recent articles by Barbara Key and Jan Wong have shown, bashing Quebec is not a figment of the imagination.

"But," he added, "I was amazed at how objective the script is." Be they sovereignists or federalists, these young actors, who weren’t even born when the crisis unfolded, underlined how much they learned about their history and their society through doing this series.

Today, as the Western world faces new, stronger forms of terrorism, the series resonates even more. "Once you start suspending civil rights," Grigsby said, "you change the nature of the world we live in. Post-9/11, we need to look carefully at the impact of government decisions on civil rights and whether diminishing our freedom is really necessary".

Have we really learned our lesson from the War Measures Act ?

October 1970 will begin
on CBC-TV on Thursday, Oct. 12 at 9 p.m.

AF

Citation :

Today, as the Western world faces new, stronger forms of terrorism, the series resonates even more. "Once you start suspending civil rights," Grigsby said, "you change the nature of the world we live in. Post-9/11, we need to look carefully at the impact of government decisions on civil rights and whether diminishing our freedom is really necessary".

Have we really learned our lesson from the War Measures Act ?

C'est toujours comme ça,riposte abusive.Israel-Liban.La loi sur les mesures de guerre était bien de cet ordre,toute proportion gardée.

Citation :

The series captures the utter improvisation and amateurishness of many of those involved in something they hadn’t experienced before, including police, politicians and the terrorists themselves.

C'est clair.

Citation :

"But," he added, "I was amazed at how objective the script is.

Jusqu'à maintenant oui,étonnament.

Citation :

One big problem : This quality series on a crucial event that occurred in Quebec isn’t sheduled to air in French. Here’s hoping for a French version, pronto.

Incompréhensible,si ce n'était pas traduit.

Citation :

Télévision - Radio-Canada a préféré René à October 1970 pour des raisons financières
La SRC pourrait toutefois faire l'acquisition de la série doublée en français

Paul Cauchon
Édition du vendredi 13 octobre 2006

Radio-Canada soutient ne pas avoir participé à la série October 1970 de CBC pour des raisons financières, ayant plutôt décidé de soutenir son propre projet René sur la vie de René Lévesque.

Si l'on se fie au premier épisode d'October 1970 diffusé hier soir à CBC, on peut dire que Radio-Canada a vraiment raté une occasion historique de proposer une oeuvre télévisuelle forte. «Ce n'est pas impossible qu'on fasse l'acquisition de la série et qu'elle soit doublée, expliquait hier Marc Pichette, directeur des relations publiques de Radio-Canada, mais les téléspectateurs ne sont pas friands des séries doublées.»

La réserve de Radio-Canada est d'autant plus frustrante que bon nombre de comédiens de cette série sont des Québécois francophones qui livrent leurs répliques... en anglais, bien sûr.

(...)

http://www.ledevoir.com/2006/10/13/120308.html

Ouain... Un peu décevant... Disons qu'un doublage: c'est mieux que rien!

AF

Bon,la question monétaire peut justifier en partie,René était une bonne série aussi.Bonne idée que les rôles de Québécois soient tenus par des Québécois,on sent l'accent,c'est plus crédible.Les Britanniques ont l'accent Britannique.C'était la première de 8.Enlèvement de Cross,demandes du FLQ et refus de négociation du pouvoir.

Lamarche, il te faut lire la chronique de Jean Dion!

Citation :

Un extrait:

Un pruneau dans le buffet

Jean Dion

Édition du samedi 14 et du dimanche 15 octobre 2006

Un réseau de télévision canadien public de langue anglaise a eu la brillantissime idée de réaliser une série portant sur la Crise d'octobre 1970 dans laquelle les membres du Front de libération du Québec se parlent entre eux en anglais.

«Pas juste entre eux. À un journaliste de CKAC et à la police aussi», a tenu à rectifier un porte-parole de la télévision canadienne publique de langue anglaise. «Il ne faut pas oublier qu'avant le bill one-o-one, les choses se passaient en anglais au Québec, comme il se doit, y compris les dialogues entre des terroristes séparatistes.»

L'idée est d'autant plus géniale qu'elle permet au téléspectateur canadien public de bien voir que cet épisode trouble de l'histoire du pays avait la langue pour fondement fondamental, les felquistes étant frus parce qu'ils n'arrivent à parler l'anglais qu'avec un accent gros comme le gras.

(...)

Cependant, a-t-il poursuivi, il est plus rare qu'on fasse parler des personnages dans une autre langue que la leur à 98 % tout en conservant des bribes dans leur langue naturelle dans une proportion avoisinant les 2 %. «C'est rare, parce que cela rend l'ensemble complètement ridicule», a déclaré le spécialiste. «Deux gars qui se parlent pendant cinq minutes en anglais puis qui disent "Nous vaincrons" en français, ça ne fait pas sérieux. En revanche, c'est peut-être ça, le bilinguisme officiel dessiné par Ottawa : un mot de français au quart d'heure pour éviter que les gens veuillent se séparer.»

Au réseau de télévision canadien public, on a fait valoir que le titre même de la série October 1970 est bilingue «puisque "1970" est un mot français».

(...)

http://www.ledevoir.com/2006/10/14/120448.html

Bonne journée!

AF

Citation :

un mot de français au quart d'heure pour éviter que les gens veuillent se séparer.»

Faut croire que c'est pas assez.

Mais bon j'ai aimé les sacres Québécois.Nous vaincrons,stie.

Citation :

C'est rare, parce que cela rend l'ensemble complètement ridicule»

Différence de perception,j'ai trouvé ça rigolo.

Lamarche a écrit:

Citation :

C'est rare, parce que cela rend l'ensemble complètement ridicule»

Différence de perception,j'ai trouvé ça rigolo.

Moi, j'ai trouvé ça rigolo parce que ridicule!

À+

AF

AF a écrit:

Lamarche a écrit:

Citation :

C'est rare, parce que cela rend l'ensemble complètement ridicule»

Différence de perception,j'ai trouvé ça rigolo.

Moi, j'ai trouvé ça rigolo parce que ridicule!

À+

AF

Et Mam Jean viendra nous dire qu'il n'existe pas deux solitudes au Kèneda. Pouah!

Extraits de la chronique de Franco Nuovo d'hier.

Citation :

C'était exactement il y a 36 ans, au lendemain de l'application de la Loi sur les mesures de guerre. Le corps du ministre Pierre Laporte, enlevé par les membres de la cellule Chénier du Front de libération du Québec, était retrouvé dans le coffre d'une voiture abandonnée, près de l'aéroport de Saint-Hubert.

Jeudi soir dernier, la CBC a diffusé le premier des huit épisodes de October 1970 relatant cette crise politique majeure de notre histoire.

J'ai regardé la série entière, mais je ne vous en parlerai pas. Disons juste qu'en regardant mon petit écran, j'ai fait un bout de chemin dans le temps. La machine à voyager s'est mise en marche arrière à la vue d'un seul des personnages. Un tout petit rôle pourtant, mais suffisamment important pour que je me rappelle de Joseph.

Tout de suite après l'application de la Loi sur les mesures de guerre, parmi les 36 000 perquisitions et comme plus de 400 autres personnes qui n'avaient pour la grande majorité rien fait sinon rêvé d'un pays, Joseph a été arrêté abusivement. Après quelques heures ou quelques jours de détention, il a été entraîné dans un couloir par des policiers qui lui ont bandé les yeux, qui ont chargé leurs armes et qui ont tiré. Joseph avait été exécuté à blanc. Joseph était tombé, mais Joseph n'était pas mort.

---

C'était des années avant que je ne le rencontre. Un jour, je ne sais plus quand exactement, à la fin des années 1970 ou au début des années 1980, j'ai reçu l'appel d'un ami commun qui m'informait que Joseph était décédé. Ne voyant toujours pas le bout du tunnel, Joseph, encore, était tombé, mais cette fois devant une rame de métro.

A l'oeil! a écrit:

Et Mam Jean viendra nous dire qu'il n'existe pas deux solitudes au Kèneda. Pouah!

Ce qu'elle n'a pas compris,c'est que oui nous sommes déconnectés du Canada,mais pas encore assez à notre goût.C'est ça le but.

Donc elle avait raison et le but est qu'elle ait totalement raison au final.

Longue vie à la GG... Tant qu'elle dit des conneries.

God shave the queen.

...dans le sens de lui faire la barbe.